NULLA DIES SINE LINEA

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Quand on est son propre bourreau © Diane Gagnon

 

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 Avec ou sans Musique

   Avant de lire ou après...

       Sur la puissance du vibrant son

    de Really Slow Motion

      (Album Élévation)

 

 

 

 

 

 

Même si beaucoup ont tendance à pointer les autres

pour leurs malheurs ou leurs problèmes,

le pire bourreau dans notre vie, c’est souvent nous-mêmes.

 

 

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Nous sommes notre propre bourreau lorsque :

 

Nous disons oui aux autres sans même nous demander

si nous avons envie de dire oui ;

Et donc, nous nous disons non plus souvent à nous-mêmes qu’aux autres ;

 

Nous fournissons encore un effort supplémentaire

alors que nous sommes épuisés ;

 

Nous rognons sur nos heures de sommeil

pour répondre aux attentes que l’on attribue aux autres :

patron, associé, collègues, enfants, parents,

conjoint, obligations, travail, activités ;

 

Nous dépensons autant ou plus que ce que nous gagnons,

nous obligeant ainsi à maintenir un rythme de travail,

presque inhumain, pour répondre à nos faux besoins ;

 

Nous nous conformons aux attentes des autres

en niant nos propres besoins ;

 

Nous ne prenons pas soin de nous, de notre corps,

de notre âme, de notre conscience ;

 

Nous nous efforçons d’être gentils

même avec ceux qui ne le sont pas envers nous ;

 

Nous tolérons des comportements inacceptables

de la part des autres, sans rien dire, pour ne pas créer

de conflit ou par peur de ne plus être aimés ;

 

Nous ne prenons pas soin de nos propres traits

de personnalité qui peuvent causer problème ;

 

Nous ne prenons pas soin de notre santé

ou de notre hygiène de vie, nous faisant passer

en dernier dans la liste des priorités ;

 

Nous restons dans une dépendance malsaine

envers d’autres personnes ;

 

Nous faisons tout pour les autres

en nous oubliant nous-mêmes ;

 

Nous nous en demandons davantage

que ce que nous pouvons offrir,

omettant que l’on ne peut offrir à autrui

ce que l’on ne peut pas se donner soi-même ;

 

Nous n’exprimons pas nos besoins, nos émotions ;

 

Nous refoulons nos émotions, nos réactions

ou tout comportement que l’on nous a appris

comme étant indésirable, emmagasinant dans notre corps

tous ces nœuds qui bloquent notre énergie vitale ;

 

Nous passons plus de temps dans notre tête

que dans notre cœur ;

 

Nous nous valorisons d’être toujours occupés,

de travailler fort, de ne pas avoir une minute à soi ;

 

Nous ne nous accordons jamais de moments de repos,

de solitude, de détente, de recueillement, de silence ;

 

Nous ne savons pas mettre nos limites, nous affirmer,

dire non, nous faire respecter et nous nous soumettons ;

 

Nous laissons les autres décider pour nous,

nous dictant quoi porter, qui voir,

à quelle heure rentrer, comment se comporter ;

 

Nous nous soumettons plutôt que de nous tenir debout ;

 

 

Mais surtout, nous nous infligeons une violence impardonnable

en refusant d’assumer notre véritable Nature. 

 

Nous n’assumons pas la toute Puissance de ce que nous sommes,

nous mettons de côté notre créativité,

nous n’écoutons pas notre intuition,

nous avons oublié la connexion avec la Source,

nous ne faisons pas silence pour prendre le temps

d’écouter le chant de notre âme, pour découvrir la beauté

de nos propres couleurs. 

 

Nous nous maintenons ainsi en mode survie,

oubliant que l’on se meurt lentement à force de survivre.

 

Il est plus que temps de nous débarrasser de ce bourreau

que nous maintenons dans notre vie, souvent à notre propre insu. 

 

Si notre vie manque de douceur, c’est que notre bourreau

est encore beaucoup trop actif.

Mettons-le au chômage. 

 

Il est révolu le temps où notre orgueil prenait trop de place.

Le moment est venu de faire toute la place à notre cœur,

à l’Amour, à la douceur. 

 

Ça suffit de se traiter comme si nous étions notre pire ennemi !

Nous devons prendre soin de nous

au moins autant que nous prendrions soin de notre meilleur ami. 

 

On peut faire la liste de tous ces moments

où nous manquons cruellement d’Amour envers nous-mêmes

et décider, un par un, de les transformer

en gestes d’Amour envers soi. 

 

Il faut prendre du temps pour soi, pour s’arrêter,

s’observer, observer nos comportements automatiques

et remettre en question nos actions, nos décisions.

 

 

Avant chaque prise de décision, avant chaque action,

demandons-nous « pourquoi » nous nous apprêtons

à faire CE choix, à poser CE geste. 

 

Avec cette nouvelle vigilance constante,

nous en viendrons à débusquer les moments

où le bourreau est à l’œuvre, incognito,

parfois depuis des dizaines d’années.

 

L’ère du bourreau intérieur est révolue.

 

 

C’est ainsi que nous créerons la fin de l’ère du bourreau extérieur.

 

 

C’est maintenant l’ère de la douce sagesse,

où nous apprenons à être bons envers nous-mêmes

et à répandre cette bonté dans le monde.

C’est le temps de s’aimer.

 

© Diane Gagnon

Auteur Coach Conférencière

 

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06/02/2023
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