NULLA DIES SINE LINEA

NULLA DIES SINE LINEA

Les 4 fondements de la communication non-violente

« N'accède à ma demande que de ton plein gré. Surtout, ne fais jamais rien pour moi qui te coûte, qui soit motivé par la moindre crainte, la culpabilité, la honte, la rancune ou la résignation. Car si tu agissais de la sorte, nous en souffririons tous les deux. Je te demande de n'honorer ma demande que si tu en as l'élan profond et que, ce faisant, tu te fasses un cadeau à toi-même. » Merci pour votre visite, vos commentaires et à très bientôt © 2025 – VP – On ne joue pas avec les sentiments !

 

LeDI.gif

 

 

 

 

Mais qu'est-ce que la communication

« non-violente » ou CNV ?

 

 

La communication non-violente est une méthode de communication

ayant pour but de faciliter les échanges relationnels

entre des personnes pour résoudre les conflits.

Elle est basée sur l'écoute, la bienveillance,

l'empathie et bien évidemment le respect.

 

 

« En pratiquant cette réceptivité aux messages d’autrui,

nous réalisons rapidement que derrière ceux que nous avons autorisés

à nous atteindre ou à nous mettre en cause

se trouvent tout simplement des personnes

dont les besoins sont insatisfaits et qui nous demandent

de contribuer à leur bien être. »

 

 

02486030.gif

 

 

Avez-vous déjà remarqué, lors d'une dispute,

l'impression «évidente » que le problème vient toujours de l'autre ?

Eh oui, se remettre en question, bousculer notre ego

n'est pas l'idée qui traverse en premier lieu notre esprit.

 

 

A tout dire, il serait effectivement plus aisé

de pouvoir sortir de notre corps et regarder d'en haut la scène

pour voir la manière du comment on s'exprime face à l'autre !

Bilan réactionnel : Action = Réaction…

 

 

« La plupart d'entre nous n'ont pas été éduqués

pour penser à leurs besoins. Mais, quand ces derniers

ne sont pas satisfaits, on nous a plutôt appris

à penser à ce qui ne va pas chez les autres.

C'est ainsi que nous qualifions de paresseux un enfant

qui n'accroche pas sa veste au portemanteau comme nous le désirons

ou d'irresponsable un ouvrier dont le travail

n'est pas conforme à nos attentes.

Ces évaluations d'autrui sont des expressions indirectes

de nos besoins insatisfaits. Elles risquent plus de provoquer la résistance

et l'agressivité que de susciter le désir de satisfaire nos besoins. »

 

 

Eh voilà, tout est dit, la façon dont on va s'exprimer

va conditionner la réaction de notre interlocuteur.

 

 

Par exemple, si on se permet de donner son avis « non sollicité »

voire émettre un jugement, le fameux « ramener sa fraise alors

qu'on ne l'a pas demandé », notre interlocuteur se mettra

automatiquement sur la défensive.

Tout simplement parce que vous feriez

exactement la même chose à l'inverse !

 

 

Aussi, pour éviter une telle situation et les quiproquos en chaîne,

il nous faut donc communiquer EFFICACEMENT.

 

 

Mais comment faire ?

 

 

Eh bien, "le comment faire" réside dans une technique redoutable

appelée communication non-violente (CNV).

Cette technique a été mise au point durant les années 1960

par un certain Marshall B. Rosenberg, Psychologue américain

et dont l'objet permet de désamorcer un conflit,

mais aussi de pouvoir affirmer ses besoins

comme de mieux connaître son interlocuteur.

 

Il est à noter que dans « communication non-violente »,

le mot violent n'a rien à voir ici avec une violence physique,

mais intronise une prise de pouvoir.

 

 

Pour mieux comprendre, prenons un exemple.

 

 

Dire à l'autre : « J'ai raison, tu as tort ! »

Ces quelques mots suffisent pour prendre le pouvoir sur l'autre.

 

 

Ils s'imposent en établissant une hiérarchie

qui induit que « celui qui sait a raison ».

Cette prise de pouvoir dans les mots est une forme

de dominance donc de violence.

"Tu ne sais pas, tu te tais…"

N'oubliez jamais que la violence commence

où la parole s'arrête.

 

 

A méditer :

 

« C'est un langage très dangereux

que d'enseigner à un enfant qu'il n'a pas d'autre choix

que de faire ce qu'on lui dit »

 

 

En résumé, avant de donner un conseil à quelqu'un,

il est donc très important selon Xavier Cornette de Saint-Cyr,

coach,formateur, psychopraticien et auteur du livre

"Je cultive ma bienveillance" (Éd. Leduc)

de toujours lui demander la permission :

"Puis-je me permettre de te donner mon avis ou mon conseil ?"

 

 

En cela est toute la différence car vous lui proposez

au lieu de lui imposer inconsciemment

la position du sachant (donc de pouvoir).

 

 

02486030.gif
 

 

La méthode de communication dite non-violente

repose sur 4 fondements :

 

 

1 – L'OBSERVATION

 

 

Le principe est donc d'apprendre à OBSERVER ce qui se passe

ou s'est passé sans porter de jugement.

 

Un exemple : Nous avions rendez-vous à 14h00

et vous m'appelez à 15h30.

Ma première réaction serait d'être agacée voire énervée

au point de hausser le ton en soulignant

votre manque de respect envers moi.

 

En communication non-violente : je vous dirai plutôt

« Nous avions rendez-vous à 14h00, il est 15h30 »

Ceci est un constat purement factuel et SANS JUGEMENT.

 

A méditer :

 

« Recevoir avec empathie n'implique pas

nécessairement de s'y conformer. »

 

 

2 – LE SENTIMENT

 

 

L'idée ici est de faire comprendre à l'autre

LES SENTIMENTS RESSENTIS dans une situation donnée.

 

 

Là aussi, sauf avoir une boule de cristal, l'autre ne va pas deviner

ce que vous ressentez, si vous ne lui dites pas.

Cette croyance que l'autre va deviner

(dont beaucoup font l'erreur de croire)

est valable en couple, au travail

et dans tous les domaines de la vie.

 

A méditer :

 

 

« Nous savons que la violence naît

quand des personnes qui souffrent ignorent

comment exprimer leur douleur clairement. »

 

 

3 – LE BESOIN

 

 

Ne jamais perdre de vue que derrière

« un sentiment ou une réaction négative »

se cache en fait un BESOIN non satisfait !

La frustration n'est jamais positive...

 

 

Si je me mets en colère, c'est uniquement

parce ce que j'ai un besoin de contrôle qui n'est pas satisfait.

Autrement dit, quelque chose s'est produit

à l'inverse de ce que je voulais.

 

 

A méditer :

 

« La communication non violente convient à ceux qui cherchent

un processus pour gérer leurs relations plutôt qu'un moyen

d'obtenir des autres qu'ils se conforment à leurs désirs.

Quand les autres savent que nous visons

avant tout la qualité de la relation, la sincérité et l'empathie

et que nous croyons que ce cheminement aboutira

à la satisfaction des besoins de chacun, ils peuvent accueillir

nos requêtes en toute confiance

comme des demandes et non des exigences. »

 

 

4 – LA DEMANDE D'EXPRESSION

 

 

La communication doit rester simple et de fait,

il ne faut pas se lancer dans des phrases

trop complexes difficiles à suivre pour l'autre.

Autrement dit expliquer à l'autre ce qui s'est passé,

ce qui nous pose problème et EXPRIMER ce dont on a besoin.

 

 

A méditer :

 

« La communication non violente suggère

que nous formulions nos demandes

dans un langage qui décrit clairement les actions

que nous aimerions voir mener pour que notre vie en soit enrichie.

Cela exige, entre autres, que nous exprimions ce que nous voulons

plutôt que ce que nous ne voulons pas. »

 

 

En communication non-violente :

« On pourrait mettre ceci en place

car voilà ce que toi et moi nous y gagnerions.

Qu'en penses-tu ? »

 

 

De cette façon, l'autre est pris en considération

(il est reconnu, a toute sa place dans une valeur identique à la nôtre)

et reste libre de montrer son approbation ou non.

 

 

C'est une approche intelligente de résoudre un petit conflit

et cela permet d'éviter de laisser les choses s'envenimer...

 

 

coeur-gif-004.gif

 

 

 

(Toutes les citations de cet article sont de Marshall Rosenberg)

 

 

angelot_etoursonne_cadre_barre.gif

 

 

Pique-32.png Thématiques Existentielles : Sens de la Vie & de nos Pensées Pique-32.png

 



08/02/2025
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 67 autres membres