NULLA DIES SINE LINEA

NULLA DIES SINE LINEA

Tant qu’on refuse de pardonner © Diane Gagnon

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Aujourd’hui, j’ai choisi ce texte

qui est à lui seul, une clé.

La clé d’une renaissance,

d’un nouveau « Moi », libéré de ses blessures.

Un texte inspirant dont je voulais un peu parler

car personnellement, il m’a aidé.

 

Ceux qui me suivent savent combien

j’ai longtemps souffert de mon image personnelle,

la fameuse « estime de soi ».

 

Il faut dire qu’un enfant déraciné

pour avoir été abandonné - ou bien blessé - ne grandit

pas toujours bien voire pas.

 

Les fondations du départ de notre vie sont essentielles

pour acquérir confiance en soi comme estime de soi.

 

"Un arbre sans racine n'est qu'un bout de bois."

♥ Guillaume Musso ♥

 

Un enfant abandonné porte en lui

les séquelles d’une enfance contrariée.

Et bien souvent, malgré l’amour qu’il puisse

réussir sur son chemin parfois de trouver,

il conservera les stigmates d’avoir été rejeté.

 

Alors, quand il faut ajouter à cela

certains évènements marquants,

cela devient très vite compliqué.

 

Eh oui, pour chacun d’entre nous,

certains actes paraissent impardonnables,

surtout de ceux qui nous ont profondément blessés.

Ceux qui ont, par bêtise, jalousie imaginative

ou simple méchanceté, abimés notre image personnelle

si difficile pour certains à construire et choyer ;

la « fameuse réputation »

que nous avons de nous-mêmes…

 

Sans pour autant nier le mal qui a été fait,

il est pourtant vital de se reconstruire pour avancer.

 

Ainsi, être en capacité d’entamer la démarche du pardon

est une clé qui ouvre la porte vers un nouveau chemin.

Celui du commencement de la guérison intérieure.

 

« Comment as-tu pu me faire une chose pareille ? 

Comment as-tu pu me dire de telles horreurs ?

Je ne pourrai jamais le pardonner ! »

 

Lorsqu’on est profondément blessé,

comme tous ceux qui sont victimes d'une trahison,

d'une injustice, d'une humiliation ou d'une agression,

chacun "encaisse" à sa manière.

 

Certains même envoient tout valser

sous le choc du dégoût renvoyé.

Certains se replient sur eux-mêmes

pour cacher leur blessure, d'autres font mine de repartir

comme si de rien n'était.

D’autres se jettent dans de nouvelles relations hâtives.

Ces dernières étant les fameuses relations « kleenex »

abordé dans l’un de mes articles sur le site.

 

Pourtant, beaucoup gardent un ressentiment,

éprouvant parfois jusqu’à l'envie de se venger,

de rendre le mal par le mal,

de blesser celui qui les a blessés ou pire

ceux qui ne leur ont rien fait

(ceux qui serviront d’exutoire).

 

Il est là le venin qui vous empoisonne

goutte à goutte distillé…

 

Pour autant, je peux vous le dire :

 

Pardonner, non, ce n'est pas oublier.

 

D'ailleurs, il est pour ainsi dire impossible d'oublier

un événement ou « une scène » qui a provoqué en vous

beaucoup de colère, d’humiliation.

 

Pardonner, ce n'est pas non plus nier.

 

 

La blessure ou l'attaque que vous avez subie.

Parfois on souffre tellement d'avoir été humilié

voire trompé par une personne très proche,

qu'on préfère minimiser les choses

ou lui trouver à tort des excuses.

 

Pardonner n'est pas non plus renoncer à ses droits.

 

Dans ce cas précis, en petit apartheid,

je rappelle que si vous êtes victime d'agression,

d'injustice, il est légitime et important de porter plainte.

Ne pas le faire, c'est nier le mal qui vous a été fait,

et c'est un peu vous nier vous-même.

La justice est parfois une étape nécessaire

pour sortir de la spirale et pour pouvoir

commencer à guérir sa blessure.

Pour autant, cela n'a rien à voir

avec une vengeance personnelle.

 

Mais surtout, ce que je voulais vous dire,

c’est qu’il ne sert à rien de vivre

dans le déni de votre souffrance.

 

D’ailleurs, les psychologues conseillent de sortir

les émotions enfouies en soi pour les exprimer

d’une façon ou d’une autre et ainsi s’en libérer.

Chacun peut trouver le moyen catalyseur

qui l’aidera à les évacuer.

 

Écrire en est un, par exemple,

celui que j’ai personnellement choisi.

 

J’ai une amie qui, elle, fait

des magnifiques collages en tableaux.

 

Elle les expose même et

toutes les différentes périodes publiées

reflètent tout à fait les évènements qu’elle a traversés.

 

L’essentiel étant de ne jamais conserver en soi

ce qui vous a fait mal ou blessé.

Sinon, cela vous ronge en dépit que

vous vous persuadez de l’avoir oublié…

 

Pourquoi ?

 

Parce que chaque émotion négative est tel un caillou

qui vient obstruer à certains endroits

l’énergie qui vous alimente.

Cette énergie doit toujours circuler librement

à l’intérieur dans votre corps comme votre esprit.

 

Ce pourquoi, il est nécessaire de constamment y veiller

en chérissant votre image, la fameuse estime de soi.

Et ceci, pour ne pas vous infliger

sans le savoir double peine.

 

Affronter pour accepter.

 

Affronter pour pouvoir enfin soigner

les blessures intérieures infligées.

 

Mais comment  me direz-vous ?

 

Eh bien, en les transformant…

 

Car « le pardon » que vous exprimez

au tout petit enfant intérieur que vous êtes resté

va alors se relever et briser les chaînes

d’un passé contaminé.

 

Et surtout, il vous offrira les ailes d’un envol-liberté

pour aller de nouveau de l'avant.

 

"Pardonner ne veut pas dire oublier,

expliqua-t-il posément, ni excuser ni absoudre.

A l'inverse de la vengeance qui alimente la haine,

le pardon nous délivre d'elle."

♥ Guillaume Musso ♥

 

 

Ce n’est pas parce qu’une personne vous a fait du mal

ou humilié par ses paroles, par ses actes

que vous le méritez ou ne valez rien !

 

Dans le domaine de l'amour, c’est pareil.

 

Et n’oubliez jamais que l’amour ne fait pas mal.

Seul celui qui doute, qui blesse n’a pas réglé en lui

ses propres blessures ni évacuer

tous les petits cailloux de son passé.

A vous alors de vous en protéger et savoir dire "NON"

pour continuer à vous aimer...

 

 

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Voici le texte …

Tant qu’on refuse de pardonner

 

Tant qu’on refuse de pardonner,

on maintient volontairement un lien très fort

avec la personne qui, selon nous, nous a fait du mal.

Tant que nous ne pardonnons pas, nous rétrécissons

notre capacité à aimer véritablement.

Nous asséchons notre cœur en gardant rancune.

Tant que nous en voulons à l’autre,

c’est à nous que nous faisons du mal.

Pas à l’autre.

Pardonner ne signifie pas cautionner le geste

que l’autre a commis ; cela ne veut pas dire

que nous oublions ce qui a été fait ;

cela ne signifie pas que ce n’était pas grave ce qui s’est passé.

Non.

Pardonner, cela signifie que je m’aime assez

pour me libérer des liens qui m’unissent à l’autre

par mon manque de pardon.

Cela signifie que je choisis de ME libérer

de ce qui entrave mon bonheur.

Cela signifie que dorénavant, ce qui s’est passé

ne conditionnera plus mon présent

pour m’empêcher d’être heureux, d’être bien.

Pardonner c’est voyager léger.

C’est faire preuve de maturité.

C’est prendre le dessus sur notre ego qui refuse de pardonner

tant que justice n’a pas été rendue, selon lui.

Si on écoute notre ego dans ces cas-là,

nous signons un passeport pour le malheur

pour le reste de notre vie.

Car notre ego refuse de pardonner,

puisqu’il est toujours dans le jugement.

Peu importe l’ampleur de la faute,

peu importe son occurrence,

peu importe notre douleur initiale,

si nous ne pardonnons pas,

nous ne nous libérons pas.

 

Et nous restons coincés au moment où ces événements

se sont produits, continuant de nous faire souffrir

dans le présent pour ce qui fait déjà partie du passé,

mais que nous maintenons actuel en alimentant

notre rancune, en revivant inlassablement

les mêmes événements, en les racontant,

en nous identifiant à eux.

 

C’est ce que vous avez envie de vivre pour le reste de vos jours ?

Vous aimerez-VOUS assez pour vous libérer

de ce qui vous empêche d’être heureux ?

Ou laisserez-vous votre rancune

détruire le reste de votre vie ?

Évidemment, on ne doit pas rester

dans ce qui nous fait souffrir ni tolérer l’intolérable ;

nous sommes mieux de nous éloigner

de tout ce qui est toxique pour nous ;

on est plus sage si on évite les personnes

qu’on sait qui pourraient nous blesser à nouveau.

On ne retourne pas se jeter dans la gueule du loup !

Et pardonner ne signifie pas renouer

avec qui nous a fait mal.

Quand on pardonne, pour de vrai, avec le cœur,

on se libère du poids le plus lourd

que nous puissions porter dans notre vie.

Prenez une roche pour chaque personne

à qui vous refusez encore de pardonner,

pour chaque événement.

Traînez ces roches avec vous partout

durant au moins 24 heures :

quand vous mangez, quand vous dormez,

quand vous vous brossez les dents,

quand vous allez travailler,

quand vous prenez votre bain,

quand vous marchez,

vous traînez toujours ces roches avec vous.

Au bout de la journée, vous serez épuisés

de porter votre sac rempli de roches tellement lourdes

qu’elles ne vous donnent plus le goût d’avancer.

Et bien c’est exactement ce qui se produit

au niveau spirituel : tout ce que vous refusez de pardonner,

ce sont des roches que votre âme traîne continuellement,

ce qui lui enlève à elle aussi le goût d’avancer,

ce qui la rend lourde et l’épuise.

 

Vous vous surprenez de stagner dans votre vie ?

Vous trouvez que certains aspects de votre vie vont mal ?

Alors qu’avez-vous à pardonner ?

À vous ?

Aux autres ?

Vous seul détenez la clé de votre bonheur : le Pardon.

Vous voulez vivre libres et heureux ?

Cela se résume en un seul mot : PARDONNEZ !


Diane Gagnon

 Auteur - Thérapeute

 

 

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18/02/2017
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