Quand un cycle s'achève © Diane Gagnon
Une des choses les plus difficiles
à accepter pour bien des humains,
c’est de reconnaître qu’un cycle
vient de se conclure, qu’une boucle
vient d’être bouclée.
Par exemple, tous les signes sont là
pour que nous changions d’emploi :
nous n’avons pas la promotion que nous espérions,
la compagnie pour laquelle nous travaillons a été vendue,
un nouveau patron avec lequel nous n’avons pas d’affinités
vient d’entrer en poste, mais nous persistons à demeurer sur place,
espérant sans doute que les choses redeviennent comme avant.
Ou alors, notre relation de couple s’étiole,
la personne que nous aimions ne nous allume plus autant,
nous nous sentons comme frère et sœur
ou une tierce personne vient s’immiscer dans notre vie.
Bien que nous ne nous sentions plus amoureux,
nous ne voulons pas sortir de la relation
même si nous n’y sommes plus heureux.
Malgré des discussions franches avec notre partenaire,
la situation inconfortable demeure, et aucun des deux
n’est prêt à renoncer à ce qu’il est pour débloquer la situation.
Parfois, c’est un ami que nous avons depuis des dizaines d’années
mais dont nos chemins se sont tellement écartés
que ce qui nous unissait n’est plus qu’un petit point minuscule
dans l’étendue de l’univers.
D’autres fois, c’est une passion que nous avions
mais que nous maintenons artificiellement en vie
car nous y avons tant investi, même cette passion
ne nous rapporte plus rien,
ni émotion, ni avantage quelconque.
La vie fonctionne par cycle :
été, automne, hiver, printemps.
Jour et nuit.
Naissance, croissance, déclin, décès.
Et même si nous voulons qu’il en soit autrement,
lorsqu’un cycle est terminé, ce n’est pas la fin du monde,
c’est le début d’un nouveau cycle.
Nous souffrons à vouloir maintenir coûte que coûte
un cycle qui est déjà terminé, une boucle complètement bouclée.
Nous voudrions que les choses redeviennent comme avant.
Nous nous entêtons à perpétuer ce qui ne nous rend plus heureux.
Et nous souffrons.
La nature ne revient jamais en arrière.
Lorsqu’un cycle se termine, un nouveau cycle commence.
Une nouvelle histoire naît.
Une nouvelle relation apparaît.
Un nouvel emploi se présente.
De nouveaux amis font irruption dans notre vie.
Vouloir mettre un frein à cela, c’est comme vouloir
empêcher les vagues de se déposer sur la plage.
Quand un cycle se conclut,
soyons heureux plutôt que de résister :
cela signifie qu’un nouveau cycle porteur d’espoir débute
afin que nous puissions poursuivre notre évolution.
Car tout ce qui stagne régresse,
tout ce qui suit le courant de la vie avance.
Auteur, Coach, Conférencière
La Ressource Positive
Le changement fait peur
pour la plupart d'entre nous
car il signifie de se confronter
à l'inconnu et surtout les peurs
ancrées en nous...
« Le secret du changement consiste
à concentrer son énergie
pour créer du nouveau, et non pas
pour se battre contre l’ancien. »
© Dan Millman
Le changement sera pourtant présent
tout le long de notre vie,
selon les événements ou épreuves subis.
Chacun d'entre nous évoluant sans cesse,
il nous faudra faire des choix ou s'armer de courage.
Ainsi, il nous faudra apprendre
à l'accepter,
à accueillir nos émotions,
avec patience et bienveillance,
à savoir prendre de la hauteur,
en laissant tout notre affect de côté,
pour nous voir évoluer personnellement
et surtout sans se blesser.
« Vivre, c’est changer du temps en expérience. »
© Caleb Gattegno
Je suis hypersensible - Cyrielle Soares
Tout me touche, m’atteint, m’émeut,
me submerge, me gonfle.
J’ai mal pour moi, pour l’autre.
Je ressens.
Je pleure pour un rien, je ris facilement.
Je sens les odeurs, la tristesse.
Je n’ai aucune limite à ressentir.
Je m’énerve plus facilement,
Je suis à fleur de mots, de peaux, de beaux.
Je suis différente.
Remplie de poésie.
Quelque chose danse en moi.
Une lumière me rend bizarre,
intouchable, indomptable.
J’en demande toujours trop.
Je parle pour ne rien dire, parce ce qu’il y a toujours
quelque chose à en dire.
Je suis empathe.
Je décèle ce qu’on ne me dit pas,
Je tire les vers du nez.
Je respecte le silence, car je le parle couramment.
Je suis ainsi.
Un peu cabossée, tendre, et émotive.
J’ai un orage qui gronde, et un arc en ciel qui brille.
Je ressens plus fort, tout ce qui effleure l’autre.
Je peux perdre pied.
Plus vite, plus violemment que quelqu’un
d’une sensibilité normale.
La mienne n’est jamais banale.
J’ai une petite boule qui bouge en moi.
Qui se coince dans ma gorge, fait mal à mes yeux,
ou fout le feu dans mon ventre.
Je peux ressentir très fort, m’envoler très haut
et redescendre brutalement.
Je peux éclater en sanglots, et rire aux éclats
pour quelque chose qui me fait peur, vibrer, ou vivre.
Je vis toujours accrochée à ma boule d’émotion.
Elle ne saute pas aux yeux des autres,
mais prend toute la place en moi.
C’était ma fragilité.
Mon cœur qui bat n’est pas un muscle chez moi,
C’est un lieu d’immersion, de rendez vous,
de petites morts et de profondeurs inégalées.
Et celui qui peut me comprendre,
alors seulement celui là, peut m’aimer…
© Cyrielle Soares
Eternel - HATIK
Si vous connaissez le mot de passe, saisissez-le ci-dessous :
Les 4 fondements de la communication non-violente
Mais qu'est-ce que la communication
« non-violente » ou CNV ?
La communication non-violente est une méthode de communication
ayant pour but de faciliter les échanges relationnels
entre des personnes pour résoudre les conflits.
Elle est basée sur l'écoute, la bienveillance,
l'empathie et bien évidemment le respect.
« En pratiquant cette réceptivité aux messages d’autrui,
nous réalisons rapidement que derrière ceux que nous avons autorisés
à nous atteindre ou à nous mettre en cause
se trouvent tout simplement des personnes
dont les besoins sont insatisfaits et qui nous demandent
de contribuer à leur bien être. »
Avez-vous déjà remarqué, lors d'une dispute,
l'impression «évidente » que le problème vient toujours de l'autre ?
Eh oui, se remettre en question, bousculer notre ego
n'est pas l'idée qui traverse en premier lieu notre esprit.
A tout dire, il serait effectivement plus aisé
de pouvoir sortir de notre corps et regarder d'en haut la scène
pour voir la manière du comment on s'exprime face à l'autre !
Bilan réactionnel : Action = Réaction…
« La plupart d'entre nous n'ont pas été éduqués
pour penser à leurs besoins. Mais, quand ces derniers
ne sont pas satisfaits, on nous a plutôt appris
à penser à ce qui ne va pas chez les autres.
C'est ainsi que nous qualifions de paresseux un enfant
qui n'accroche pas sa veste au portemanteau comme nous le désirons
ou d'irresponsable un ouvrier dont le travail
n'est pas conforme à nos attentes.
Ces évaluations d'autrui sont des expressions indirectes
de nos besoins insatisfaits. Elles risquent plus de provoquer la résistance
et l'agressivité que de susciter le désir de satisfaire nos besoins. »
Eh voilà, tout est dit, la façon dont on va s'exprimer
va conditionner la réaction de notre interlocuteur.
Par exemple, si on se permet de donner son avis « non sollicité »
voire émettre un jugement, le fameux « ramener sa fraise alors
qu'on ne l'a pas demandé », notre interlocuteur se mettra
automatiquement sur la défensive.
Tout simplement parce que vous feriez
exactement la même chose à l'inverse !
Aussi, pour éviter une telle situation et les quiproquos en chaîne,
il nous faut donc communiquer EFFICACEMENT.
Mais comment faire ?
Eh bien, "le comment faire" réside dans une technique redoutable
appelée communication non-violente (CNV).
Cette technique a été mise au point durant les années 1960
par un certain Marshall B. Rosenberg, Psychologue américain
et dont l'objet permet de désamorcer un conflit,
mais aussi de pouvoir affirmer ses besoins
comme de mieux connaître son interlocuteur.
Il est à noter que dans « communication non-violente »,
le mot violent n'a rien à voir ici avec une violence physique,
mais intronise une prise de pouvoir.
Pour mieux comprendre, prenons un exemple.
Dire à l'autre : « J'ai raison, tu as tort ! »
Ces quelques mots suffisent pour prendre le pouvoir sur l'autre.
Ils s'imposent en établissant une hiérarchie
qui induit que « celui qui sait a raison ».
Cette prise de pouvoir dans les mots est une forme
de dominance donc de violence.
"Tu ne sais pas, tu te tais…"
N'oubliez jamais que la violence commence
où la parole s'arrête.
A méditer :
« C'est un langage très dangereux
que d'enseigner à un enfant qu'il n'a pas d'autre choix
que de faire ce qu'on lui dit »
En résumé, avant de donner un conseil à quelqu'un,
il est donc très important selon Xavier Cornette de Saint-Cyr,
coach,formateur, psychopraticien et auteur du livre
"Je cultive ma bienveillance" (Éd. Leduc)
de toujours lui demander la permission :
"Puis-je me permettre de te donner mon avis ou mon conseil ?"
En cela est toute la différence car vous lui proposez
au lieu de lui imposer inconsciemment
la position du sachant (donc de pouvoir).
La méthode de communication dite non-violente
repose sur 4 fondements :
1 – L'OBSERVATION
Le principe est donc d'apprendre à OBSERVER ce qui se passe
ou s'est passé sans porter de jugement.
Un exemple : Nous avions rendez-vous à 14h00
et vous m'appelez à 15h30.
Ma première réaction serait d'être agacée voire énervée
au point de hausser le ton en soulignant
votre manque de respect envers moi.
En communication non-violente : je vous dirai plutôt
« Nous avions rendez-vous à 14h00, il est 15h30 »
Ceci est un constat purement factuel et SANS JUGEMENT.
A méditer :
« Recevoir avec empathie n'implique pas
nécessairement de s'y conformer. »
2 – LE SENTIMENT
L'idée ici est de faire comprendre à l'autre
LES SENTIMENTS RESSENTIS dans une situation donnée.
Là aussi, sauf avoir une boule de cristal, l'autre ne va pas deviner
ce que vous ressentez, si vous ne lui dites pas.
Cette croyance que l'autre va deviner
(dont beaucoup font l'erreur de croire)
est valable en couple, au travail
et dans tous les domaines de la vie.
A méditer :
« Nous savons que la violence naît
quand des personnes qui souffrent ignorent
comment exprimer leur douleur clairement. »
3 – LE BESOIN
Ne jamais perdre de vue que derrière
« un sentiment ou une réaction négative »
se cache en fait un BESOIN non satisfait !
La frustration n'est jamais positive...
Si je me mets en colère, c'est uniquement
parce ce que j'ai un besoin de contrôle qui n'est pas satisfait.
Autrement dit, quelque chose s'est produit
à l'inverse de ce que je voulais.
A méditer :
« La communication non violente convient à ceux qui cherchent
un processus pour gérer leurs relations plutôt qu'un moyen
d'obtenir des autres qu'ils se conforment à leurs désirs.
Quand les autres savent que nous visons
avant tout la qualité de la relation, la sincérité et l'empathie
et que nous croyons que ce cheminement aboutira
à la satisfaction des besoins de chacun, ils peuvent accueillir
nos requêtes en toute confiance
comme des demandes et non des exigences. »
4 – LA DEMANDE D'EXPRESSION
La communication doit rester simple et de fait,
il ne faut pas se lancer dans des phrases
trop complexes difficiles à suivre pour l'autre.
Autrement dit expliquer à l'autre ce qui s'est passé,
ce qui nous pose problème et EXPRIMER ce dont on a besoin.
A méditer :
« La communication non violente suggère
que nous formulions nos demandes
dans un langage qui décrit clairement les actions
que nous aimerions voir mener pour que notre vie en soit enrichie.
Cela exige, entre autres, que nous exprimions ce que nous voulons
plutôt que ce que nous ne voulons pas. »
En communication non-violente :
« On pourrait mettre ceci en place
car voilà ce que toi et moi nous y gagnerions.
Qu'en penses-tu ? »
De cette façon, l'autre est pris en considération
(il est reconnu, a toute sa place dans une valeur identique à la nôtre)
et reste libre de montrer son approbation ou non.
C'est une approche intelligente de résoudre un petit conflit
et cela permet d'éviter de laisser les choses s'envenimer...
(Toutes les citations de cet article sont de Marshall Rosenberg)
Thématiques Existentielles : Sens de la Vie & de nos Pensées
Ce n'est pas facile de vieillir - Alejandro Jodorowsky Prullansky
Vieillir n’est pas chose facile.
Il faut s’habituer à marcher plus lentement,
à faire ses adieux à celui qu’on était
et à accueillir celui qu’on est devenu.
Vieillir, c’est un art difficile.
Il faut apprendre à accepter ce nouveau visage,
à porter son corps d’aujourd’hui avec fierté,
à se délester des hontes,
des jugements,
et de cette crainte insidieuse
que les années font naître.
Il faut laisser venir ce qui doit venir,
laisser partir ceux qui doivent partir,
et permettre à ceux qui le veulent vraiment de rester.
Non, ce n’est pas facile de vieillir.
Il faut cesser d’attendre quoi que ce soit de quiconque,
apprendre à marcher seul,
à se réveiller seul,
et à ne pas redouter le reflet dans le miroir chaque matin.
Il faut accepter que tout a une fin,
que la vie aussi s’épuise,
savoir dire adieu à ceux qui s’en vont,
et chérir ceux qui sont déjà partis.
Il faut pleurer jusqu’à se vider,
jusqu’à sécher de l’intérieur,
pour qu’enfin puissent éclore
de nouveaux sourires,
d’autres espoirs,
et des rêves neufs.
© Alejandro Jodorowsky Prullansky
Se choisir - Marie-Pauline Chassé et de Maud Albertini
On peut passer des années à fonctionner de façon
à ce que ceux qui nous entourent soient heureux.
On peut passer une vie à satisfaire les autres
jusqu’à ce qu’il ne nous reste plus rien.
On a tout donné.
Notre énergie, notre pouvoir
et même notre identité.
Oui, on peut donner notre identité aux autres
par peur de déplaire, peur d’être seul
et de ne pas être aimé.
Le jour où on décide de quitter notre rôle de sauveur
et qu’on réalise qu’il ne nous reste plus rien,
se retrouvant la plupart du temps avec un corps malade
et une âme meurtrie, on flanche.
On tombe de haut.
On essaie de se relever, en vain.
Puis, on se remet en question.
On ressent une urgence à l’intérieur.
C’est comme un compte à rebours qui s’enclenche
et qui nous dit qu’on doit se choisir à tout prix,
sinon, on risque d’en crever.
C’est difficile, mais on doit le faire.
On doit SE CHOISIR !
Une fois notre décision prise, une bonne partie de ceux
qui nous entourent se sauvent en courant.
On leurs fait peur.
On passe pour des illuminés, des « sans cœur »
parce qu’on a décidé de se mettre en priorité.
Mais pourquoi réagissent-ils ainsi ?
Parce qu’ils ressentent profondément
qu’ils ne pourront plus nous contrôler.
Ils n’auront plus le pouvoir sur nous
et ils nous font passer pour des égoïstes
de prendre soin de nous, espérant nous faire sentir coupables
pour redevenir ce qu’on était avant, soit une victime…
C’est clair.
Ces personnes ne nous aimaient pas pour qui nous étions,
mais pour ce que nous faisions pour elles.
Nous avons alors une décision à prendre.
C’est elles ou c’est nous !
© Marie-Pauline Chassé & de Maud Albertini
"Être libre ne signifie pas faire ce que l’on veut,
mais être libre signifie de se donner le droit d’être qui l’on est
sans ne plus avoir besoin de se déguiser à être quelqu’un d’autre"
© Maud Albertini
Je laisse partir tout ce qui ne me correspond plus
Je laisse partir tout ce qui ne me correspond plus.
Je laisse partir mes anciennes croyances
basées sur la peur ou la culpabilité.
Je laisse partir tous les chagrins et
toutes les déceptions de mon enfant blessé.
Je laisse partir toute personne ne vibrant plus
à la même fréquence que moi.
Je laisse partir les faux-semblants
(les miens et ceux des autres).
Je laisse partir l’espoir que ça ira mieux « demain »
et j’accepte que ce que je cherche
est déjà dans le « maintenant ».
Je laisse partir toute partie en moi blessée,
détruite et souffrante.
Je laisse partir ma noirceur et je laisse
rentrer la lumière de guérison à la place.
Je laisse partir tous les espoirs que j’avais construits
et tous les projets qui n’ont jamais marché
pour m’ouvrir à de nouvelles propositions
plus adaptées à ce que je suis devenu/e.
Je laisse partir toute distorsion en moi,
toute partie non alignée et malade.
Je laisse partir le chagrin de tous mes ancêtres
que j’avais invité à garder en moi,
portant dans mon propre corps,
comme une sépulture, leurs mémoires déchirées
au nom de la fameuse « loyauté familiale ».
Je laisse partir toutes les culpabilités
de mes anciens karmas parce que je choisis
de me pardonner au lieu de me punir.
Je laisse partir le désarroi
et les peurs de mon enfant intérieur
en m’occupant de lui donner ce qu’il n’a jamais reçu.
Je laisse partir la tristesse
pour la remplacer par la joie.
Je laisse partir le désespoir
pour me nourrir d’espoir.
Je laisse partir l’intolérance et l’impatience
et les remplace par la sagesse et le détachement.
Je laisse partir toutes mes peurs
pour les remplacer par tout l’amour qui m’habite.
© Maud Albertini
Votre corps physique vous montre exactement où vous en êtes et ce que vous avez à laisser partir - Maud Albertini
Les douleurs de votre corps sont le signe indéniable
qu'il ne veut plus être maltraité, ignoré par vous.
Il va tenter de se purger d'une force incroyable,
que vous soyez d'accord ou non, conscient ou non.
Partout où il y a un manque d'amour en vous,
votre corps va vous le montrer,
en vous envoyant des signes particuliers à vous,
et en espérant que vous pourrez le décoder,
à défaut de le comprendre immédiatement.
Il va commencer à rejeter des aliments jadis acceptés.
Il va tenter de réagir à vos anciens vêtements,
en ne supportant plus la texture, ou la forme
(trop serrés, petits ou trop larges, pas assez ajustés
et conformes à ses besoins).
Il va tenter de nettoyer vos organes avec des nausées,
des problèmes digestifs, des douleurs articulaires chroniques,
des problèmes de peau récurrents.
Il va faire tout ce qui est en son pouvoir
pour attirer votre attention afin que vous écoutiez vraiment
de quoi il a maintenant besoin.
Les émotions ont précédé les symptômes physiques
depuis bien longtemps, mais si elles n'ont pas été entendues,
elles passeront le relais au corps qui,
lui-même, attirera votre attention dans les "mal à dit"
et cela dans les couches de plus en plus profondes de votre être (cellules)
Servez-vous de votre meilleur ami, votre corps,
pour vous soigner et en lui demandant
ce qui lui ferait vraiment du bien.
S'il a mal, tentez des nouveaux changements,
expérimentez, à défaut faites-vous aider,
mais personne, mieux que vous ne pourra ressentir
la détresse et le chagrin de votre corps et y remédier.
Et ce dont votre corps a le plus souvent besoin en ce moment,
c'est de votre attention, de votre compassion,
de votre écoute, de votre bienveillance à son égard
et surtout de votre Amour.
© Maud Albertini
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dans le menu latéral : Pensées Colligées
"Les mots pour les maux"
DISPOSITIFS D'ALERTE ET DE SECOURS - VIOLENCES CONJUGALES
DISPOSITIFS D'ALERTE ET DE SECOURS
Qu'elles visent un homme ou une femme,
les violences conjugales sont punies par la loi
(physiques, psychologiques ou sexuelles)
et réprimées par l'article 222-13 du Code Pénal.
Il s'agit des violences commises au sein des couples mariés,
pacsés ou en union libre.
Si vous êtes victime et que vous signalez les faits,
vous pouvez être aidé et protégé.
Définition de la violence conjugale :
Le terme conjugal s'applique à un couple.
Il peut s'appliquer à une relation dite continue,
brève ou même en l'absence de cohabitation.
Quelles sont ces violences ?
- les violences physiques : bousculade, coup,
mutilation, strangulation, etc. ;
- les violences psychologiques : chantage, dévalorisation,
harcèlement, humiliation, intimidation, etc. ;
- les violences verbales : cris, insultes ;
- les violences sexuelles : rapport sexuel ou pratique non consentie ;
- les violences dites économiques et/ou administratives : confiscation d'argent,
des papiers d'identité, empêcher de travailler ;
- les violences cyber : via la messagerie, le téléphone,
les tchats ou les réseaux sociaux, etc.
Que faire en situation d'urgence ?
1 - Vous pouvez contacter le 17 ou utiliser le 114 par sms
si vous ne pouvez pas parler du fait d'un danger, d'un handicap.
Vous pourrez ainsi communiquer par écrit avec votre interlocuteur.
Si vous optez pour un échange par SMS,
anticipez le problème éventuel de sonnerie soudaine
ou sons du clavier de votre téléphone
qu'il vous faudra mettre en sourdine
si la situation le demande.
2 - Vous pouvez contacter en urgence le 112
dans un des pays de l'Union Européenne
Ces numéros ne doivent être utilisés qu'en cas d'urgence
et lorsqu'une intervention rapide est attendue.
Ce qui induit que vous ne devez pas les utiliser
pour signaler un délit qui s'est déroulé
plusieurs jours auparavant par exemple.
3 - Vous pouvez également alerter le 15 (SAMU) ou les pompiers
si vous avez besoin de soins médicaux urgents
suite à des actes de violences conjugales.
4 - Vous pouvez appeler le SAMU SOCIAL au 115
pour obtenir de l'aide si vous avez dû quitter votre domicile
à la suite de violences conjugales.
5 - Vous pouvez télécharger l'application « APP-ELLES »
(site https://www.app-elles.fr/)
Cette application permet d'alerter jusqu'à 3 contacts de confiance
préalablement enregistrés.
6 - Alerte pharmacie :
Toute personne victime de violences conjugales
a également la possibilité de se signaler, à tout moment,
auprès de son pharmacien qui contactera les forces de l'Ordre
(dispositif dont on a moins connaissance, mais qui existe).
Chaque victime ou chaque proche de la victime
(famille, amis, voisins, collègues…)
peuvent aussi alerter un pharmacien à tout moment.
Signalement de violences sexistes et sexuelles :
1 - Vous pouvez appeler le 3919 (numéro gratuit et anonyme)
à destination des victimes de violences sexistes et sexuelles,
de leur entourage et des professionnels concernés.
Depuis le 30 août 2021, le 3919 est accessible
24 heures sur 24 et 7 jours sur 7
concrétisant l'engagement pris par le Gouvernement
lors du Grenelle des violences conjugales.
Le 3919 constitue un maillon essentiel
pour favoriser la libération de la parole,
mieux repérer les victimes et leur permettre
de se mettre à l'abri ou de porter plainte.
Il n'est pas un numéro d'urgence.
C'est une ligne anonyme et les entretiens sont uniques,
il n'y a pas de suivi.
A savoir : votre appel ne sera, en principe, pas traçable
et n'apparaîtra pas sur la facture téléphonique,
ni dans votre historique d'appels pour garantir
la confidentialité de votre signalement.
Si toutefois, vous souhaitez être rassuré,
vous pouvez vous renseigner auprès de votre opérateur
ou bien appeler avec un autre téléphone,
celui d'un proche par exemple,
il n'y aura aucune répercussion financière.
Attention : le numéro 3919 n'est pas joignable en numéro caché.
C'est une ligne nationale depuis toute la France métropolitaine et les DROM.
Lorsque vous appelez le 3919, il est recommandé
d'être dans un environnement sûr car vous devez être à l'aise
et dans de bonnes conditions.
Selon la situation et l'échange, l'appel peut durer.
Il est donc important d'avoir évalué les risques
autour de vous (présence de l'auteur des violences, d'un tiers
qui ne vous met pas à l'aise, de vos enfants, etc).
C'est un temps qui permet d'évaluer votre relation
et que vous avez le droit de vous octroyer et auquel, vous devez donner une vraie valeur.
Il est un temps pour vous !
En plus du français, vous pourrez être accueillie
dans plus de 200 langues différentes grâce à ISM interprétariat.
Une troisième personne traductrice est présente dans ce cas de figure.
2 - Vous pouvez signaler votre situation sur internet
via la plate-forme dédiée qui fonctionne tous les jours sans exception,
24h/24h avec un tchat non traçable :
La plate-forme : https://www.arretonslesviolences.gouv.fr/
Le tchat gratuit : http://www.commentonsaime.fr/
Lien web https://www.masecurite.interieur.gouv.fr
pour entrer en contact en ligne et être orienté en temps réel.
3 - Le dépôt de plainte :
(Au Commissariat ou Brigade de Gendarmerie)
Toute victime d'une infraction peut déposer une plainte à la police,
à la gendarmerie ou au procureur de la république.
Il est à noter qu'on ne peut pas refuser de prendre une plainte,
la personne qui accueille n'étant pas juge de sa validité.
Si elle se montre réticente à enregistrer la plainte,
Il faut demander sur place à ce que le Parquetier
(qui est le magistrat du parquet) soit immédiatement contacté.
Bon à savoir : Une main courante ne suffira pas
pour engager une enquête à des fins de poursuites
vis à vis de l'éventuel auteur de l'infraction,
elle ne servira qu'à dater, par écrit, l'événement dans le temps.
https://www.onnejouepasaveclessentiments.fr/
Rencontre avec la maladie - Jacques Salomé
Tomber malade, entrer en maladie
ne peut être le fait du hasard,
ni celui d’un effet du destin,
encore moins le résultat d’un concours
de circonstances fâcheux…
C’est un langage qui parle en nous de nous.
Et peut être surtout de l’indicible,
quand le silence des mots réveille
la violence des maux.
Ce peut être le réveil d’une blessure de l’enfance,
la réactivation d’une situation inachevée
que l’on n’a pas écoutée en son temps !
Ce peut être l’hémorragie affective
d’une séparation imposée,
la violence d’une rupture non souhaitée,
la perte d’un être chair et cher !
Ce peut être encore l’expression d’une fidélité,
la mise en œuvre d’une mission de réparation
à l’égard d’ascendants.
Ou plus simplement parfois,
la manifestation d’un conflit intra personnel
dont le seuil de tolérance est atteint.
Être malade est une invitation bouleversante
de notre corps à mieux nous entendre.
Une sollicitation à mieux écouter la relation
parfois disqualifiante que nous avons avec lui.
Une invitation à se respecter vis à vis d’autrui,
et surtout face aux personnes aimées.
Une incitation à ne plus se laisser définir,
un signal pour oser entendre
et nommer l’innommable,
pour crier l’insupportable,
pour émerger enfin du silence,
pour accepter de changer de vie.
© Jacques Salomé
2025 : Take time for yourself !
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi,
le passage au 1er janvier est bien plus
qu'un simple changement de date du calendrier.
C'est comme un besoin de renouveau, mais aussi,
une sacro-sainte chance d'acquérir un tout nouveau compteur
et pouvoir le relancer de zéro…
C'est un vrai nouveau MOI en marche
à qui se donne les moyens de le lancer !
C'est également le temps où l'on ressent le besoin
de laisser derrière soi toutes les épreuves et les chagrins
de l'année passée pour PERMETTRE d'accueillir des jours plus lumineux.
L'important est à notre portée :
Celui de NOUS débrancher à tout ce qui nous empêche
de nous CONNECTER à l'essentiel… Notre MOI !
Et si pour commencer, on décidait de savoir cultiver notre jardin ?
Audrey Hepburn a si joliment dit :
« Planter un jardin est croire en demain ! »
Savez-vous qu'accueillir, par exemple, une plante « porte-bonheur »
dans son jardin à cette période est en plus
une tradition qui gagne en popularité ?
Non seulement, cela apporte une touche
de verdure bienvenue au cœur de l'hiver, mais cela symbolise
l'énergie positive et les nouveaux départs.
Mais me direz-vous, pour croire en demain,
quelle plante choisir ?
De nombreuses variétés de plantes
évoquent la chance et la prospérité,
mais une se distingue en particulier.
Il s'agit du houx.
Parce qu'on n'y pense pas souvent au houx, hein ?
Pourtant, avec ses feuilles persistantes et ses baies d'un rouge vif,
le houx ne se contente pas d'être décoratif.
Il est chargé de symboles qui en font un choix idéal
pour accueillir la nouvelle année !
Le houx est une plante porte-bonheur aux mille vertus,
un symbole ancestral de protection et de chance.
Depuis l'antiquité, il est même considéré comme une plante magique
capable d'éloigner les mauvais esprits et d'attirer la chance.
Les Celtes, quant à eux, lui attribuaient un pouvoir protecteur
et l'utilisaient dans leurs rites pour marquer le passage des saisons.
Le houx est ainsi devenu un symbole de résilience
grâce à son feuillage éclatant qui reste verdoyant
même sous les frimas de l'hiver.
En outre, il est rustique, se prête à divers styles
en ville ou en campagne, il supporte les basses températures
et demande peu d'entretien.
Il suffit de lui choisir un emplacement bien drainé
et légèrement ombragé qui lui permettra de prospérer en toute simplicité !
Petit conseil : Privilégiez les espèces autochtones
car elles s'intègrent mieux aux écosystèmes locaux.
Et si vous souhaitez des baies, veiller à planter au moins
un pied mâle et un pied femelle car le houx est une plante
dite dioïque qui nécessite la présence des deux sexes pour fructifier.
Il suffit de creuser un trou suffisamment large
pour accueillir les racines sans les comprimer,
d'ajouter du compost pour enrichir le sol,
de respecter une distance entre chaque pied
(si vous optez pour plusieurs pieds
qui pourront se développer pleinement sans concurrence)
et d'arroser généreusement après la plantation.
Il suffira enfin de réduire les apports d'eau
une fois que la plante sera bien établie.
Bref, rien de compliqué !
Enfin, au delà de son esthétique,
le houx offre des bienfaits écologiques.
Il permet de fournir un abri et de la nourriture à la faune,
notamment aux oiseaux qui raffolent de ses baies en hiver.
Planter un houx, c'est ainsi contribuer à la biodiversité
tout en embellissant votre jardin !
Chaque fois que vous apercevrez votre houx dans le jardin,
il vous rappellera LE VOEU de vos intentions pour l'année.
Celui de votre persévérance, votre croissance et vos espoirs.
Le regarder vous rappellera aussi toute la force
et la résilience qui sont en vous.
Il vous invitera à RALENTIR,
à DEBRANCHER et apprendre dans la sagesse
d' ACCORDER PLUS D'ATTENTION à votre environnement.
Voilà, en prenant soin de cet arbuste planté par vos soins,
vous allez prendre également soin de vous
en cultivant la patience et le bien être.
Et comme toujours
"avec ou sans musique"
pour vous accompagner …
Alors avec du retard mes Anges, pour cette année 2025,
je viens vous adresser, à tous, où que vous soyez,
mes vœux de bonne et heureuse année !
Je vous souhaite LE VOEU de la santé,
autant mentale que physique (eh oui le mental
est très important aussi
et il faut en prendre soin),
pour que vous ayez, à tout moment de cette année,
tous les choix de pouvoir « PERMETTRE ».
Je vous souhaite LE VOEU de permettre
« l'intensité de vous accorder plus d'attention »
autrement dit VOUS ACCORDER le ME TIME !
Je vous souhaite LE VOEU de permettre
l'expérience en faisant le choix d'un porte bonheur
devenir le gardien de vos bonnes résolutions.
Je vous souhaite aussi LE VOEU de permettre
d'apprendre à VIVRE EN CONSCIENCE.
Je vous souhaite LE VOEU de permettre
d'être de plus en plus vigilant pour vivre le présent
et pour entrer à PLEINE VIE dans l'instant qui se présente.
Je vous souhaite LE VOEU de permettre
d'avoir les sens en éveil, d’agrandir le regard,
d'amplifier la palette de vos goûts,
de vous étonner et de vous EMERVEILLER !
Je vous souhaite le VOEU de réapprendre
à ENTRER DANS TOUS VOS POSSIBLES
dans le monde tout proche, dans ce monde qui vous entoure
et que vous ne voyez plus ou ne regardez plus !
Souvenez vous mes Anges que la seule assurance
à laquelle on ne pourra jamais souscrire et être remboursé,
c'est celle de l'émotion, des souvenirs, des objets, des parfums...
2025 : TAKE TIME FOR YOURSELF !
© 2025 - VP - On ne joue pas avec les sentiments
LIVRE D'OR
Comme quoi tout arrive
à ceux qui ne lâchent rien ...
Alors pour répondre enfin aux demandes
formulées par certains d'entre vous,
voilà on y est,
je lance aujourd'hui le livre d'Or,
le fameux livre d'Or de
"On ne joue pas avec les Sentiments"
(d'APERTO LIBRO NULLA DIES SINE LINEA) !
Il servira de recueil
pour inscrire vos témoignages,
mais aussi des encouragements
et pourquoi pas des félicitations ?!
Toute idée (ou thème à aborder)
peuvent aussi être proposés
dès lors qu'ils viennent enrichir
les articles déjà ici publiés.
Grâce à lui et ce lien supplémentaire,
j'espère de tout mon cœur
pouvoir échanger avec vous mes Anges
et prolonger ainsi l'aventure
que j'ai lancée en décembre 2014.
D'avance, un très très grand merci
à toutes celles et ceux
qui viendront ici me laisser une trace
de leur plume et de leur passage...
A bientôt et au grand plaisir
de vous lire mes Anges !
Se faire ghoster
LE "GHOSTING" ou se faire ghoster
Sans doute en avez-vous déjà entendu parler.
Mais qu'est-ce donc que le ghosting ou se faire ghoster ?
Alors, pour dire simple, ghoster quelqu'un,
c'est tout simplement arrêter de lui parler,
du jour au lendemain et sans donner d'explication.
Autrement dit, c'est faire le mort.
Ce terme est issu de l'anglais « Ghost »
qui signifie Fantôme.
Sauf que ce comportement brutal et blessant
n'est pas toujours compréhensible.
Mais, il semblerait que des chercheurs américains
auraient peut-être identifié la raison pour laquelle
certains individus ont recours à cette technique
particulièrement expéditive et surtout cruelle.
En fait, la plupart des personnes
qui utilise lâchement le ghosting,
c'est parce que c'est simple, facile et pratique.
C'est surtout très égoïste.
Cela fait également preuve d’immaturité
en évitant de devoir se lancer dans "une conversation d'adultes"
qui pourrait être conflictuelle voire de devoir se justifier.
Bref, ghoster, c'est lâche, très très lâche !
"Il est important d’être ouvert et honnête
avec vos partenaires de rencontre
au sujet de vos sentiments et de vos intentions,
car cela permettra d’éviter toute blessure et confusion."
© Janneke M. Schokkenbroek
Force est de constater que se faire ghoster
fait, de plus, physiquement et psychologiquement très mal.
Se faire ghoster, du jour au lendemain,
provoque une douleur physique réelle et certaine.
Selon une étude réalisée en 2011 par le P.N.A.S.
(Proceedings of the National Academy of Sciences),
lorsqu'on montre une photo d'une personne qui en a ghosté une autre,
la région du cerveau qui s'active est la même
que celle de la douleur physique d'où cette sensation d'avoir mal.
De plus, son taux d'anxiété sera également plus développé.
Ce qui en résulte est de la violence émotionnelle dite
passive-agressive ou encore appelée cruauté émotionnelle.
Il n'y a donc rien de plus cruel de ne pas avoir d'explications
pour pouvoir fermer une porte et,
libérée de celle-ci, se retrouver, pour l'avenir,
en capacité d'en ouvrir une autre.
Statistiquement, les femmes seraient davantage concernées.
Ce qui induirait une perte de confiance en elles,
en plus de créer de l'incompréhension.
Incompréhension qui, elle-même, se traduit
par des pensées obsessionnelles, mais également
plus gênant des comportements à caractère compulsifs.
Ainsi, ce manque d'explications devient tellement obsédant
que les victimes sont poussées frénétiquement
à consulter leurs téléphones dans l'espoir d'un message,
du moindre signe…
Leur vie s'en trouve littéralement suspendue.
Être ghosté(e), c'est ainsi un rapport de force qui s'instaure
car le silence devient insupportable pour la personne qui le subit.
Cela peut aller du téléphone comme le besoin
de consulter régulièrement les réseaux sociaux (Facebook…).
Vous l'aurez compris, un ghoster utilise le silence
pour avoir à éviter lâchement une discussion
et surtout une confrontation.
Donner des explications à l'autre sur son comportement
n'est nullement sa priorité et c'est en fuyant volontairement
qu'il lui fait porter, en plus, le poids de sa lâcheté.
Bien sûr qui ne serait pas tenté
dans une telle situation (et n'en tenant plus)
d'envoyer un message « au ghoster » ?
La victime pense légitiment que cela pourrait l'aider
à vider son sac, voire même, lui faire du bien sur le moment.
Malheureusement, il ne faut pas attendre
le miracle d'une réponse car il n'y aura sans doute aucun écho…
Le ghosting est donc dans sa substance un procédé
qui prive la victime de toute possibilité de comprendre
ce qui n'a pas fonctionné dans une relation.
Les questions tournent en boucle, oppressent.
La victime, dévorée par ses questions sans réponse,
finit même par se sentir fautive
à en occulter totalement que la personne qui ghoste
est la principale responsable.
Être adulte et dans le respect de l'autre, et ce,
indépendamment des circonstances ou des torts,
demande une explication pour libérer ce dernier.
Constat :
De plus en plus de relations aujourd'hui
se terminent par un ghosting.
Il s'agit d'un véritable procédé toxique et qui risque fort
de se développer davantage dans les années à venir.
Pourquoi ?
La principale raison est simple et se renforce
via les applications de rencontre ou les réseaux sociaux.
Une multitude de possibilités offertes…
Un catalogue inépuisable qui se renouvelle à l'infini…
Tout cela donne l'impression de ne jamais trouver réellement
ce qu'on s'imagine chercher et envoie inlassablement
le signal tronqué que "l'herbe paraît toujours plus verte ailleurs".
D'où la zappe facile, sans la moindre empathie,
sans le moindre ressenti.
En un instant où tout bascule,
où la situation reste sur les bras de la victime ghostée…
"Ne jamais faire à l'autre ce que l'on aimerait
pas que l'on nous fasse !"
Ghoster peut avoir de graves incidences :
Ce réel déni de l'existence de l'autre peut entraîner
des sentiments profonds de tristesse et d'inquiétude
voire installer insidieusement en lui une distance émotionnelle.
La personne qui en est victime peut avoir
des difficultés à communiquer et se trouver en incapacité
de s'engager à nouveau, marquée par cette cruelle expérience.
A cela s'ajoute que si la personne ghostée
n'est pas prête à pardonner et à laisser le passé derrière elle,
il est peu probable que la relation puisse être un jour rétablie.
Car curieusement (mais rarement), la personne qui ghoste
peut aussi aimer la personne qu'elle fuit,
sauf que la peur de devoir s'expliquer
et de se confronter à l'autre l'emporte sur le bon sens.
L'adepte du ghosting dans le cadre d'une relation "amoureuse"
cherche surtout le moyen de conserver
des relations « superficielles » et ne cherche qu'à papillonner…
Pour lui, c'est même un jeu, l'engagement sur le long terme
ne faisant absolument pas partie de son plan.
Attention, le ghosting est également une technique
utilisée par le Pervers Narcissique ;
son comportement peut être violent, irrespectueux
voire sadique du fait d'un égocentrisme cruel.
Le Pervers Narcissique est le pire puisqu'il jubile,
quant à lui, de la situation.
Faire du mal le rassure dans son besoin de puissance.
D'ailleurs, il ne cherche pas à bloquer sa victime
sur les réseaux sociaux et s'amuse à publier des « messages »
afin que celle-ci puisse les lire.
Pour lui, plus le supplice du silence dure,
plus il savoure ces moments de jouissance.
Enfin, la technique du ghosting ne se limite pas
aux relations "amoureuses".
Cette violence psychologique peut être subie
en amitié comme en famille.
Personne n'est prisonnier d'une relation.
Mais, encore faut-il être en adéquation avec ses actes
et ce que l'on dit.
L'autre a le droit de savoir.
Et peu importe la raison qui pousse celui à partir.
Au fond, il ne demande que de l'honnêteté à celui
qui doit faire face, avec maturité, à ses responsabilités.
Ignorer l'autre, c'est le mépriser...
Rester honnête et assumer ses choix,
aussi difficiles soient-ils, nous rajoute de la valeur.
Certes, cela demande du courage, mais cela libère
notre esprit et le cœur de celui ou celle
que nous avions pourtant à un moment choisi.
"La mémoire ne garde que l'instant"
© Gaston Bachelard
Pour une victime, pour son amour-propre,
ne pas s'accrocher et se faire plus de mal en énergie dépensée !
Le manque de respect est le plus douloureux des affronts.
Un ghosteur peut même revenir, même longtemps après,
et comme par hasard, avoir cette fois,
faute d'explication à donner
des excuses toutes trouvées.
Le Pervers Narcissique est machiavélique.
Il revient à la charge vivant de soumission
et d'emprise sur sa victime.
Il ira jusqu'à retourner la situation
à son avantage pour la lui injustement reprocher !
Qu'elle soit consciente ou inconsciente,
Ghoster une personne reste de la manipulation mentale
car la porte du doute sitôt entrouverte ne se refermera jamais...
© 2024 - VP - On ne joue pas avec les sentiments
La blessure émotionnelle de rejet - Marie Chauderon
LA BLESSURE ÉMOTIONNELLE DE REJET
Une personne qui porte une blessure d'âme du rejet
en blessure fondamentale a du mal à créer le lien.
Elle a du mal à s'engager, à aller vers l'autre.
Elle a beaucoup de mal avec le contact.
Bien souvent, elle n'est pas tactile,
pas démonstrative, pas expressive.
Elle ne parle jamais de ses émotions
ni de ses sentiments.
Elle peut paraître distante, froide.
Elle peut sembler ennuyeuse, éteinte,
transparente, voir inexistante.
Absente.
Elle est silencieuse et solitaire.
Elle porte avec elle sans cesse
sa tristesse, sa mélancolie.
Elle est un peu voûtée
comme pour s'excuser d'exister.
Elle est habillée toujours de couleurs sombres
pour éviter d'attirer le regard.
Par protection, l'inconscient a pris le pouvoir de sa morphologie.
Sa maigreur lui permettra ainsi
d'être moins visible des "prédateurs".
Elle fait toujours les choses seule.
Elle ne demande jamais l'aide de personne.
Depuis toute petite, depuis qu'elle a senti
qu'elle n'était pas désirée, qu'elle dérangeait,
qu'elle n'avait pas sa place,
elle s'est enfermée dans son Monde et depuis,
elle fait tout pour ne pas se faire remarquer.
Elle est extrêmement timide.
Elle n'a pas connu l'échange
du regard sécurisant avec sa mère
lors de ses premiers mois d'existence.
Elle n'a senti que rejet et hostilité.
Elle n'a pas vibré non plus
la reconnaissance agréable des visages familiers.
Elle n'a pas été rassurée dans ses peurs et ses inquiétudes.
On n'a pas joué avec elle.
Elle était là, laissée pour compte.
Depuis toute petite, depuis ses premiers mois,
elle apprend toute seule à trouver ses ressources en elle
pour apprivoiser tant bien que mal
toutes les sensations et émotions de son Monde Intérieur.
Si vous avez une connaissance, un partenaire,
un collègue de travail qui vibre cette blessure,
sachez que si vous voulez préserver le lien,
il est essentiel de respecter son rythme,
de ne pas lui mettre la pression.
Aussi, ne la jugez pas.
Elle a déjà énormément souffert.
Elle fait comme elle peut.
Personne ne lui a appris à Être.
C'est ce qu'on lui a toujours reprochée: Être.
De manière consciente ou inconsciente.
Évitez de trop solliciter une personne
qui a la blessure d'Âme du rejet
en blessure fondamentale
car elle se sentira très vite
envahie, "agressée", étouffée.
Elle s'en ira.
N'oubliez pas qu'elle n'a pas appris à créer le lien.
Par protection, elle a plutôt appris à se couper du lien,
celui-ci étant bien trop douloureux.
Ne lui en voulez pas si elle ne vous appelle pas,
si elle ne prend pas de vos nouvelles.
Ce n'est pas contre vous.
C'est juste que ça ne fait pas partie de son schéma.
C'est la blessure du rejet qui veut ça.
Depuis toute petite, elle est seule.
Face à trop de rejet bien trop souffrant,
elle s'est coupée du Monde extérieur.
C'était sa seule échappatoire pour moins souffrir.
Elle n'attend plus rien de ce Monde Extérieur.
Elle le fuit.
Son silence ne veut absolument pas dire
qu'elle ne vous aime pas.
Seulement elle a toujours fait sans contact.
Elle a appris bien malgré elle à ne pas en avoir besoin.
Du coup, aujourd'hui, elle n'y songe même pas, ou si peu.
Elle sait trop combien ce lien est dangereux,
douloureux et qu'il n'attire que rejet.
C'est ce qu'elle a toujours connu enfant.
Ce faisant, elle continuera de le fuir.
Rappelez vous qu'une personne
qui porte en elle la blessure d'Âme du rejet
en blessure fondamentale n'a jamais vécu
la fusion avec sa mère ni quiconque autre personne.
Elle a grandi dans sa solitude.
Si vous l'étouffez, elle fuira.
Ce n'est pas contre vous,
c'est la blessure c'est tout.
Ne mettez jamais la pression a une personne
qui a la blessure d'Âme du rejet.
Vous la perdriez.
Laissez lui du temps pour venir à son rythme.
Si vous tenez à elle, soyez patient.
Vous l'aiderez ainsi à apprivoiser ses peurs.
© Marie Chauderon
Praticienne en Psycho-Énergétique
Mais qu'est-ce que "Le rejet" ?
Le dictionnaire donne plusieurs définitions :
Expulser – Écarter en refusant – Repousser
Intolérance – Ne pas admettre – Évacuer
Foncièrement, beaucoup de personnes ont de la difficulté
à faire la différence entre rejeter et abandonner.
Abandonner quelqu'un, c'est s'éloigner de lui
pour autre chose ou pour quelqu'un d'autre
alors que rejeter quelqu'un, c'est le repousser,
ne pas vouloir l'avoir à ses côtés ou dans sa vie.
Celui qui rejette utilise l'expression « je ne veux pas »
alors que celui qui abandonne dit plutôt : « Je ne peux pas ».
Le rejet est une blessure très profonde,
car celui qui en souffre se sent rejeté dans son être
et surtout dans son droit d'exister.
Parmi les cinq blessures,
elle est la première à se manifester :
elle se présente très tôt dans la vie d'une personne.
La blessure de rejet est vécue avec le parent du même sexe.
Lorsqu'on se reconnaît dans la description d'une personne qui se sent rejetée,
ceci veut dire que nous avons vécu ce rejet
avec le parent du même sexe.
C'est ce parent qui a contribué le premier
à éveiller la blessure déjà existante.
Il est alors normal et humain de ne pas l'accepter
et de lui en vouloir au point de le haïr.
Le parent du même sexe a pour rôle de nous apprendre à aimer,
à nous aimer et à donner de l'amour.
Le parent du sexe opposé nous apprend
à nous laisser aimer et à recevoir de l'amour.
En n'acceptant pas ce parent, il est aussi normal
d'avoir décidé de ne pas l'utiliser comme modèle.
Si on se voit avec cette blessure,
cette non-acceptation explique nos difficultés
à s'accepter et à s'aimer, étant du même sexe que ce parent.
Pour aller plus loin :
"Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même"
(de Lise BOURBEAU)
New Year New You !
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C'est reparti, mes Anges,
il y a quelques jours,
un nouveau compteur vient d'être activé et relancé !
L'occasion de se dire
que les années défilent à une vitesse folle et que,
seconde après seconde, inéluctablement, notre compteur,
enclenché dès notre naissance, nous est défalqué.
Alors qu'allons nous faire de cette année en 8, le symbole de l'infini ?
Qu'allons nous faire de ces 365 jours (352 à ce jour)
qui nous ont, par chance, encore été donnés ?
Va t'on se projeter, encore et encore ?
Sinon de vouloir inconsciemment vieillir toujours un peu
dans l'espoir de vivre autre chose
et/ou
de courir après un hypothétique but
au lieu de simplement savoir profiter de l'instant présent
où le monde est à notre portée !
Sauf qu'en réalité, à vouloir ce qu'on pense manquer,
on passe simplement à côté de l'essentiel,
avec pour toile de fond, le sentiment amer
d'être constamment frustré.
Alors pour moi, c'est décidé,
aujourd'hui et maintenant,
je DÉCIDE et permets de m'arrêter !
Je change de perspective
et je remets mon curseur bien au centre !
Je DÉCIDE d'ignorer les injonctions multiples et variées
pour lesquelles, bombardés de toute part,
nous sommes tenus de nous conformer !
Je DÉCIDE, quitte même à apprendre, de dire NON,
de refuser de rentrer dans un moule
et/ou
me laisser cloner dans une image subliminale
constamment plébiscitée !
Je DÉCIDE de ne plus rester dans l'ombre
au risque de n'être personne, sinon
de me couper de moi même !
Je DÉCIDE d'opter pour le vœu infini et sacré
d'être moi-même et de le cultiver !
Je DÉCIDE de bonifier, jour après jour, le capital,
qui depuis ma naissance m'a été personnellement confié !
Je DÉCIDE de garder le cap fixé
et avoir le contrôle sur chaque minute écoulée
dès lors que ma santé le permet !
Je DÉCIDE de chérir ma liberté d'être,
dans tout ce qu'il m'est possible d'explorer
avec courage, sans contrainte, entrave et projets arrêtés !
Je DÉCIDE de m'ancrer, ici et maintenant,
pour ne plus me laisser embarquer par un cerveau
téléguidé ou conditionné vers un futur
qui ne m'appartient pas voire ne m'appartiendra jamais !
Je DÉCIDE de vivre dans l'intensité et par ma seule volonté,
j'augmente ma fréquence vibratoire de tout ce que je choisis
d'être en droit juste de réaliser,
seul ou accompagné, pour me gorger animé d'émotions décuplées
et ainsi me rapprocher du bonheur que j'aurai décrété !
Oui mes Anges, profitez du moment présent,
de chaque minute qui vous est donnée
car ce temps décompté ne reviendra jamais.
L'avenir, qui peut dire s'il sera meilleur ou peut être pire,
sauf qu'à cet instant, nous sommes bel et bien là !
Regardons autour de nous et tout ce qui se passe...
Ouvrons nos sens et tournons nous vers la lumière,
celle du soleil et appliquons nous à faire rayonner
celle que "solairement" nous allons dégager !
Faisons le maintenant, pas plus tard, pas demain,
car ce précieux instant nous appartient
alors que demain, nous n'en savons rien !
Et ne perdons plus notre temps
à tenter de convaincre les autres de notre valeur
ou chercher dans le regard de l'autre son approbation.
S'ils ne la voient pas, c'est que tout simplement, ils ne la méritent pas…
Ne perdez jamais non plus votre tranquillité d'esprit
face à des gens qui sont en guerre contre eux-mêmes
ou qui vous empêchent constamment de vous épanouir.
Après tous ces mois de silence faute de disponibilités,
j'envoie, à cette occasion, de l'amour à tous ceux
qui font de leur mieux pour guérir de quelque chose
dont ils ne veulent pas parler.
Ne nous laissons plus aspirer par l'espace,
ni par la spirale du temps, mais égrainons,
avec bonheur et saveur, chaque battement seconde
et connecté de notre cœur !
Il y a deux jours, nous étions
le 11 janvier 2024 (Portail énergétique 1.1.1).
Ce fut une journée puissante sous les signes de :
« l'alignement, transformation,
métamorphose, miracle,
manifestation et magie »
2024 (888) Le chiffre 8 en raison de sa forme
est associé à l'infini couché sur le côté.
Il symbolise l'équilibre entre les forces opposées
telles que le matériel et le spirituel
ainsi que l'action et la réaction…
Le chiffre 8 peut être aussi perçu
comme un rappel de l'univers quant à l'importance
d'avoir un équilibre dans notre vie.
Il contient une vibration énergétique puissante !
N'oubliez jamais que tout se décide à travers vous...
Et toute perception face à un événement
est conditionnée par notre esprit
et l'angle de vue focus donné !
Alors à tous mes Anges,
je viens vous souhaiter du fond du cœur
une très belle et merveilleuse année 2024 !
© VP - 2024 - On ne joue pas avec les sentiments