Le choix du chemin
© - 2016 - La libre-pensée : le choix du chemin
«Ce qui barre la route fait faire du chemin.»
♥ Jean de La Bruyère ♥
Voici donc la pertinente citation que j'ai choisie
pour laisser cours à ma libre pensée d'aujourd'hui.
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Peu de mots pour cette jolie citation mais qui résument,
ô combien, ce que chacun d'entre nous devons continuellement
faire pour affronter le mur des épreuves ou des affres
de la vie tout au long du chemin de notre destinée.
Mais également les choix que nous devons décider pour avancer
et continuer ainsi notre route semée d'embûches
tant professionnelles que privées.
Alors, tous ces obstacles rencontrés
qui perturbent continuellement nos plans :
À quoi servent ils en réalité ?
Ce qui nous barre la route fait faire du chemin.
D'abord, on peut l'interpréter de diverses manières.
Celles qui ouvrent alors à plusieurs possibilités et
plus importantes encore, celles qui seront les conséquences.
√ Quand la route est barrée, on peut d'abord,
même si on en est sur le coup fort contrarié,
simplement faire demi-tour.
√ Mais, on peut aussi essayer de trouver
un moyen pour la contourner.
√ Ou pour les plus valeureux, courageux oserai-je dire,
voire casse-cou, foncer en l'attaquant de front !
Mais de chaque hypothèse choisie, il y a inévitablement
un choix-résultat qui en découle.
Car faire un choix, c'est avant
tout renoncer aux autres.
√ De fait, si on opte pour le demi-tour, concrètement,
cela empêche de continuer son chemin donc d'avancer
puisqu'on fait le choix de reculer et ainsi renoncer.
C'est vrai qu'il est plus facile d'abandonner et rebrousser chemin.
Une vue de l'esprit sans effort et encore moins constructive.
√ Si on tente l'option de la contourner, à priori,
on permet de toujours avancer.
On est juste ralenti sur notre chemin mais on persiste...
√ Enfin, attaquer de front par contre, c'est peut être oser
prendre le risque d'affronter beaucoup plus fort que soi.
Serons nous alors en capacité autant
dans l'espace que dans le temps ?
Ainsi, face aux obstacles de la vie qui nous barrent la route,
faut il jouer la prudence ou foncer coûte que coûte
dans un éventuel mur quitte
à ne pas pouvoir s'en relever ?
Objectivement, le choix le plus prudent serait
donc à mes yeux, la prudence et la volonté de «tenir».
Car tenir, c'est avancer.
De fait, le choix du contournement consiste à chercher
le moyen de faire, de passer à travers
et de le traverser quand même.
Il n'est pas en son fondement, un renoncement.
Car il demande, au contraire, de recourir à notre intelligence,
notre potentiel, notre force intérieure voire notre imagination.
Il permet en outre de repousser nos propres limites
et apprendre parfois même à les découvrir.
Il ressort de cette rapide analyse que le résultat
quant à lui «aura fait faire du chemin»
(et ce, quelque soit le résultat et le chemin parcouru).
« On ne se libère pas d'une chose en l'évitant
mais seulement en la traversant. »
♥ Cesare Pavese ♥
Fort de cette expérience, au travers un obstacle, une épreuve,
un effort et la difficulté, eh oui, on apprend.
Et, on retient !
Cela nous forge, nous nourri et nous construit
plus durablement chaque jour.
Et, ainsi, on progresse.
On grandit forcé de sortir de notre zone
«habituelle et bien réglée» de confort.
Ce qui n'empêchera bien évidemment pas l'arrivée
de nouvelles barrières sur notre chemin.
Sauf que notre mental aura, par l'expérience,
l'endurance, la maturité et la détermination
acquis un potentiel insoupçonné
et les outils ressources.
Il pourra ainsi, plus sereinement, appréhender
par cet état d'esprit "une volonté de faire" (et de fer)
pour franchir, déterminé et réfléchi,
tout "ce qui barre la route"
par le fameux pas en avant
plutôt que de renoncer et opter
face à l'adversité et la difficulté
à celui d'un "Machine arrière toute".
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