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Thématiques existentielles : Sens de la Vie & de nos Pensées


Après une épreuve douloureuse © Laurent Goffin

 

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Après une épreuve douloureuse,

une étape de vie importante,

nous avons besoin de conforter

notre relation avec nous-mêmes.

 

Trop souvent, après une séparation,

un divorce, une rupture,

on se précipite dans une nouvelle relation

pour ne pas avoir à affronter la solitude.

 

Si nous voulons créer des nouveaux liens,

il nous faut quelquefois

vaincre nos ennemis intimes,

comprendre et intégrer

ce que notre relation aux autres

a éveillé comme pensées,

comme comportements.

 

Cela suppose un temps de retrait,

un espace pour la réflexion,

entendre ce que l’on n’a pas pris soin d’écouter,

accepter de grandir et de mûrir…

 

C’est un moment

où l’on approfondit la relation à soi

et cela nous procure

une plus grande liberté intérieure

pour nous investir

dans de nouveaux choix de vie.

 

Ce temps d’isolement est aussi un moment sacré,

d’une grande intensité où l’on vit avec soi

une expérience privilégiée

d’une grande fécondité qui nous ouvre

à une vraie présence à nous même.

 

Lorsque l’on ressent cette présence en soi,

on n’a plus peur du silence, de la solitude.

On ne se sent plus seul.

 

Beaucoup de gens ne savent pas fonctionner

autrement qu'à l’intérieur d’un couple.

Nous croyons à tort que sans partenaire,

nous ne sommes pas des personnes à part entière

et que notre bonheur dépend d'un être unique et spécial.

 

C'est pourquoi nous partons

à la recherche de l’âme sœur.

Ce prince charmant

ou cette princesse charmante,

qui est à la fois une illusion

et un signe de dépendance affective…

 

Malgré les qualités de toute personne,

il faut le répéter, le partenaire idéal n'existe pas.

Si vous aimez votre partenaire,

vous allez, tôt ou tard, découvrir

ses défauts ou ses points faibles

comme votre partenaire découvrira les vôtres.

 

Il faudra donc accepter de faire des concessions,

et le plus naturellement possible,

autrement dit dans des conditions telles

que la "chimie" opère entre vous deux.

 

La restauration de la dimension authentique

de l'être, de chacun des partenaires,

est indispensable et elle passe

par l'abolition de l'autorité de son propre ego.

 

On est prêt pour la vie de couple

quand on a suffisamment grandi

pour être capable de vivre seul...

 

© Laurent Goffin

 

 

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Je veux t'aimer sans m’agripper

T'apprécier sans te juger

Te rejoindre sans t'envahir

T'inviter sans insistance

Te laisser sans culpabilité

Te critiquer sans te blâmer

T'aider sans te diminuer !

Si tu veux m'accorder la même chose,

alors nous pourrons nous rencontrer

et nous enrichir l'un l'autre...

© Virginia Satir

(Être en relation)

 

 

 

 

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24/07/2022
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Lettre à celui qui m’a fait mal

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"Lorsque vous maintenez vos sentiments

envers une autre personne,

vous êtes lié à cette personne ou cette situation,

par un lien émotionnel qui est plus fort que l'acier.

Pardonner est la seule façon

de dissoudre ce lien et atteindre la liberté."

♥ Catherine Ponder  ♥

 

 

Je t’écris cette lettre, même si je sais

que tu ne la liras jamais.

Tu m’as fait du mal, beaucoup de mal.

 

Dans la nature, il n’y a pas de justice

et je continue à souffrir.

 

Mais aujourd’hui, j’ai compris que quelque part,

je devais arracher en moi le profond chagrin

que je ressens et c’est ce que je vais faire.

 


Je me méfie de la rancœur 

parce que ce n’est pas une bonne amie,

c’est pour cela que je ne la veux pas avec moi.

 

En plus, la rancœur nous mène à ressentir de la peur

et c’est précisément ce que je dois faire disparaître.

 

Ce n’est pas que j’ai peur de toi,

c’est que j’ai peur de revivre ma souffrance

et de retomber dans la même erreur.

 

Par conséquent, j’ai décidé que je devais y faire face,

me mettre face à toi et tout ce que tu signifies, 

et me faire valoir.

 

Si je parviens à réduire cette peur,

je serai capable de réduire toutes les autres.

 

Je t’aimais et je te faisais confiance. 

 

En fait, je ne demandais rien d’extraordinaire,

mais si j’avais su, je n’aurais pas permis

que tu me fasses du mal.

 

Je n’oublierais jamais cette douleur insupportable

et tout ce que tu m’as appris malgré tout.

 

Au bout du compte, je dois

te remercier pour quelque chose.

 

J’ai appris que tu es incapable de donner

à quelqu’un quelque chose qu’il ne veut pas recevoir.

 

Tu as eu le luxe de me le faire savoir 

de manière très claire.

 

J’ai également appris l’importance de savoir

ce qui ne va pas et ce qui te consomme dans ta vie.

 

Je me suis rendue compte que tu étais

tant nuisible pour moi que tu ne m’as pas

laissé avancer pendant longtemps.

 

Comme le dit le proverbe :

 

« La vraie haine est le désintérêt

et l’assassinat parfait est l’oubli ».

 

Je ne vais pas jeter une pierre vers le haut,

car ce qui est probable c’est qu’elle me tombe sur la tête.

Cela ne m’apporterait certainement pas le bonheur,

mais au contraire ajouterait de la misère

à ma vie sans contemplation.

 

On dit que saigner ne fait pas mal,

que c’est plutôt agréable, comme si tu te dissolvais

dans de l’huile et que tu respirais très profondément.

 

Il se passe la même chose avec la douleur de l’âme,

car en quelque sorte elle t’anesthésie

et tu n’es pas conscient de ce qui est supposé

être bien pour toi, jusqu’à ce qu’il soit trop tard.

 

Je suis peut-être entrain d’écrire ces lignes

avec des larmes de sang et de profonde douleur,

mais je suis en train de prendre le commandement

et de m’habituer au gouvernail parce qu’il est venu

le temps d’aller plus loin et de surmonter

ce que tu as provoqué en moi.

 

Je dois te dire que je t’écris ces mots

parce que derrière mon courage,

il y a une grande tristesse, une humiliation infinie

et une profonde déception.

 

Je sens que je marche au-dessus d’un volcan

tandis que ma vie ne tient qu’à un fil,

je dois donc laisser tomber le lourd fardeau

que je suis supposée charger avec

ce que tu as occasionné dans mon être intérieur.

 

Je n’ai pas besoin de grand chose

pour me sentir bien, mais c’est pour cela

que je dois évacuer toute cette douleur.

 

À partir d’aujourd’hui,

je ne te tiens plus aucune rancune, 

colère ou rage, car je ne veux pas

encombrer mon cœur de sentiments inutiles. 

 

Toute expérience douloureuse enferme à l’intérieur

une graine de la croissance et une libération.

 

En réalité, aujourd’hui, je me suis demandé

si je pouvais faire quelque chose de louable,

alors j’ai décidé d’écrire.

 

Cette lettre n’est pas pour toi,

elle est pour moi, parce que je dois libérer

mes épaules de ce fardeau.

 

Je ne veux pas quelque chose

de négatif dans ma vie et je me suis rendue compte

que tu étais là, tout comme la manière

dont tu me fais sentir.

 

Je me suis aperçue que réfléchir sur toi

est le plus grand acte d’amour-propre

que je peux mener à bien.

 

Aujourd’hui, je peux dire que tu me rends

un grand service, parce que maintenant,

plus que jamais, je m’aime.

 

Je sais que je ne veux pas faire de mon corps

la tombe de mon âme, que je peux

faire face à tout ce qui est en moi.

 

Il ne faut pas avoir peur de vivre

parce que tout consiste à réapprendre.

 

© Source - Nos Pensées.Fr

 

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04/06/2017
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Rebondir face à l'échec - 18 Stratégies

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Pour savoir faire face à l’échec, vous aurez à surmonter la douleur et les défis imprévisibles que la vie vous imposera.

 

La bonne nouvelle est que surmonter un échec est un processus de pensée et d’action qui peut être appris.

 

Voici 18 stratégies utilisées par les personnes résilientes qui leur permettent de rebondir quand la vie leur tourne temporairement le dos.

 

 

1. Garder le sens de l’humour

 

Elles aiment rire et avoir une attitude positive et pleine d’espoir.

Les personnes résilientes ne se prennent pas au sérieux et gardent le sens de l’humour face aux défis de la vie.

Le rire, avoir une attitude positive et garder espoir sont des stratégies importantes à utiliser lors des moments difficiles.

 

 

2. Accepter le changement

 

La résilience est une qualité qui permet de survivre et de s’épanouir dans un monde en constante évolution.

Les personnes résilientes sont toujours prêtes à affronter les événements imprévisibles de leur vie.

 

3. Décider de ne pas être victime

 

Elles savent qu’elles ne sont pas responsables des événements difficiles de leur vie mais elles savent aussi qu’elles contrôlent leurs réponses face à ces événements. Elles choisissent de ne pas laisser ces peurs et émotions négatives prendre le contrôle et les immobiliser.

 

4. Demander de l’aide

 

Demander de l’aide n’est pas un signe de faiblesse.

Les personnes résilientes cherchent un soutien, des conseils et des encouragements des autres quand les temps sont durs.

 

5. Être conscient de la réalité

 

Au lieu de réagir à chaud face à leurs pensées négatives, elles observent ces pensées, puis les laissent passer comme une tempête.

Elles ne s’autorisent pas de penser à quel point leurs problèmes sont terribles.

Ces personnes ne tournent pas en rond à prédire comment les choses peuvent s’empirer.

 

6. Vivre pour apprendre

 

Elles savent que pour vivre une vie résiliente, elles doivent continuellement développer et renforcer leurs compétences et leurs capacités à rester fort.

Elles vont toujours chercher la meilleure solution pour surmonter un problème ou un défi.

Elles acquièrent de nouvelles compétences et connaissances par l’expérience, l’observation, la réflexion et la sagesse des autres.

 

 

7. Valoriser la santé et le bien-être

 

Une bonne santé et une routine de vie saine sont les bases de la résistance mentale et émotionnelle.

Une personne résiliente comprend l’importance d’être physiquement, émotionnellement et mentalement au top.

Elles autorisent également leur mental à se reposer par la pratique régulière de la méditation.

 

8. Empathie

 

Elles font preuve d’empathie et aiment aider et développer des relations fortes.

 

 

9. Ne pas avoir peur de l’échec

 

Les personnes résilientes ont la mentalité d’un survivant et non d’une victime.

Elles s’attendent à faire des erreurs, subir des échecs, et être déçues.

Elles savent que pour être fort il faut pouvoir surmonter l’adversité et l’échec et les utilisent comme une occasion pour reconnaître leurs qualités et apprendre de leurs erreurs.

Elles considèrent l’échec comme la preuve qu’elles essayent de dépasser leurs limites.

 

10. Connaitre ses points forts

 

La clé de voûte d’une vie épanouie est de se concentrer sur ses points forts plutôt que sur ses faiblesses.

 

11. Rester positif

 

Notre cerveau est naturellement construit à porter plus attention aux événements négatifs que positifs mais en réalité nous vivons d’avantage d’événements positifs. Les personnes résilientes sont optimistes et croient en leur propre force et en leur capacité à surmonter les problèmes.

 

12. Connaitre ses points faibles

 

Les personnes résilientes n’ont pas peur d’admettre qu’elles ont des faiblesses. Leur approche humble et consciente de leurs points faibles les aide à élaborer des stratégies pour améliorer leur comportement.

 

 

13. Développer un plan

 

Lorsque leur tentative de réaliser un projet ou une tâche ne leur donnent pas les résultats espérés, elles examinent la façon d’aborder la question différemment la prochaine fois et mettent en pratique leur analyse.

 

 

14. Travailler la flexibilité

 

La flexibilité c’est d’avoir la capacité de changer de vitesse lorsque le contexte l’exige et être capable de générer et évaluer différentes options afin de répondre efficacement à toute situation.

 

15. Agir

 

La pensée active mène à l’action. Les personnes résilientes agissent afin de sortir d’une situation négative.

 

 

16. Se protéger du stress

 

Elles s’immunisent contre la pression en s’exposant intentionnellement à divers facteurs de stress – c’est à dire tout élément qui se trouve en dehors de leur zone de confort.

 

17. Pratiquer la visualisation

 

Visualisez ce que vous voulez aussi clairement que vous pouvez et ensuite pensez à une série de mesures que vous pouvez prendre pour commencer à aller dans cette direction.

 

18. Savoir s’entourer

 

En construisant de solides relations avec les autres, les personnes résilientes créent un système de soutien sur lequel elles peuvent compter quand les choses vont mal.

 

 

«C’est dans l’adversité que se révèlent les vrais amis.»

♥ Cicéron ♥

 

Enfin, considérer l’échec comme une étape !


Autrement dit, il ne faut pas transformer un échec en une croyance.

Un des risques de vivre un échec est d’en tirer la mauvaise conclusion

et de généraliser.

Cette généralisation devient ensuite une croyance.


Par exemple, vous échouez un test dans un domaine particulier :

Vous en tirez la conclusion que vous n’êtes pas doué pour ce domaine.

Ce qui vous amène à croire que vous n’avez aucune chance

et vous décidez d’abandonner.

 

 

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12/11/2015
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Pas besoin de beaucoup de mots

Sans qu’on ne dise rien, l’autre devine nos besoins

et il est toujours là quand ça ne va pas.

 

Inutile de demander, on sait qu’on peut compter sur lui,

quoi qu’il arrive.

 

On se sent plus près de l’autre et on l’apprécie davantage quand on se sait accepté et compris.

 

Faire savoir à l’autre qu’on le comprend est la baguette magique d’une relation amoureuse ou amicale.

 

On peut réparer bien des erreurs en admettant qu’on s’est trompé ou qu’on a mal agi.

 

Nous sommes tous vulnérables aux erreurs,

aux faiblesses et aux échecs.

 

Il n’y a jamais de honte à avouer ses torts.

 

La gratitude est une forme de politesse et de courtoisie, c'est reconnaître que l'on est redevable à l’autre d’un bienfait,

elle souligne l'importance de ce qu'on a reçu

et incite au rapprochement affectif.

 

Dire " Merci " de manière ouverte et directe donne souvent à l’autre une impression de plénitude.

 

Ce sont peut-être les trois mots les plus importants

que vous puissiez prononcer.

 

Dire à l’autre que vous l’aimez comble ses besoins émotifs

les plus profonds.

 

Nous ressentons tous le besoin d'appartenir,

de nous sentir apprécié et d'être aimé

et nous avons tous besoin d'entendre ces mots : " je t’aime ".

 

L'amour est d’autant plus précieux

qu’il reste toujours un choix.

 

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04/10/2015
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Le Lâcher Prise

Le Lâcher Prise

 

  • Lâcher Prise, ce n'est pas se montrer indifférent
    mais simplement admettre que l'on ne peut agir à la place de quelqu'un d'autre.

 

  • Lâcher prise, ce n'est pas couper les liens
    mais prendre conscience qu'il ne doit pas y avoir contrôle d'autrui.

 

  • Lâcher prise, ce n'est pas être passif,
    mais au contraire tirer une leçon des conséquences inhérentes à un évènement.

 

  • Lâcher prise, c'est reconnaître ses limites,
    c'est à dire que le résultat final n'est pas entre nos mains.

 

  • Lâcher prise, ce n'est pas blâmer ou vouloir changer autrui,
    mais donner le meilleur de soi-même.

 

  • Lâcher prise, ce n'est pas prendre soin des autres
    mais se sentir concerné par eux.

 

  • Lâcher prise, ce n'est pas "assister"
    mais encourager.

 

  • Lâcher prise, ce n'est pas juger,
    mais accorder à autrui le droit d'Etre avec toutes ses imperfections
  • comme champ d'expériences.

 

  • Lâcher prise, ce n'est pas s'occuper de tout ce qui arrive,
    mais laisser les autres gérer leur propre destin, source d'éveil.

 

  • Lâcher prise, ce n'est pas materner les autres,
    mais leur permettre d'affronter la réalité.

 

  • Lâcher prise, ce n'est pas rejeter,
    c'est au contraire accepter.

 

  • Lâcher prise, ce n'est pas harceler, sermonner ou gronder
    mais tenter de déceler ses propres faiblesses et de s'en défaire.

 

  • Lâcher prise, ce n'est pas adapter les choses à ses propres désirs,
    mais prendre chaque jour comme il vient et l'apprécier sans oublier de s'aider soi-même.

 

  • Lâcher prise, ce n'est pas critiquer ou corriger autrui,
    mais s'efforcer de devenir ce que l'on rêve de devenir.

 

  • Lâcher prise, ce n'est pas regretter le passé,
    mais vivre et grandir pour l'avenir dans l'ici et maintenant.

 

  • Lâcher prise, c'est craindre de moins en moins
    pour aimer de plus en plus.

 

Lâcher prise, c'est comme regarder un coucher de soleil en ressentant simplement

ce que cela éveille en nous.

Se placer en observateur sans commentaires intérieurs ni analyses.

Se laisser totalement envahir par l'image qui vient à nous.

Accueillir l'émotion ou la sensation sans faire intervenir le mental.

Laisser cela être et l'accueillir en silence.

Ressentir sans nourrir de pensées.

 

Laisser les pensées s'envoler d'elles mêmes sans essayer de les chasser.

 

Lâcher prise, c'est comme ce merveilleux instant lorsqu'on arrive dans la chambre d'hôtel

pour les vacances et que l'on pose enfin les valises.

On goûte simplement la joie de l'instant et on est totalement disponible à la nouveauté

et à la découverte.

Alors posons à chaque instant nos valises que l'on porte depuis si longtemps

et apprécions cet instant.

 

Si on a des choses à régler, prenons un moment pour réfléchir à la meilleure façon d'agir et passons à l'action lorsque le moment est venu.

La vie se charge de nous mettre en situation lorsque le moment opportun d'agir se présente.

En dehors du moment de la réflexion et de l'action laissons cela de côté et n'y pensons plus.

Sinon, on ne fait qu'entretenir et nourrir une activité mentale qui nous éloigne du moment présent et cela peut créer en nous un climat d'anxiété, de nervosité ou d'impatience.

 

Lâcher prise c'est permettre à tout ce qui est présent à l'instant, d'être là, sans résistance aucune.

C'est accepter la réalité de l'instant présent en état intérieur de non-résistance.

C'est aller avec le mouvement de la vie, comme dans certains arts martiaux

où l'on utilise la force de l'autre pour ne pas se laisser déstabiliser.

Cela n'empêche en aucun cas d'entreprendre une action lorsque cela s'avère nécessaire.
Simplement cette action ne sera pas menée en réaction à quelque chose

ou à quelqu'un et sera dénuée de toute négativité.

A travers le lâcher prise, la paix intérieure émerge du plus profond de nous même,

rayonne à travers nous et c'est tout notre environnement qui entre en résonance avec cette paix.

 

 

Lâcher prise face à la souffrance

 

Tout ce que fait l'être humain est fait dans le but d'être heureux.

Directement ou indirectement.

 

Même si votre travail ne vous plaît pas, vous le faites dans le but de gagner de l'argent et ainsi pouvoir entre autre vous payer des choses qui vous font plaisir.

L'humain recherche par tous les moyens le bonheur et tente par tous les moyens

d'échapper à la souffrance.
C'est bien normal, qui aime souffrir ?

A part ceux qui y trouvent du plaisir et dans ce cas ils ressentent

le bonheur dans cette souffrance.
C'est pour cette raison que c'est très difficile d'accepter la souffrance.
Même si vous cherchez à la fuir ou à l'étouffer, vous n'y arrivez pas,

elle est toujours présente même si vous la masquez.

 

Si vous souhaitez la dépasser, il vous faut y faire face en acceptant de la ressentir.

Ressentez là et observez ce que vous ressentez sans analyser, sans vous laisser entraîner par le mental vers les circonstances qui ont déclenché cette souffrance.

Si des pensées viennent, laissez-les être là sans les nourrir,

sans vous attacher à elles et reportez votre attention sur le corps.

 

Restez présent à tout ce que vous ressentez.

Le fait d'observer, va vous permettre d'être détaché.

Lorsqu'on est observateur, il se crée automatiquement une distance entre l'observateur

et le sujet observé (la souffrance).

On n'est plus à ce moment là identifié à cette souffrance et on perçoit cela comme une création que l'on crée soi-même à chaque instant et que l'on maintient en vie

par l'énergie qu'on lui insuffle au moyen de la pensée.

 

Autorisez-vous maintenant à lâcher prise, ne la nourrissez plus de vos pensées, ne lui insuffler plus d'énergie, laissez cela se dissoudre en étant simplement une présence témoin.
L'obscurité ne résiste pas longtemps à la lumière de la présence.

 

Ce qu'il convient également d'accepter lorsque l'on souffre c'est la réalité de l'instant présent.

 

Pourquoi est-ce que l'on souffre la plupart du temps ?

Parce que la réalité de ce que l'on vit a changé
et qu'on a du mal à accepter cette réalité, on s'accroche au passé et aux souvenirs.

Ou alors notre réalité ne change pas et on voudrait tellement que cela change

en se projetant dans le futur.

Accepter la réalité, c'est accepter les changements qui se sont produits ou pas dans notre vie

et ensuite regarder si l'on peut améliorer la situation.

 

Lâcher prise c'est accepter la réalité de l'instant présent afin d'être

et d'agir sans le poids du passé et du futur.

A ce moment là, la vie coule librement à travers nous pour permettre d'exprimer

au mieux notre véritable nature.

 

Accepter est le premier pas vers le lâcher prise.

 

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25/09/2015
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Savoir dire non, quelle sinécure

Dans la vie d’un être humain, il y a des choses faciles et puis d’autres qui semblent insurmontables.
Savoir dire non est facile quand quelqu’un vous demande une chose que vous savez impossible, par contre quand cela est possible, et que l’autre le sait, la séance de contorsionnement peut commencer !

Qu’est-ce qui fait que l’on se met à tortiller de tous nos neurones quand on veut dire non et que l’on n’y arrive pas ? 
Cela semble idiot pour notre logique rationnelle, mais les faits nous démontrent que cela tricote dur à l’intérieur de nous-mêmes !

Coincés entre des sentiments pas possibles pour ne pas heurter la personne,
ou ne pas la faire pleurer quand c’est un enfant, nous met dans une position que nous désirons, sur l’instant, fuir à toute vitesse.

A un premier stade, nous ressentons que nous allons recevoir une salve d’émotions pas vraiment positives si nous disons non.
On pressent que l’on va être pris pour le méchant de service qui n’a pas de cœur.


Ce tricotage intérieur entre notre envie d’être aimé et accepté et celui d’être haï et rejeté, n’est pas vraiment notre tasse de thé.
Il serait si facile de dire oui, mais on sait d’autre part
que si l’on ne dit pas non, les catastrophes vont être encore plus grandes.


En termes de management et face à un adulte, il est toujours possible d’argumenter même si on sait que l’autre va le prendre de travers.

Cela fait partie du jeu et l’autre le comprendra plus tard, même si sur l’instant l’émotion du mécontentement le secoue.

Par contre, vis-à-vis des enfants, cela se corse, surtout si c’est les nôtres.
Pas facile de lui faire comprendre qu’on l’aime plus que tout et que, pour cela, on est prêt à le faire pleurer de toutes les larmes de son corps !

L’amour est une étrange aventure entre la logique, le rationnel et les émotions.
Certains parents préféreront donner la sucette, la bouteille de coca ou tout autre sucrerie, pour être débarrassés du problème sur le moment.

Seulement, on peut ressentir qu’à terme cette politique de faiblesse nous mène à des problèmes nettement moins faciles pour nous, mais surtout à des problèmes nettement plus ardus pour l’intéressé.

Quand votre enfant est devenu un obèse ou tout simplement a hérité d’une santé préoccupante parce que vous n’avez pas voulu être à la hauteur de vos décisions,
vous pourrez toujours dire ” Ah, si j’avais su !”. mais il est trop tard…

A travers cet exemple, vous pouvez pressentir une amorce de solution qui vous permettra de mieux cerner quand il est juste de dire non, et rester intraitable à ce sujet, de quand il est possible de négocier.
Il faut bien que l’autre gagne un peu de temps en temps sinon vous allez en faire un martyr !

Je peux vraiment témoigner que ma vie s’est trouvée littéralement changée, le jour où j’ai appris cette simple règle du “comment savoir dire non”.
Toujours évidente quand on l’entend pour la première fois, mais nettement moins évident pour l’appliquer, voici cette règle :

Savoir dire NON, c’est dire OUI à quelque chose de supérieur.
En effet, si la santé de votre enfant est claire dans votre tête, alors refuser la sucette sera facile.
Car vous savez que de toute façon, un jour ou l’autre, votre enfant vous remerciera pour votre fermeté et aura oublié les quelques scènes de pleurnicheries faites pour vous manipuler.

Il en est de même pour un collaborateur.
Si vous dites oui à sa requête et que vous savez que cela va porter préjudice ou tout simplement créer un antécédent qui sera injouable pour le futur,  alors vous pourrez dire non sans culpabiliser.

Si l’individu en face de vous peut comprendre vos arguments, alors vous pouvez lui dire calmement le pourquoi de votre décision.
Sur le moment, l’émotion générée par le refus prendra naturellement le dessus mais l’individu comprendra que vous n’aviez pas vraiment le choix.

Cela pourra même le convaincre que vous êtes un bon chef
et que votre objectif est de favoriser la survie du groupe avec équité plutôt que faire des arrangements secrets, sous couvert, où chacun essaye de tirer la couverture à soi.

Savoir dire non, c’est d’abord afficher que vous avez des principes “supérieurs” aux magouilles et compréhensions supposées normales.
Quand un refus est pleinement motivé, il est d’une force incroyable.


Je ne vais pas aller dans le détails de certaines situations, car je suis sûr que vous avez des exemples tous les jours sous votre nez.
Savoir dire non à sa compagne/compagnon, ses enfants, ses voisins, ses collègues, ses patrons est un exercice quotidien.

En disant non, vous affirmez qui vous êtes et vous démontrez que quelques principes vous animent et que vous avez exercé d’intelligence pour cela (si possible…).
Si, par contre, vous dites toujours non, alors on comprendra tout le contraire.
Les rabats-joie, ils existent depuis l’aube de l’humanité et leurs objectifs sont, en fait, de refuser toute tentative de communication-négociation.

Leur incapacité à comprendre et à réfléchir est à la hauteur de leur ignorance.
La force et la brutalité sont leurs façons de communiquer.
Alors, imaginez les dégâts quand ils sont nommés à un poste quelconque
ou qu’ils sont tout simplement devenus parents.

L’humanité a beaucoup souffert, et continue de souffrir, car des intolérants abusent des responsabilités qu’ils peuvent avoir.
Si l’un de vos chefs se comporte en despote, la question de savoir dire non se reportera sur vous !

Accepterez-vous encore plus longtemps cette situation ?
Si oui, alors vous continuerez votre petit calvaire jusqu’au moment où vous exploserez littéralement ou mourrez.
Si non, alors vous commencerez à aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte.

On peut pendant un certains temps, et pour des raisons alimentaires, tenir le coup mais il ne faut pas que cela dure car vos santés physiques, mentales et émotionnelles vont en prendre un sérieux coup !

N’avez-vous pas remarqué cet état de “légèreté” après avoir dit “stop, ça suffit, j’arrête ce calvaire !”.
Savoir dire non, et l’exprimer, c’est tout simplement remettre les pendules à l’heure entre votre âme et votre destin.

C’est souvent un acte qui demande énormément de courage.

Savoir dire non est en fait la première de toutes les règles de la vie.

En ne sachant pas dire non, vous permettez à ce que les injustices demeurent et se perpétuent.
En ne sachant pas dire non, vous dites “je suis d’accord
alors ne venez pas vous plaindre de vos malheurs.
Vous en êtes le principal responsable, d’une manière ou d’une autre.
En ne sachant pas dire non, vous acceptez, de fait, d’être un anonyme parmi les anonymes.
En ne sachant pas dire non, vous permettez à ceux qui le disent de vous exploiter.
Sans tomber dans la rébellion, savoir dire non, ou tout simplement apprendre à s’en servir, c’est prouver à vous-même que vous existez.

Regardez les enfants, ils le font naturellement.
Ils défient en permanence pour mieux savoir comment est miné le terrain
et là où il y a des aires de jeux.
Les enfants nous manipulent par les sentiments mais intérieurement ils savent vraiment ce qu’ils font !

On dit que les enfants sont innocents, c’est faux.
Ce sont seulement des êtres humains dont le corps physique n’est pas fini !
Leur caractère, ils le forgeront dans les toutes premières années de leur vie alors n’allez pas me dire qu’ils sont innocents.

C’est plutôt vous, l’adulte qui vous faites des idées d’innocence car vous projetez ce que vous n’êtes pas.
La séduction par la petite taille est une stratégie connue même dans le règne animal.
D’après vous, comment font les chiens et les chats pour trouver un petit chez soi ?
Ils savent qu’à l’état de bébé, vous allez les trouver adorables et ils comptent sur cela pour vivre le restant de leur vie en étant dans la vôtre.
Combien de parents n’ont pas su dire non pour le petit toutou et se retrouvent condamnés à sortir tous les matins et tous les soirs pour 15 ou 20 ans !

L’innocence est une illusion humaine qui se sait loin de l’être.
Alors commencez à dire non quand vous pensez ne pas dire non à une demande qui vous chiffonne.
Faites le calcul vite car dans ce jeu, la vitesse de réaction est aussi importante que l’enjeu lui-même !

Savoir dire non est un réflexe qui ne s’acquière que dans la pratique.
Et plus vous serez rapide à séparer le gain de l’ivraie et plus vite vous sortirez des situations qui vous bouffent l’existence.

Savoir dire non, c’est mettre un barrière de protection là où vous savez que cela fera mal si vous le le faite pas.
C’est votre système de défense immunitaire au niveau de votre Soi.
Si vous ne le faites pas, alors vous serez l’anonyme qui se fait manipuler par manque de courage et de réflexion.

Allez courage!

 

♥ Source: Laurent Dureau ♥

 

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31/08/2015
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L'Estime de Soi

« L’estime de soi, c’est la réputation qu’on a de soi-même. »

♥ Nathaniel Branden – Psychologue ♥

 

La poule ou l’œuf

 

J’ai eu, pour une grande partie de ma vie, une piètre estime de moi.

Les gens autour de moi me percevaient comme quelqu’un de confiant, bien dans sa peau et sûr de lui, mais ce n’était pas le cas.

 

Je pensais que je devais être en confiance et avoir une bonne estime de moi avant de passer à l’action, mais c’était là mon erreur, et c’est une erreur commune aux gens en manque de confiance et d’estime d’eux-mêmes.

 

Ce sont les actions des gens qui nous entourent qui font qu’on a confiance en eux et qu’on les estime ou non. C’est la même chose pour soi-même.

L’action d’abord… Oui, mais laquelle?

 

 

Valeurs, principes et idéaux

 

Cette phrase de Nathanie Branden m’a vraiment aidé à clarifier la notion d’estime de soi. Pour avoir une bonne estime de moi et par le fait même une bonne confiance en moi, je dois avoir une bonne réputation face à moi-même.

  • Quelles caractéristiques ont les gens qui pour moi, ont une bonne réputation?
  • S’estimer c’est s’évaluer, s’apprécier, se jauger, se juger, se mesurer.
  • Qui est-ce qui m’évalue? Moi, la société, mes amis?
  • Quels sont mes critères d’évaluation?
  • Quels sont mes valeurs, mes principes et mes idéaux? Et est-ce que mes actions y sont conformes?

 

Analogie du bateau

 

Si la vie est un long fleuve…
Je suis un bateau.
Mes actions sont le moteur.
Mes valeurs, mes principes et mes idéaux sont mon gouvernail.

Qu’est-ce qui est le plus important pour moi? Quelle est ma direction?

 

C’est important de déterminer, conscientiser et de prioriser nos valeurs puisqu’elles guident nos actions, qui elles, produisent les différents résultats dans nos vies.

 

Avant de faire ce travail et de l’actualiser régulièrement, j’errais, et quand j’avançais j’avais l’impression d’être dans la vase jusqu’à la taille…

 

Mes désirs, mes valeurs et mes actions n’allaient pas dans la même direction. Je rêvais d’aventure, mais dans les faits, mes actions priorisaient la sécurité. Souffrant d’anxiété et d’angoisse depuis toujours, prioriser la sécurité est probablement la pire chose que je pouvais faire, cela me cloitrait dans mon appartement. Et honnêtement, les sentiments d’aventure sont plutôt rares dans mon salon!

 

Le choix de mes valeurs a des conséquences directes sur ma vie

 

Les valeurs matérielles et le paraitre sont beaucoup véhiculés de nos jours, je n’ai aucun problème avec ces valeurs! Le problème que j’ai par contre, c’est quand je les mets en premier dans ma vie, là j’ai des problèmes.

 

C’est le manque d’équilibre entre les valeurs matérielles (argent, possessions, apparence physique, prestige, etc.) et les valeurs spirituelles (accueil, compassion, tolérance, honnêteté, empathie, respect, etc.) qui m’a causé tant de malheurs (mal-être) et qui en cause à bien des gens aujourd’hui.

 

C’est toujours la même question, AVOIR ou ÊTRE, mais au fond, ça ne devrait pas être une question de choisir, mais bien de prioriser. Quand je m’occupe d’être une personne vrai et bonne avec moi et les autres, le reste se place sans forcer dans ma vie.

 

Je me rappelle ce slogan le plus souvent possible pour me guider dans le choix de mes valeurs ainsi que dans celui de mes actions.

 

Quand mes actions sont en ligne avec mes valeurs, je suis intègre envers ce qui est important pour moi. Je me respecte, je suis à l’écoute de mes besoins, je m’occupe de moi, je suis digne d’estime et de confiance face à moi.

 

L’estime de soi et la confiance en soi, la conclusion

 

- L’estime de soi, c’est l’évaluation qu’on fait de soi, face à ce qui est important pour nous. C’est la réputation qu’on a de soi-même. Mon image face à moi.

- Pour bien s’évaluer, on doit d’abord être conscient de nos critères d’évaluations : nos valeurs, nos principes et nos idéaux. L’important pour moi.

- Pour qu’elles soient saines, ces valeurs doivent d’être d’abord dirigé vers l’être, ce que je suis, ensuite vers l’avoir. Mes priorités, l’important d’abord.

- Ensuite, je dois passer à l’action au quotidien en direction de mes priorités. Avancer.

 

Augmenter notre niveau d’estime et de confiance en soi demande beaucoup d’honnêteté, d’effort, de courage, et ce, sur une base quotidienne.

 

Le jeu en vaut-il la chandelle?

Incroyablement, l’estime de soi et la confiance en soi ont un impact majeur sur notre vie, moi, ça m’a transformé.

 

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06/07/2015
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Pourquoi Personne ne m'aime ?

 

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Pourquoi Personne ne m’aime ?

 

A les entendre, personne ne s’intéresse à eux.

Epuisant pour leur entourage, leur insatiable besoin de reconnaissance les condamne effectivement à la solitude.

Pourquoi s’enferment-ils ainsi dans ce rôle de victime ?

 

Pourquoi ?

 

Un collègue qui ne leur dit pas bonjour, un ami qui oublie leur anniversaire… Autant de situations auxquelles ils donnent une même explication : « Personne ne m’aime. » « Et c’est vrai ! Commente Samuel Lepastier, psychanalyste et psychiatre. Ce constat correspond à la réalité d’une vie d’adulte. » Il existe en effet un écart immense entre l’aspiration de chacun à être aimé et ce que l’on reçoit comme amour. « Parce que cet amour que l’on désire, c’est celui auquel seul l’enfant peut aspirer : l’amour parfait et total de sa mère. »

Or, à l’âge adulte, même la plus grande passion amoureuse est une relation dans laquelle chacun donne et reçoit, alors que l’amour maternel est souvent un pur don.

 

Carence affective…

 

Chacun doit donc pouvoir vivre avec cette frustration qui prévaut dans les relations matures. Mais pourquoi certains en sont-ils incapables ? Maud Lehanne, psychothérapeute qui anime un café psycho à Paris, raconte que la phrase « personne ne m’aime ! » y est un leitmotiv.

 
Selon elle, cette plainte émane toujours « de personnes qui ont manqué d’amour étant enfants ou, du moins, qui ont le sentiment de ne pas avoir été assez aimées ». En effet, ajoute-t-elle, « si presque tous les parents aiment leurs enfants, beaucoup ne savent pas le leur montrer ou le leur dire ».

 

Ou trop plein d’amour ?

 

« Mais un excès d’amour envers l’enfant provoque les mêmes effets, poursuit la psychothérapeute. Adulte, il réclamera auprès des autres ce qu’il a reçu au centuple, s’imaginant que tout le monde le lui doit. »
Effrayé par une telle exigence d’amour et forcé de constater qu’aucun de ses efforts pour la satisfaire n’est suffisant, l’autre finit, le plus souvent, par fuir. Et, bien entendu, cette réaction alimente le mal-être de l’éternel "incompris". Une fois de plus, celui-ci obtient la preuve que « personne ne l’aime » !

 

Une défaillance narcissique

 

C’est un cycle infernal dans la mesure où ces personnes sont incapables de se remettre en question : ce sont les autres qui sont en tort, qui ne font pas l’effort de s’intéresser à elles, qui ne savent pas les aimer à leur juste valeur. Samuel Lepastier explique : « Elles raisonnent selon un système de pensées qui consiste à tout interpréter par rapport à elles-mêmes. »

 

Ce mode de fonctionnement égocentrique cache toujours une profonde défaillance narcissique et une hypersensibilité. Etre aimé signifie en toutes circonstances : « Etre le plus aimé. » Dans ce cas, comme l’écrivait le psychanalyste Elie Humbert (in La Dimension d’aimer, Cahiers jungiens de psychanalyse, 1994), « ce n’est pas vrai que l’on cherche à être aimé. On cherche à être le préféré. »

 
Pour se protéger, ces personnes choisissent, et ce souvent inconsciemment, d’accuser les autres de ce qui leur arrive. Comme le précise Samuel Lepastier, « il est toujours plus facile de se dire : “Ce sont les autres qui ne sont pas aimants”, que de reconnaître que l’on puisse ne pas être toujours aimable ».

 

Un manque de confiance en soi

 

« Personne ne m’aime ! » résonne comme une insatiable demande de compliments dont le but est de rassurer sans cesse. Cet état de dépendance à l’égard de l’autre est symptomatique d’un manque de confiance en soi : « Celui qui a été suffisamment soutenu et valorisé par ses parents n’aura pas besoin des autres pour se construire, affirme Maud Lehanne. L’appui qu’il aura reçu lui suffira pour avancer avec confiance, sans avoir besoin d’obtenir la confirmation qu’il est digne d’être aimé. »

 

Que faire ?

 

Revisiter son enfance
Puisque ce sentiment de ne pas être aimé trouve ses origines dans l’enfance, on s’efforcera de s’y replonger, seul ou avec un thérapeute : « Me suis-je senti entouré ? M’a-t-on montré que l’on m’aimait ? » Ces réflexions ne doivent pas servir à régler des comptes avec ses parents, mais à prendre conscience que le problème se rapporte à sa propre histoire et qu’il est inutile et injuste d’en faire porter la responsabilité aux autres.

 

Se rappeler ceux qui nous aiment
L’affirmation « personne ne m’aime » est toujours le fait d’une exagération. Pour la contrer, noter le nom de cinq proches et écrire la dernière attention que chacun nous a manifestée : appel téléphonique, invitation, compliment… Ces gestes qui, sans être la marque d’un amour immense, sont des preuves que l’on nous estime.

 

Etre conscient de ce que l’on donne
« Qu’ai-je fait pour mériter leur attention ? » Noter les dernières marques d’affection données à ces personnes. Une manière efficace de prendre conscience que l’amour est un échange. Et de découvrir que le plaisir de donner est aussi gratifiant que celui de recevoir.

 

Faire avec son manque
L’amour parfait est un fantasme. Il s’agit donc d’apprendre à "faire avec". Comment ? Par un processus que les psychanalystes nomment "sublimation" : utiliser notre manque (l’amour parental) comme une force qui nous remplira autrement. Création artistique, recherche scientifique, action caritative… A chacun de trouver ce qui lui permettra de transformer sa frustration en une source d’énergie positive.

 

Conseils à l'entourage

 

La personne qui se plaint de ne pas être aimée attend de son entourage qu’il la rassure, l’entoure et lui exprime sans cesse son attachement. Celui qui veut garder une place auprès d’elle doit prendre en compte cette demande d’affection, sans pour autant se mettre à son seul service. Quoi qu’on fasse, on aura affaire à un puits sans fond et aucune preuve d’amour ne sera jamais suffisante pour panser une telle blessure affective. On risque donc de s’essouffler vainement.

 

D’où la nécessité d’apprendre à donner à l’autre son lot d’affection, mais "raisonnablement", c’est-à-dire sans se désespérer de ne pas parvenir à faire taire ses plaintes et ses demandes.

 

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04/07/2015
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Être Introverti(e) et le vivre bien

Être introverti(e)  et le vivre bien

 

Les introvertis ont la réputation d'être "opaques", timides, voire taciturnes. Pour autant, ils sont aussi profonds, indépendants et réfléchis. A l'heure où l'aisance sociale est considérée comme un Graal, petite enquête sur ces forces tranquilles qui fascinent les psys.

 

Vous a-t-on déjà dit que vous étiez "trop intense" et difficile à cerner?

Préférez-vous les dîners intimes aux grands rassemblements mondains, et les bureaux individuels aux open spaces?

Si la réponse est positive, vous êtes peut-être tout bonnement introverti.

 

Dans une société qui valorise les adeptes de l'autopromotion, les individus moins expansifs sont souvent incompris.

 

Et l'introversion est perçue comme une faiblesse.

A quoi la reconnaît-on?

Popularisé par Carl Gustav Jung en 1921, ce terme désigne les personnes tournées vers leur monde intérieur.

 

Si les extravertis puisent leur énergie dans le contact humain, les introvertis se fatiguent vite de trop d'interactions.

Et ont besoin de se retrouver seuls pour se ressourcer. Avec l'aide de Susan Cain, de la psychopraticienne Laurie Hawkes et du coach en développement personnel Stéphanie Assante, tentons de dessiner les contours (encore flous) de ce mystérieux trait de caractère qui intrigue tant. 

 

L'introversion est innée

"On naît avec, sans savoir si cela est dû à la génétique ou au vécu intra-utérin, résume Laurie Hawkes. Le plus souvent, ces deux facteurs entrent en jeu concomitamment."

D'après une étude américaine réalisée en 1989 sur 500 enfants (suivis de l'âge de 4 mois à l'adolescence) dans les années 1990, 20 % seraient "hautement réactifs" lorsque confrontés à des stimuli inconnus, tels que des enregistrements de voix ou l'odeur d'un coton imprégné d'alcool.

L'hypothèse? Plus la réactivité est élevée, plus l'individu, en grandissant, sera vigilant au contact de nouvelles personnes, et plus il aura de chances d'être introverti. 

 

L'amygdale, surnommée le "cerveau des émotions", serait le chef d'orchestre de nos instincts primaires, dont la peur, la pulsion sexuelle et l'appétit.

Comme l'écrit Susan Cain, l'organe "reçoit ses informations des sens et indique au cerveau ainsi qu'au reste du système nerveux central comment y réagir.

Une de ses fonctions consiste à détecter instantanément les éléments nouveaux ou les menaces dans notre environnement et à envoyer dans le corps des signaux ultrarapides qui déclenchent une réaction de combat ou de fuite".

L'introversion est donc une disposition innée, mais pas un déterminisme.

"Avec l'âge, la plupart des gens développent un attrait pour une autre façon de faire, précise Laurie Hawkes.

Les introvertis sont plus à l'aise au contact d'autrui, et les extravertis découvrent le plaisir d'être seuls." 

 

Ils ne sont pas forcément timides

"La timidité est la peur de la désapprobation ou de l'humiliation sociale, alors que l'introversion est une préférence pour des environnements qui ne soient pas source de stimulation", observe Susan Cain.

En revanche, les introvertis sont souvent secrets et opaques.

Cela se traduit de plusieurs façons. "Ils ont tendance à ne pas engager la conversation, à rester en retrait et à moins exprimer leurs émotions, analyse Stéphanie Assante.

Cette difficulté à se mettre en avant peut passer parfois pour de la timidité, de la froideur ou du désintérêt, même si ce n'est pas du tout le cas.

Pour connaître un introverti, il faut faire l'effort d'aller vers lui et de gratter le vernis." 

 

L'introversion n'est jamais totale

"L'extraverti pur et l'introverti pur n'existent pas.

Un homme pareil serait à l'asile de fous", ironisait Carl Gustav Jung.

La clef? Trouver l'équilibre entre ces deux pôles du tempérament humain, car chaque individu porte en lui une part d'introversion et d'extraversion.

Pour désigner les personnes qui se situeraient dans cette zone médiane, certains auteurs utilisent le terme "ambiverti". "C

es gens-là ont le meilleur des deux mondes", plaisante Susan Cain. 

 

Les échanges mondains et futiles les ennuient

Pour les introvertis, le silence est d'or.

Parler de la pluie et du beau temps les épuise.

Ils préfèrent réduire une conversation au strict minimum plutôt que de broder sur un sujet qui les ennuie ou les indiffère.

S'ils peuvent être aimables et sociables, ils ressentiront vite le besoin de rentrer chez eux après une réunion professionnelle ou un long dîner de famille.

Ils ont aussi une fâcheuse tendance à filtrer les appels téléphoniques qu'ils soupçonnent d'être inutiles, ou parce qu'ils se sentent incapables de gérer les imprévus. 

 

La solitude les régénère

Si les introvertis ne sont pas nécessairement des ermites ou des misanthropes, ils ont besoin de se retrouver seuls et apprécient la tranquillité.

Selon Susan Cain, "la solitude est aussi importante que l'air qu'ils respirent".

Parce que ces moments de paix leur permettent de prendre de la hauteur - et donc de faire des choix plus réfléchis, et moins hâtifs -, ils sont la force des introvertis.

"La société du 'trop', du clinquant, de la fête géante, du gaspillage, serait sans doute moins excessive si l'on cultivait davantage le 'savoir être seul', plaide Laurie Hawkes.

Se recueillir en solitaire, au lieu de se lancer aveuglément dans l'action, permet souvent de mieux identifier ses objectifs et de choisir la bonne direction."

Susan Cain, quant à elle, fait siens les mots de la romancière américaine Anaïs Nin: "Notre culture a élevé au rang de vertu le fait de vivre comme des extravertis.

Nous avons découragé le voyage intérieur, la quête d'un centre.

Aussi avons-nous perdu notre centre, et il nous faut le retrouver." 

 

Ils manquent de spontanéité

Un introverti tourne sept fois la langue dans sa bouche avant de prendre la parole en public. Contrairement aux extravertis -grisés par la quête d'adrénaline et le goût du risque-, les introvertis anticipent, pèsent le pour et le contre, avant de prendre une décision.

Ce qui leur vaut (souvent) d'avoir une bonne écoute et un sens de l'observation. Jung illustrait dans ses écrits cette différence de tempéraments en invoquant deux héros de la mythologie: Prométhée, l'introverti, qui réfléchit avant d'agir, et Epiméthée, l'extraverti, plus impulsif et audacieux, qui privilégie l'action sur la réflexion. "Le fonctionnement plus lent et cérébral des introvertis n'est pas sans conséquences sur leur rapport au travail, prévient Stéphanie Assante.

S'ils optent pour des métiers qui exigent une forte réactivité et une constante interaction, cela les obligera à se faire violence en permanence.

Certains s'orientent donc naturellement vers des secteurs plus créatifs, où le travail en solitaire est valorisé, et où leur manière de communiquer ne sera pas préjudiciable à l'entreprise." 

 

Ils peuvent occuper des fonctions publiques

Mère Teresa, Gandhi, Steve Jobs, Barack Obama... Les discrets peuvent déborder de charisme et n'agissent pas toujours dans l'ombre, même si cela va à l'encontre de leur nature profonde. "La plupart des introvertis sont capables d'occuper des fonctions à haute responsabilité, écrit Laurie Hawkes.

Mais, n'étant guère motivés par les honneurs publics, la renommée, la gloire ou le pouvoir, ils aspirent plutôt à des réussites discrètes." 

 

Ils sont hypersensibles

D'après la psychothérapeute américaine Elaine N. Aron, gourou de l'hypersensibilité, 70% des introvertis sont des "highly sensitive people (HSP)".

Doués d'empathie, les hypersensibles ont le sentiment d'être à vif, émotionnellement et physiquement.

Plus créatifs et intuitifs que la moyenne, ils attachent beaucoup d'importance au regard des autres. 

 

Les introvertis sont doués pour l'intimité

En amitié et en amour, les introvertis sont fidèles et exigeants.

Ils préfèrent s'entourer d'un cercle d'amis restreint plutôt que d'une myriade de contacts.

Leurs relations intimes sont intenses et s'inscrivent sous le signe du partage.

Leur credo? La confiance ne se donne pas, elle se gagne.

S'ils méprisent les échanges futiles, les introvertis sont friands de discussions profondes et philosophiques, de débats sur le sens de la vie...

Contrairement aux extravertis, l'introspection ne leur fait pas peur. 

 

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04/07/2015
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Quand On Se Sent En Manque d'Amour

Le manque est un sentiment qui prend les tripes et qui peut nous amener à passer du désespoir à la colère ou de l’impuissance à l’obstination…

 

Ne pas se sentir aimé comme on le souhaiterait vis à vis d’une personne ou d’une manière générale, est un ressenti qu’il est important d’accueillir en soi, sans en avoir honte.

 

Ne pas vouloir entendre ce manque conduit très souvent inconsciemment par combler ce manque de diverses manières pour ne pas ressentir combien ce manque d’amour nous fait mal, nous rend vulnérable, combien nous pourrions être touché si nous le laissions s’exprimer en nous.

 

Mais comme dans notre société, « oser exprimer » que l’on se sent seul, ou pas aimé, que l’on aimerait être aimé, est « non reconnu ».

 

Tout simplement parce qu’ il est signe quelque part de faiblesse, de vulnérabilité, d’échec dans sa vie, vis à vis de soi et des autres, beaucoup d’entre nous ferment les oreilles du cœur pour ne pas entendre le manque et vont le combler parfois  par de la nourriture, ou en fumant, ou en travaillant énormément, ou  en collectionnant sans grande passion des vêtements ou objets, ou en amassant de l’argent…( Attention : toutes les personnes qui fument ou travaillent beaucoup et autre cherchent à combler forcément ce manque d’amour et que c’est la seule origine à des addictions).

 

Cela remplit momentanément, puis le manque réapparaît quand on se réveille, ou quand la nuit se lève et que l’on se retrouve en tête à tête…

 

Ne pas se sentir aimé d’un autre, ou en général est un sentiment qui nous donnerait parfois envie de partir, de fuir…

 

Accueillir, laisser une place à ce ressenti

 

Ressentir un manque d’amour, de ne pas être aimé, cela peut être quoi?

 

Cela peut être directement notre enfant intérieur qui lui est sauvage, et qui se soucie peu du regard des autres, du quand dira t’on, lui il a besoin de quelque chose.

 

Derrière ce manque d’amour, derrière cette phrase: « J’ai envie d’être aimé », c’est quoi exactement que vous auriez envie, besoin? C’est d’être enveloppé, bercé, pris dans les bras? Écouté? Encouragé? Soutenu? Quel est le besoin de votre être à ce moment précis de ce ressenti de manque?

 

C’est important de prendre quelques instants pour identifier ce qui se cache derrière ce « j’ai envie là d’être aimé ».

 

Prendre soin de ce besoin, le nourrir et oser demander

 

A partir du moment où vous avez identifié le ou les besoins que vous avez en vous et qui crée en autre ce ressenti ce manque, eh bien oui, vous pouvez soit attendre de l’Univers qu’il vous apporte ce dont vous avez besoin, soit vous pouvez prendre la responsabilité de vous apporter dans un premier temps ce dont votre être vous réclame.

 

C’est apprendre à un être un bon parent pour soi comme le dit Jacques Salomé…

 

Difficile quand on n’a pas été forcément chaleureusement aimé, entouré par ses parents physiquement et psychiquement, mais c’est réellement ce que vous demande votre être: De vous donner ce dont vous avez besoin. Cela n’exclut pas également d’oser demander aux autres.

 

C’est bien la deuxième clé possible: eh oui oser sortir de sa zone de confort et oser exprimer à une amie ou à un proche une demande claire (par exemple: je ressens beaucoup de solitude ce soir, est ce que cela te dis ce soir que l’on partage du temps? Ou « est ce que tu peux me prendre dans tes bras »

 

Oser se donner et oser demander aux autres…

 

Oser écouter cet appel du cœur

 

Oser plonger dans son authenticité

 

Ressentir ce manque d’amour ne fait également pas de nous une personne non spirituelle.

 

Oui effectivement l’amour est partout, mais ressentir ce manque part d’un constat de notre être qui est là, qui n’est pas à saborder parce qu’on a lu que l’amour est partout, que la Source divine est partout en tout.

 

Encore une fois, nous sommes humains, nous nous sommes incarnés pour apprendre à être authentique, et à laisser les vagues d’émotions, de ressentis s’exprimer sans chercher à contenir celles qui paraissent peu avouables aux autres.

 

Oui des fois nous avons le droit de ressentir ce manque même si nous savons que l’amour est en chaque être, en chaque élément, en chaque animal en chaque composant qui se trouve parmi nous.

 

Oser accueillir en soi ce ressenti, cette douleur, lui laisser une place pour que ce ressenti puisse s’exprimer et faire part ce dont il aurait besoin pour se sentir mieux, plus en paix, nourri et prendre la responsabilité de répondre à ce besoin amène à de l’apaisement…

 

Bien entendu cela ne résolut pas tout, mais nous restons co créateur de ce que nous vivons, comment nous réagissions face aux vagues de notre être…

 

Les éclaireurs disent:

 «  L’amour est à votre disposition en abondance partout autour de vous, il n’est pas à monnayer, à manipuler pour avoir.

Vous avez juste à ouvrir votre cœur et à vous mettre en reliance avec votre cœur d’enfant, de là, de cet instant, souvenez vous que la Terre est mère, maman, et que la Mer et le Ciel sont également des parents qui peuvent vous nourrir d’amour si vous vous donnez quelques instants pour imaginer recevoir un geste, un mot de ces éléments.

Souvent quand vous pleurez, vous vous sentez seul au monde, dans un désespoir, mais puissiez-vous un instant vous souvenir que certes de par vos yeux physiques vous êtes seuls, mais si vous vous reliez à votre cœur, à votre enfant intérieur, ou à votre être intérieur, vous pourrez de suite vous souvenir que vous êtes constamment entourés et soutenus de vos éclaireurs qu’ils soient anges, êtres de la nature, âmes désincarnées, êtres galactiques etc.

Le monde de l’invisible est là, source d’amour si vous le souhaitez. Vous n’êtes jamais abandonné, puissiez vous avoir tué ou menti, ou volé ou trompé, les êtres vous attendent toujours au prochain carrefour que vous preniez le temps de vous relier à votre cœur et de vous souvenir que vous êtes plus qu’un mental, plus qu’une conscience…

Vous êtes une âme qui est inter reliée à la Nature et au monde de l’invisible et dans tout cela réside une source d’amour disponible en chaque instant…

Puissiez vous chacun avec douceur et bienveillance vous materner, vous rassurer quand vous vous sentez non aimés, non entendus, non encouragé, non soutenus, non reconnus.

Puissiez-vous tel un enfant s’endormir avec confiance au son de la mer et de ses vagues.

Vous n’êtes point seul dans l’Océan de la Vie. »

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26/06/2015
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Les Traces Emotionnelles De Notre Enfance

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Quelles que soient les bonnes intentions de nos parents, quelle que soit notre histoire d’enfance, nous avons tous vécu des événements qui, bien que pouvant parfois paraître anodins aux yeux du monde extérieur, nous ont néanmoins blessés en profondeur et ont laissé en nous des traces qui ont encore des conséquences aujourd’hui dans notre manière de gérer nos relations.

 

Il peut s’agir d’événements isolés mais qui nous ont marqués de manière intense ou de faits répétitifs qui ont creusé nos fragilités petit à petit, au fil du temps...

 

Porteurs de ces blessures, nous fabriquons nos carapaces et adoptons des modes de fonctionnement destinés à nous protéger afin de ne plus en souffrir.

 

Mais, inconsciemment, nous cherchons dans le couple « une réparation » de ces blessures.

 

Après une première phase de fusion dans laquelle chacun se sent enfin aimé de manière parfaite, lorsque vient la phase d’individualisation dans laquelle l’autre cesse ponctuellement de nous combler de cet amour parfait, l’enfant blessé reprend les commandes de nos émotions.

 

L’attente de réparation de nos blessures est alors sans cesse déçue et, la plupart du temps, au contraire, le couple va devenir le lieu où nous allons répéter ces blessures, les réveiller, les réactiver.

 

Puisque la situation est réciproque, le couple devient vite source de souffrances mutuelles. Ce qui nous amène progressivement à cesser de croire que le couple puisse être source d’épanouissement.

 

Inconscience ou conscience ?

Et il est vrai que si nous restons inconscients de la présence de nos blessures, si nous restons accrochés à l’illusion que l’autre est là pour réparer les dégâts émotionnels liés à notre enfance, l’échec du couple est programmé d’avance...

Et ce, avec n’importe quel partenaire...

 

 "Tout ce qui n’arrive pas à la conscience revient sous la forme de destin".

(Jung)

 

Nous pouvons croire qu’en changeant de partenaire, l’histoire sera différente...

Il n’en n’est rien !

Et nous aurons vite fait de remarquer un goût de déjà vu, déjà vécu...

 

Après, nous avons encore le choix de dire :

"Tous les hommes sont des... (censuré)" ou "Toutes les femmes sont des... (re-censuré)"

 

Ou, alors, de réaliser que le point commun de toutes nos histoires d’amour est : nos propres blessures !

 

Prendre conscience de nos blessures, les identifier, décoder comment elles ont façonné nos modes de défense et nos réactions émotionnelles spécifiques est LA voie de la sagesse amoureuse.

 

Car, grâce à cette mise en conscience, nous pouvons cesser d’être menés par nos émotions comme des marionnettes. Et lorsque nos relations amoureuses viennent réveiller nos blessures, nous pouvons alors vivre ces moments difficiles comme des opportunités de les dépasser.

 

Les traces de nos blessures

Bien souvent, nous pensons souffrir d’une blessure en fonction de nos souvenirs conscients.

Nous nous remémorons de certains épisodes de notre enfance et nous mettons dons des étiquettes mentales sur ces souvenirs.

 

Pourtant, nos réelles blessures sont le plus souvent profondément enfouies et notre mental n’y a pas accès car elles se sont généralement créées à une période dont nous ne gardons pas de souvenir conscient... Où, ces blessures ont été tellement intolérables que nous en avons refoulé le souvenir afin de nous protéger de la douleur.

 

Une étude récente* menée par la Faculté de médecine de l’Université de Genève a démontré que la maltraitance durant l’enfance entraîne la dysrégulation de certains gènes impliqués dans la gestion du stress.

 

On peut, de fait, s’autoriser à déduire que, même en dehors des situations de maltraitance sévère, les situations que nous avons vécues comme traumatisantes ont une influence sur la régulation de nos gènes. Et nos gènes sont présents dans chacune de nos cellules.

 

Les traces et les conséquences de nos blessures les plus profondes ne se situent donc pas dans notre mémoire consciente...  mais dans l’ensemble de notre corps.

 

Et elles nous programment pour réagir d’une certaine manière face à des événements évocateurs.

 

 Notre mental n’a pas accès à ces informations, le fonctionnement de nos gènes n’est pas sous son influence...

 

Et c’est bien pour cela que nous perdons totalement le contrôle sur les émotions qui nous agitent lorsque nos blessures sont réactivées dans nos relations amoureuses...

 

Nous réagissons selon la programmation qui a été inscrite dans toutes nos cellules, celles de notre cerveau y-compris, et notre mental est complètement impuissant face à cela.

 

Les 7 blessures et leur mode de défense.

 

Lise Bourbeau («Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même»), et avant elle, le psychiatre américain John Pierrakos, ont expliqué qu’il existe 5 blessures essentielles.

 

Pour avoir accompagné de nombreux patients, le Dr Véronique BAUDOUX a remarqué qu’il en existait plutôt 7 et que chacune était reliée à un de nos 7 centres énergétiques.

 

Par ailleurs, la blessure d’injustice décrite par Lise Bourbeau ne semble pas exister réellement. Elle correspondrait plutôt à ce qu’on appelle la blessure de dévalorisation.

 

En effet, l’injustice ne paraît pas être une blessure mais plutôt une sensation.

 

En plus, il faut reconnaître que toute blessure est en soi une injustice.

 

Pour un enfant, il est toujours injuste d’être rejeté, il est toujours injuste d’être abandonné, il est toujours injuste d’être trahi...

 

Ainsi, les 7 blessures essentielles seraient donc :

√ Le rejet

√ La privation

√ L’humiliation/abus

√ L’abandon

√ La négation

√ La dévalorisation

√ La trahison

 

Nous sommes tous porteurs d’au moins une de ces blessures et, parfois, de plusieurs...

 

Chaque type de blessure a créé une peur spécifique et a engendré un type de croyance (que nous prenons pour la Vérité Absolue).

 

A cause de cette peur, nous avons adopté un mode de défense, sensé nous protéger de ce dont nous avons peur.

 

Et pour bien consolider notre mode de défense, nous nous donnons des conseils à nous-mêmes, nous nous répétons des injonctions.

 

Ce mode de défense est d’autant plus actif que la relation est importante pour nous et c’est donc souvent au sein des relations amoureuses significatives que ce mode de défense est le plus puissant.

 

Dans la relation sexuelle, qui représente un moment de grande vulnérabilité potentielle, ce mode de défense est également très présent.

 

Sommes-nous condamnés à souffrir

Éternellement  de nos blessures ?

 

Sommes-nous alors condamnés à rester, pour toujours, le jouet de nos programmations ?

 

Et bien non ! La bonne nouvelle, c’est que notre cerveau possède une capacité extraordinaire que l’on appelle : «la plasticité neuronale» ou "neuro-plasticité".

 

Il a été démontré que les cellules de notre cerveau peuvent non seulement se transformer pour s’adapter à des changements mais également que notre cerveau peut continuellement produire de nouvelles cellules.

 

L’hypothalamus, une des zones qui intervient dans la gestion des émotions est donc parfaitement capable, lui aussi, de transformer ses cellules ou d’en produire de nouvelles.

 

Si nous choisissons de manière répétitive, de transformer les expériences que nous faisons, nos cellules cérébrales s’adapteront à ces changements, soit en se transformant, soit en créant de nouvelles cellules.

Et nos anciennes programmations pourront faire place à de nouvelles programmations.

 

Nos réflexes conditionnés, nos anciens modes de défenses pourront être remplacés par de nouvelles manières de gérer les émotions issues des événements extérieurs.

 

Ainsi, une personne porteuse de la blessure d’abandon est programmée, au départ, pour avoir une attitude de dépendance

et une sensation d’abandon à chaque fois que son/sa partenaire

ne lui accorde pas tout le soutien qu’elle en attend dans les soucis de la vie quotidienne.

 

Et, si elle a identifié que sa blessure principale est l’abandon, si elle peut prendre conscience que c’est sa propre blessure qui est réactivée lorsque l’autre ne répond pas à ses attentes, elle peut choisir de ne plus être la marionnette des émotions dues aux blessures du passé.

 

Lorsqu’elle sent l’émotion l’envahir par la réactivation de sa blessure d’abandon, elle peut choisir de changer son interprétation de faits et d’essayer de cesser de croire que l’attitude de l’autre est forcément négative.

 

Pour ne plus être le jouet de vos programmations intérieures qui font échouer vos relations amoureuses, il est donc essentiel d’IDENTIFIER vos blessures d’enfance.

 

Une fois conscients de nos attitudes, il devient plus facile de créer l'harmonie et vivre une relation plus agréable.

 

  Dr Véronique BAUDOUX

 

 

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20/06/2015
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Avez-Vous Peur d'Etre Abandonné ?

Avez-vous peur d’être abandonné ?

« L’abandon est l’une des causes les plus courantes du mal-être et du mal de vivre. »

Tel est le constat dressé par Daniel Dufour, médecin et animateur de stages de développement personnel.

 

À l’origine de cette souffrance, qu’il appelle « l’abandonnite », « il y a toujours une situation mal vécue au cours de la vie fœtale, de la prime enfance ou de l’enfance, qui n’est pas forcément un abandon effectif. »

 

Elle peut être aussi ressentie par suite d'un traumatisme lié à une séparation pendant l'enfance.

 

La personne adulte aura souvent du mal à se stabiliser dans une relation – familiale ou sociale – tant qu'elle n'aura pas fait un travail sur elle-même.

 

Une crainte : Etre rejetée de nouveau

 

Souvent liée à l'enfance, au vécu plus ou moins lointain et parfois au vécu plus proche – une rupture sentimentale peut avoir créé ce traumatisme depuis peu – la peur de l'abandon est une émotion perturbante dans divers domaines :

- relation amoureuse,

- relations familiales,

- relations socioprofessionnelles : une personne très attachée à son employeur et à son emploi peut transposer sa peur de l'abandon à son travail.

 

La peur de l'abandon est une émotion perturbante pour soi-même

comme pour les autres.

 

« La personne va ainsi osciller entre hyper sociabilité et hyper agressivité, selon qu'elle ressente le besoin viscéral d’être aimée ou qu'elle désire provoquer le rejet de l’autre, convaincue qu'elle aura inévitablement à le subir un jour. »

 

Pour elle-même, elle s'accompagne souvent :

  • d'angoisse, d'anxiété,
  • de souffrance,
  • d'un relationnel souvent compliqué, car la peur de perdre l'autre produit des conduites inadaptées et difficiles à vivre pour l'autre,
  • de tristesse,
  • d'état dépressif,
  • et parfois d'autres troubles : troubles alimentaires comme la boulimie pour compenser un manque affectif ou une angoisse latente, etc.

Pour ceux qui font face à cette phobie, elle est souvent synonyme :

  • d'un excès de jalousie : la peur de l'abandon est si forte que la personne qui en est atteinte met tout en œuvre pour être sûr que l'autre ne va pas l'abandonner.
  • de relations conflictuelles,
  • etc.

La logique implacable conclut que, puisqu'elle a pu être abandonnée, elle n'est pas digne d’être aimée. Cette croyance va dès lors sous-tendre toutes les relations sociales et affectives.

Un cercle vicieux, qui la mène à des conduites paradoxales.

Au cœur de la douleur des unes et des autres, une peur : celle d’être rejetée. Et abandonnée de nouveau.

 

Une psychanalyse pourra permettre un travail sur soi afin de déceler l'origine et de comprendre pourquoi elle a peur d'être abandonnée.

 

Parfois le patient dira automatiquement pourquoi cette peur existe, mais dans d'autres cas, l'origine est souvent enfuie dans l'inconscient et la psychanalyse va permettre de remonter au traumatisme.

 

De bons résultats peuvent être obtenus aussi sous un travail d'hypnose.

Pour compléter ces premières solutions, il est également recommandé de s'intéresser à divers outils de développement personnel afin :

  • d'améliorer son image de soi,
  • de développer sa confiance en soi,
  • d'apprendre à gérer nos émotions,
  • etc.

Une personne qui souffre de la peur d'abandon se sous-estime et pense qu'elle n'est pas assez bien, que l'autre va forcément l'abandonner.

 

L'entourage proche pourra, quant à lui, participer dans une évolution vers la guérison en affirmant régulièrement ses émotions et sentiments.

 

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29/05/2015
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L'expression "En Avoir Gros Sur La Patate"

En « avoir gros sur la patate », une expression qui en dit long…


L’expression "en avoir gros sur la patate" serait une variante de l’expression "en avoir gros sur le cœur". Il s’agit d’une version plus familière qui est née au cours du XXe siècle après avoir été durant quelque temps "en avoir gros sur la pomme de terre". La patate voulait dire "cœur" au début du XXe siècle. L'expression signifie avoir énormément de chagrin.

 

Des pensées négatives, des doutes, des rancœurs qui commencent à se profiler, s’installer.

 

Des doutes sur des choses qui ont été dites, sur leur franchise et leur sincérité. L'impression que plus jamais, on ne pourra faire confiance à quelqu'un.

La déception, la vexation «se prendre des vents », la blessure, l'amertume qui laissent un goût si moche...

Tous ces foutus sentiments qui s’entremêlent avec le chagrin, la tristesse, le vide… et à contrario, l'envie de croire encore et d'espérer.

Une impression de se sentir aussi tellement ridicule, insignifiant, d'avoir été tellement naïf, de s'être laissé berner par de belles paroles et de beaux sentiments.

Tout se mélange, on ne sait plus où on en est, on ne sait plus vers quel chemin se tourner, si on doit tout laisser derrière, tourner la page, oublier.....

 

Pourtant, l'envie d'attendre encore, de penser que tout est toujours possible, l'envie de ne pas juger trop vite au risque de mal interpréter un silence... Mais le temps s'écoule et le silence se prolonge...

Vrai Silence ou Cruelle Indifférence ? Cette vérité où se trouve-t-elle ?

 

Et enfin, il y a aussi la crainte de tomber dans les excès inverses, de s'accrocher à une brindille qui doit casser ou qui a déjà cassé sans qu'on s'en aperçoive, sans qu'on veuille l'admettre.

 

Du coup, on se renferme, on garde en soi, on empile tout, on stocke, on emmagasine, jusqu'au trop plein, jusqu'à l'explosion d’un « moi » en perdition entamée.

Et l’estime de soi dans tout cela ?

 

 

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25/05/2015
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Il y a les mots

"Les mots restent, quoi qu'on en dise.

Longtemps après qu'ils ont été prononcés, ceux qui blessent

continuent à faire mal.

Ils vivent en nous d'une vie tenace et douloureuse."

♥ Jean-Paul Pinsonneault ♥

 

 

Il y a des attitudes sur lesquelles on peut fermer les yeux, des mots que l'on peut encaisser même s'ils font mal.

Sous le coup de la colère, les mots peuvent dépasser nos pensées.... on s'excuse, on s'explique.... après tout cela peut permettre d'avancer, de faire une remise en question et de se dire qu'il peut y avoir du vrai dans ce qu'on nous a dit..... On y réfléchit et en fin de compte, on peut y trouver du positif... Alors on oublie cette blessure qui pourtant va laisser une cicatrice.

 

Et il y a les mots qui font plus mal que d'autres, qui blessent plus sûrement qu'un acte ou qu'un couteau, et ceux-là... on n'arrive plus à les encaisser, ils ne passent pas la barrière de la boule dans la  gorge qui se trouve prise entre deux étaux : d'un côté nos propres mots qui ne peuvent plus sortir et de l'autre, ces paroles que l'on a du mal à digérer....

Des mots qui sont comme des épines qui s'enfoncent les unes après les autres.....

 

Et alors là, quelque chose se brise en soi et quand ce quelque chose va rejoindre la longue liste de toutes ces choses qui se sont déjà brisées au cours de votre vie et que vous avez essayé de toujours ignorer jusque là, en la gardant bien enfouie... en vous disant à chaque fois "c'est pas grave, c'est pas grave".... parce que vous êtes naïf et que vous vous dites que ça passera, parce que vous n'êtes pas méchant pour deux sous et vous essayez de pardonner.

Alors vous vous posez à nouveau des questions, et vous vous demandez sérieusement si vous allez être encore capable d'encaisser pendant longtemps !!.... On en perd toute énergie, toute envie de se battre.

Pour Qui ? (les enfants sont grands et ont leur vie), Pour Quoi ?

 

Et non il y a bien plus grave que ça....

Ce n'est après tout qu'une grosse cicatrice qui finit par se rouvrir. Vous ne savez plus comment réagir. Pardonner encore une fois et faire comme si de rien n'était.

Fermer les yeux et ignorer le mal qui vous a été fait.

On ne sait pas si on peut encore. Le pardon aussi a ses limites....... Refermer la coquille que vous aviez essayer de briser tout doucement.....

 

"Les mots peuvent assassiner tout autant que les armes."

♥ Monique de Gramont ♥

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25/05/2015
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La Confiance en Soi

La confiance en soi est essentielle au développement d’une personne qui se construit et ce, dès l’enfance.

Différents facteurs influencent le niveau de confiance qu’un individu a envers lui-même : l’affirmation de ses besoins et de ses opinions, la reconnaissance par autrui, le sentiment de sécurité et l’acquisition de compétences.

La confiance en soi peut varier au cours d’une vie.

Voici quelques astuces pour la rehausser.

 

Ce qu'il faut savoir

Connaître vos forces et vos faiblesses, vos qualités et vos défauts vous permettra d’en tirer le meilleur parti et de mieux vous affirmer. C’est la première étape vers un gain de confiance en soi. Ainsi, vous serez en mesure de mettre en avant vos atouts dans toutes les situations du quotidien : au bureau, avec les amis ou la famille. En déterminant vos points faibles, vous pourrez travailler à les améliorer. Faire le bilan de votre personnalité, de vos réalisations, vous aidera à vous sentir unique et plein d’assurance. De plus, bien vous connaître permettra à votre entourage d’également apprendre à vous connaître et à mieux vous apprécier.

 

Acceptez les compliments

Au travail, à la maison, avec les ami(e)s, vous accomplissez quotidiennement une foule de tâches qui peuvent solliciter les compliments de votre entourage. Apprenez à recevoir ces commentaires positifs et à les apprécier. Vous pouvez percevoir ceux-ci comme des encouragements sur lesquels vous pouvez vous baser pour reconnaitre vos principales forces. Vous pourrez ainsi en tirer profit pour rehausser votre estime personnelle.

 

Adoptez une posture et une attitude pleine d’assurance

La confiance en soi transparaît à travers notre posture et dans notre regard. Tenez votre dos droit, vos épaules relevées, votre tête haute et marchez d’un pas assuré. Souriez davantage, les gens seront attirés vers vous. Les personnes ayant une grande confiance en elles adoptent ce genre de comportements non verbaux. Inspirez-vous d’elles. Pour être plus à l’aise, vous pouvez vous observer dans un miroir afin de voir la différence entre vos différentes postures et expressions faciales. 

 

Affirmez-vous !

La confiance en soi passe par la perception qu’une personne a d’elle-même, mais également par ce qu’elle croit que les autres pensent d’elle. Il est primordial de s’affirmer auprès des autres quant à ses choix, ses valeurs et ses opinions. Il ne faut pas accepter les critiques non constructives, les mesquineries et les propos blessants. Si une personne vous blesse, que ce soit par ses paroles ou ses comportements, vous devez poliment lui faire savoir. L’estime de soi passe sans contredit par l’affirmation de soi. 

 

Foncez !

Pour prendre davantage confiance en vous, sortez de votre zone de confort. Cette zone peut se définir comme étant tout lieu ou moment où vous vous sentez complètement à l’aise, où vous êtes en possession de tous vos moyens. Tout ce qui se trouve en dehors de cette zone s’apparente à de la nouveauté et peut paraître effrayant. Relever de nouveaux défis, aborder de nouvelles personnes, pratiquer une activité différente sont tous des exemples vous permettant de sortir de votre zone de confort. Vous adapter à un milieu jusqu’ici inconnu pourra vous permettre de développer d’autres compétences et d’en apprendre encore davantage sur vous. Plus gros seront les pas franchis, plus grande sera la fierté ressentie. 

 

« La bravoure est encore la plus sûre des attitudes.

Les choses perdent de leur épouvante à être regardées en face. »

♥ Alexandra David-Neel ♥

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24/05/2015
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