© - 2016 - Zézette ou Véronique B.
Un jour, tu comprendras
Que tout ce que j’écris, je le fais également pour toi.
Un gros électro choc de ce que tu ne perçois pas.
Comme un reflet de toi retranscrit au travers d’un moi.
Et qu’importe si, en l’état, tu ne me crois pas
Si même colère réaction est ton premier choix,
Je n’ai jamais été dépendante de toi.
Pour l’unique raison que je suis née libre de droit.
Arrivera alors un jour où cependant tu percuteras
Que les actions sont liées au petit enfant blessé, resté en soi.
Mais pour voir tout ce qu’un autre est capable d’encaisser de toi
Et éponger la souffrance qui alimente cette croix,
Il est nécessaire, parfois, de provoquer l’autre en son « Moi ».
L’abandon maternel est un mal insidieux qui ne construit pas.
Je ne le sais que trop puisqu’il a nourri mes premiers pas.
Ne pas reconnaître devant soi le miroir de son moi
Est matériellement triste car la richesse est pourtant là.
Celle de savoir exactement ce qui ne va pas.
Deux moitiés, deux âmes brisées, liées en un Toi et Moi,
Immaturité affective dépendante d’un repli en soi
Barrières inconscientes d’un "je n’accepte pas".
Ce pourquoi où que tu sois, tout auprès de toi,
Mon amour silencieux sera toujours là,
Indépendamment de tous ces faux pas.
Et, indépendamment de cette pause sans choix.
L’abandon est juste un mot qu’il ne connaît pas.
La distance entre deux esprits ne se mesure pas
Et n’enlève jamais le lien qui pour lui restera.
Pour l’unique raison est que jamais, il ne jugera.
Encore faut-il être en capacité de comprendre cela.
"Zézette ou Véronique B.
La petite fille abandonnée
née un 5 septembre à 17h40
dont on ne voulait pas
et assumé pleinement par choix" dit le cœur
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