NULLA DIES SINE LINEA

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L'attente désenchantée


© - 2016 - La libre-pensée : L'attente désenchantée

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« Nous attendons tous trop des autres et nous en souffrons tous par d'amères et inutiles déceptions. »

♥ Daniel Desbiens ♥

 

 

 

Les personnes qui prétendent ne rien attendre "de personne"

sont dans le déni le plus complet et

c'est pure hypocrisie de le dire par peur d'être déçu.
Personne ne peut supporter l'indifférence, la solitude installée.

 

Mais, le fait de s’attacher, de placer ses espoirs en une personne amène souvent des désillusions et des déceptions.

 

Chacun de nous se raconte une histoire le concernant notamment qui il est, le genre de choses qui lui arrive, avec qui et pourquoi.

Comme se dire « j’ai la poisse », « Je suis trop gentil »,

« je suis un incompris », « je ne vaux rien ».

Les analystes transactionnels appellent cela « le scénario de vie ».

Toutes ces petites phrases que l’on pense de soi disent

en quelques mots à quoi on s’attend dans la vie.

Ce qui sous entend, par ricochet, à être ainsi bien traité ou à ne pas être considéré, à attirer des menteurs ou de sinistres imbéciles, à être exploité ou être manipulé par les autres.

 

Il y a toujours une petite phrase qui décrit et résume ce que

vous pensez de vous et de votre vie.

 

Ainsi, les déceptions plus ou moins importantes, amères, sont mieux supportées si on a une vision positive de soi.

Car si on est fragile au départ parce qu’on a déjà été très déçu et meurtri par la vie, alors il est fort à parier qu’on sera plus amer encore

au risque même de perdre la foi en quoique ce soit.

 

D’où l’importance un jour, d’une prise de conscience sur soi au moment d’un bilan ou même d’un choc issu d’une déception.

L’orientation que l’on donne à notre vie adulte dépend

de celle-ci sur nous-mêmes.

 

Le revoilà le petit enfant que nous sommes resté avec ses croyances et ses souffrances qu’il traine en lui

dès le jour où elles sont nées.

 

Ainsi, changer notre comportement selon la perception et le reflet de l’image que nous avons sur nous entraine, par la même,

la façon dont les autres vont nous traiter.

Cette lucidité consiste donc à analyser ce que nous envoyons et qui provoque bien souvent le comportement des autres par

nos attentes et nos propres attitudes.

D’où l’importance majeure de se réapproprier le fameux « s’aimer soi »

et d’en faire sa priorité.

 

Notre société veut qu’il faille paraître "fort" et ne surtout jamais dévoiler

ses émotions, sa détresse, par faiblesse

comme le simple fait que l’on souffre.

A tort…

Parce qu'on a le droit au contraire de dire ce que l’on ressent

pour arrêter la spirale dans laquelle nous nous sommes enfermés.

Il n’y a rien d’égoïste en cela, c'est tout l'opposé.

Il est porteur d’amour…

 

La fameuse "dépendance affective" est le regard que l’on a sur soi.

Tout le monde espère, bien ancré dans son cœur,

quelque chose, ne serait-ce qu'un mot, un geste,

une reconnaissance d'exister, « pour exister ».

 

Les déceptions font partie de l’apprentissage de la vie.

Même pour ceux qui nous ont blessés.

 

Sauf à n’en jamais oublier d’écrire notre propre scénario de vie

parce que nous existons déjà à part entière et que vivre dans l’attente

et par procuration ne changera rien à cela…

 

© - 2016 – VP – On ne joue pas avec les sentiments

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05/01/2016
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