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Les 3 pièges les plus fréquents dans le couple © Jacques Salomé

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Jacques Salomé évoque, dans cette analyse,

les 3 pièges les plus fréquents

qui peuvent surgir dans une relation de couple.

Il nous invite, derrière une approche positive,

"à apprendre à parler de soi à l’autre,

plutôt que de parler sur l’autre."

 

 


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"Je voudrais évoquer maintenant quelques uns des pièges,

des avatars, des malentendus, des conflits

parmi les plus fréquents qui peuvent surgir

dans une relation de couple.

 

 

Un des pièges qui est violent,

qui est subtil dans ses manifestations,

mais qui va se révéler violent dans le temps,

c'est quand l'un des deux

va se mettre à parler sur l'autre.

 Ça veut dire à tenter de le définir...

 

 

A travers des choses

qui peuvent apparaître sympathiques au début :

"Tu devrais te couper les cheveux",

"Tu devrais porter des jupes plutôt que des pantalons",

"Tu devrais t'intéresser au cinéma, au tennis",

"Tu devrais aimer le ski",

"Tu devrais aimer ma mère bien sûr..."

 

 

Quand on tente de dicter à l'autre,

comment il devrait être

ou quels devraient être ses désirs.

 

 

Et le piège le plus violent, c'est en particulier

quand on tente d'imposer à l'autre,

par exemple son désir, le désir sexuel. 

 

 

 

Que j'ai le désir de faire l'amour avec l'autre,

ça c'est un désir merveilleux.

Là où ça devient violent, c'est quand

j'ai le désir du désir de l'autre.

 

 

Quand je voudrais que TU aies envie

de faire l'amour avec moi et de préférence,

quand MOI, j'en ai envie.

Voyez comme si, il devrait y avoir

une sorte de réciprocité.

 

 

Je rentre de travail, je rentre de voyage,

et déjà mes mains s'avancent vers sa poitrine,

vers ses fesses, etc...

je voudrais tout de suite une relation sexuelle

alors que je ne l'ai pas encore rencontrée et ça,

c'est un des malentendus les plus fréquents

dans les relations hommes/femmes

 

 

C'est que chez l'un, souvent chez l'homme,

le désir a tendance à s'imposer

alors que chez l'autre, la femme,

a besoin d'abord d'être vue,

d'être reconnue d'être ré-apprivoisée.

 

 

Si je ne l'ai pas vue depuis 3 jours,

eh bien c'est vrai, qu'elle attend

avant de partager une relation intime,

elle attend peut être que je la voie,

que je lui parle, que je m'intéresse à sa personne

avant de m'intéresser à sa poitrine ou à son sexe,

donc il y a comme cela, cette sorte

de terrorisme du désir, quand le désir de l'un

veut s'imposer sur l'autre.

 

 

 

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Un autre des pièges également,

c'est quand nous pratiquons,

ce que j'appelle une relation klaxon « TU TU TU ».

Quand nous parlons sur l'autre

au lieu de parler à l'autre.

 Au fond quand nous définissons l'autre...

 

 

Et dans une relation de couple,

mais dans la plupart des relations,

on devrait utiliser la relation JE un message personnalisé :

 

 

Au lieu de lui dire :

"Tu devrais maigrir"

"Tu devrais t’habiller autrement"

"Tu devrais mettre moins de sel dans la soupe" 

etc

 

 

Apprendre à parler de MOI :

"C'est vrai que je te préfère te voir avec 3 kilos en moins",

"C'est vrai que je te préfère plutôt en jupe qu'en pantalon",

"C'est vrai que je préfère cette soupe

quand elle est moins salée ou qu'elle a moins de poivre".

 

 

Ça paraît banal, ce que je suis en train de dire,

mais ce qui va blesser une relation de couple,

contrairement à ce que beaucoup de gens croient,

ce n'est pas le fait que l'autre, par exemple,

a une relation tierce,

une relation d'intimité avec un autre,

une autre femme ou un autre homme.

 

 

Mais c'est l'accumulation

de ces parasitages

au niveau de la relation.

 

 

Quand on fait la guerre sur des petits détails...

Ma blonde, pendant 10 ans,

a tenté de m'apprendre

à fermer le tube de dentifrice !

 

 

Elle ne supportait pas que je laisse

le tube de dentifrice ouvert, alors elle me disait :

"Jacques écoutes quand même, ce n'est pas difficile".

 

Elle me montrait comment fermer le tube

et puisqu'elle me montrait comment le fermer,

ben j'apprenais pas !

 

 

10 ans après, elle a découvert

qu'elle pouvait s' acheter un tube de dentifrice pour elle

et me laisser découvrir qu'est ce que c'était

que de se laver les dents avec du dentifrice sec.

 Et d'un seul coup,

j'ai appris à fermer le tube de dentifrice.

 

 

Je sais que cela peut paraître puéril

à ceux qui m'écoutent, mais tous ces petits faits,

pris ponctuellement, bien sûr sont risibles,

sont puérils, sont bénins, mais répétés

des dizaines de fois par jour, c'est ça

qui mettent la relation en péril,

parce que ça maltraite la relation, ça la violente,

ça accumule du ressentiment.

 

 

 

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Un dernier point pour ne pas maltraiter la relation,

c'est simplement découvrir que

derrière toute accusation,

derrière tout reproche, il y a une demande.

 

 

Quand je dis à l'autre : "Tu ne m'as pas téléphoné"

donc je le mets en cause !

C'est une relation un petit peu agressive

puisque je l'accuse de ne pas m'avoir téléphoné.

 

 

Qu'est ce que cela veut dire ?

Ça veut dire qu'il y avait le désir,

que j'aurai eu le désir

qu'elle m'appelle au téléphone...

 

 

Plutôt que de lui dire :

"Tu ne m'as pas téléphoné,

tu aurais du me téléphoner !"

il aurait mieux valu, peut être,

que j'énonce ma demande.

"C'est vrai j'avais la demande

de recevoir un appel téléphonique de toi."

 

 

Apprendre à parler de soi à l'autre,

plutôt qu'à parler sur l'autre,

c'est cela qui contribue au nourrisse ment de la relation."

 

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Vous pouvez retrouver cet article dans :

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19/11/2022
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