Nos réactions parlent toujours de nos blessures
Nos réactions parlent toujours de nos blessures © Diane Gagnon
Nous nous surprenons parfois nous-mêmes
dans nos réactions intenses face à des événements
qui ne semblent pas être si dramatiques que ça.
Avez-vous remarqué comment vous perdez
parfois patience pour des choses sans importance ?
Comment un seul mot peut déclencher en vous
un torrent d’émotions, de chagrin même,
de colère, d’humiliation ?
Comment se fait-il qu’à l’âge adulte,
nous soyons encore aussi sensibles au rejet,
à l’abandon, à la trahison, à l’indifférence,
à l’humiliation, à la peur, à l’injustice ?
Pourquoi réagissons-nous avec autant d’énergie
alors que les autres ne comprennent pas pourquoi
nous nous mettons dans un état pareil,
parfois pour si peu ?
Chacune de nos réactions, du genre de celles
qui sont animées par une émotion soutenue,
nous parle d’une blessure non résolue.
Car nos blessures ne guérissent pas toutes seules
par miracle en grandissant, elles sont juste enfouies
plus profondément en nous.
Une blessure se guérit en la soignant.
Pas autrement.
Ainsi, chaque réaction que nous laissons nous submerger
nous indique une blessure à soigner.
Mais si nous n’en prenons pas soin, alors la blessure
continue de croître à l’intérieur de nous.
Nous aurons beau la nier, dire qu’il n’y a rien,
que ce n’est pas grave, tant que la blessure n’est pas soignée,
elle crée des réactions intenses face aux événements
de nature semblable à l’évènement originel,
celui qui a causé la blessure.
C’est ainsi que nos blessures dirigent notre vie à notre insu.
Tant qu’elles ne sont pas soignées, elles nous privent
de notre libre arbitre, de notre joie de vivre,
de nos possibilités de bonheur, de l’amour des autres,
de notre épanouissement et même de notre liberté.
Chaque fois que nous refusons de regarder
ce que nous avons à soigner, nous ajoutons une égratignure
additionnelle à notre blessure.
Et comme dans l’histoire de la princesse au petit pois,
vient un jour où malgré toutes nos précautions
pour éviter de souffrir, nous souffrons quand même,
car la blessure est toujours là, peu importe jusqu’où
nous croyons l’avoir enfouie.
Observons nos réactions et nous trouverons
ce que nous avons à guérir.
Alors par amour pour soi, par volonté de vivre une vie heureuse,
ayons le courage de prendre nos blessures, une à une,
de les regarder bien en face et de les soigner.
Parfois nous n’y arrivons pas seul, mais alors l’aide existe.
Nous avons peut-être peur de souffrir
en affrontant nos blessures, mais pourtant nous avons
souffert toute notre vie à cause d’elles.
Une fois que nous en aurons pris soin,
la cicatrisation pourra commencer et la douleur s’estomper,
pour de bon.
Toute blessure doit être soignée, tôt ou tard.
Toute blessure peut se guérir, quoi qu’on en dise.
Mais il faut pour cela s’aimer assez
pour lui donner les soins nécessaires à sa guérison.
♥ Diane GAGNON ♥
Auteur Coach Conférencière
La Ressource Positive