NULLA DIES SINE LINEA

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J'ai dans l'âme une fleur


© - 2016 - La libre-pensée : J'ai dans l'âme une fleur

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«Je suis ce qui renaît quand un monde est détruit.»

♥ Victor Hugo ♥

 

 

Que de mieux qu'un magistral Victor Hugo pour aborder

ma libre pensée d' aujourd'hui tant il me trouble et me parle.

Il est une de mes références préférées dont je ne me lasserai jamais.

Sa puissance d'écriture est inouïe.

 

Il est là, le message dans la force.

Notre force...

 

Braver la tempête de la vie aussi terrible soit elle,

«Tenir» est en cela l'essentiel.

Même lorsqu'on se retrouve à terre brisée,

balayée, détruite par la tempête et le chaos.

 

« Et la tempête et le bruit, la clarté reparaît grandie. »

♥ Victor Hugo ♥

 

Ainsi, de toutes ruines, renaît toujours un plus fort, un plus beau.

Un soleil, une lumière qui apparaît, si faible et minuscule au début,

au milieu de cet amas de ruines pour devenir le radiant d'un soleil.

La vie qui reprend le dessus, ses droits.

Qu'importe si mutante, la forme est différente mais la résistance

est revenue, plus vigoureuse, plus enracinée et plus forte que jamais.

  

« Je suis comme la forêt qu'on a plusieurs fois abattue,

les jeunes pousses sont de plus en plus fortes et vivaces. »

♥ Victor Hugo ♥

  

Je ne pourrais jamais l'expliquer, ici, au travers de mots ou de l'écriture.

 Cette sensation de renaissance, d'ouverture qui revient après les pires maux.

 

C'est vrai, je me suis toujours sentie si différente, décalée, détachée.

Et c'est en cela, que je sais aujourd'hui, que toutes les épreuves traversées

m'ont rendue si forte, si calme aussi.

Même si j'ai du, plusieurs fois, littéralement me détruire,

comme pour me dématérialiser et ainsi renaître de plus belle...

 Toujours la même et pourtant bel et bien modifiée.

 

« Quelquefois comme Christophe Colomb,

on ne cherche qu'une route et on trouve un monde. »

♥ Victor  Hugo ♥

 

Je dirai que dans ma dernière épreuve,

avec acte-contrecoup, j'ai eu de la chance.

Celle d'avoir été de suite, mise à l'abri, à l'écart dans un repos drastique

et forcé, extraite d'un choc traumatique auquel je m'étais enfermée, résignée,

foudroyée en plein cœur, dévastée par l'incompréhension,

la douleur et le chagrin.

 

Ce qui m'a permise, cadrée, petit pas après petit pas,

cherchant perdue les yeux désespérément ma route,

non seulement de recharger doucement mes batteries,

mais récupérer, jour après jour, la liberté !

Retrouver et trouver "tout un monde libre"

tant dans mes pensées, que mon esprit,

de nouveau ouverts, plus apaisés.

Tout ce que j'avais perdu en chemin-retour avant l'horrible impact.

 

Ma liberté, celle que j'aime tant !

Celle qui est en moi et qui ne m'a jamais quittée depuis toute enfant.

 

Je suis tel un électron libre qui virevolte,

court et gambade dans les champs.

Je ne suis jamais bien loin mais jamais vraiment là,

ni jamais vraiment partie.

J'ai tout l'espace à moi, complètement déliée, détachée

mais toujours en orbite des atomes du monde qui dansent

sans relâche autour de moi.

 

Elle est là ma force, en la vie en laquelle je crois,

en dépit de toute sa noirceur et de ses coups bas.

Dans le défi d'oser lui lancer au visage :

« Tu ne voulais pas de moi mais regarde, je suis toujours là

et je te regarde droite dans les yeux,  

je t'aime en dépit de ta folie, en dépit de Toi ! »

 

Je ne sais pas d'où je tiens cela.

Ne connaissant pas mes origines ou si peu.

Pas assez en tout cas, pour le définir clairement.

 

Quand on a une famille de sang qui nous élève,

on dit souvent que les chiens ne font pas des chats.

On peut ainsi se retrouver dans l'un ou l'autre

mais là, le petit canard qui ne parlait pas au milieu d'oies…

 

Je pense surtout que mon père adoptif qui m'adorait plus que tout

m'a montrée avec son propre regard d'enfant

qu'il a toujours eu, le chemin : 

Celui de la liberté, de l'humilité, de la simplicité et de l'amour

en dépit de toutes les saloperies de la vie.

 

Il est bien là coulant dans mes veines, par je ne sais quel miracle.

Lui, qui a tant souffert, qui n'a pas été épargné par la vie.

Il l'aimait pourtant si fort lui aussi.

 

J'ai emporté, tout ça de lui, comme un trésor dans mon cœur

partout où je vais, où je suis.

 

Ce pourquoi, je resterai telle que je suis, en racines pousses,

 si spontanée telle une enfant qui rit, qui s'enflamme

et qui s'emballe submergée par ses émotions

qu'elle ne peut jamais contenir.

Je peux rire comme pleurer.

Je suis un être purement émotionnel,

solitaire et sauvage également

parce que je ne serai jamais non plus

un tempérament conformiste et conventionnel.

 

J'ai inconsciemment toujours défini une certaine distance

avec les gens qui m'entourent.

Sans doute un résiduel de mon enfance,

malmenée en foyer, pour me protéger.

Mais pour surtout ne pas leur laisser empiéter sur mon espace vital

qui me caractérise et dont j'ai tant besoin.

 

Beaucoup de personnes ne savent pas réellement me définir

et c'est en cela qu'est ma sève.

Je ne me laisse pas facilement approchée ni apprivoisée.

 

«Être» dans mon ensemble

sans le besoin «d'Avoir»

pour me sentir pleinement exister.

Car je n'ai besoin de personne.

Mon bonheur, je sais le trouver,

dans l'instinct, dans peu de choses.

Le matériel ne m'intéresse absolument pas.

Je suis une rêveuse et un rien m'émerveille.

Seules, la vibration, la sensation,

la connexion me donnent mille joies.

 

Alors, forcément lorsque j'ouvre, par choix,

 mon espace à une personne,

faut il beaucoup que je l'aime.

Mais alors beaucoup, beaucoup...

 

Elle ne réalise pas toujours cette incroyable chance

que je n'offre quasiment à personne.

La clé de la permission affective d'entrer dans mon monde

de calme, douceur et volupté.

Tel que je le conçois.

Tel qu'il m'est nécessaire pour moi.

 

Malheureusement, il arrive aussi qu'elle en fasse n'importe quoi

en dépit que ma bulle-cotonnée ne soit pourtant

que pur amour et simplicité.

 

Alors, quand mon monde s'en trouve malmené voire saccagé,

par la bêtise et l'immaturité,

arrive ce moment où je suis ce que je renais…

parce que :

 

« J'ai dans l'âme une fleur que nul ne peut cueillir ! »

♥ Victor Hugo ♥

 

Et me voilà de nouveau plus haute, détachée,

repartie dans ma ronde tourbillon d'électron libre...

Plus libre et plus indépendante que jamais.

 

 

A mon merveilleux Papa que le chemin

de la destinée a mis sur mes petits pas ...

(Hors Concours et Prix d'excellence

 en horticulture et jardins)

 

 

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05/04/2016
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