© - 2016 - Le fruit du semer empoisonné
Je n’ai jamais croisé un homme tel que toi.
J’ai beau chercher, non vraiment.
Je n’en ai jamais connu de plus déroutant,
de plus cynique, de plus arrogant,
immature et cruel que toi.
J’aurai pourtant fait n’importe quoi,
parce que simplement j’avais foi,
et que tu étais la raison pour laquelle,
je croyais de nouveau en moi.
Mais, tu m’as brisé le cœur une nouvelle fois
comme si la première ne suffisait pas.
Peut être qu'à tes yeux, je n’étais pas assez bien,
sans intérêt ou trop indépendante pour toi.
Tu as préféré le jeu d'aller et venir,
t’éparpiller sur plusieurs voies,
pour encore harponner le genre de fille
voyante, qui se la joue sexy mais pourtant
si mauvais genre par rapport à toi.
Le même "toi" qui est si soucieux de son image,
et de l'admiration sur laquelle il s'assoit.
Je te comprends.
Elle a sans doute tant de choses à tes yeux friands, d’homme,
mais dont cependant, je ne voudrais absolument pas.
Ce serait tellement peu d’ambition pour moi.
La jalousie ne se situe jamais à ce niveau là.
Ce serait décidément mal me connaître encore une fois.
Et, l’amour pour moi n’a pas du tout ce regard là.
D’ici quelques années, on verra ce qu’il en adviendra
et ce qu’elle aura fait de toi.
Parce que me briser le cœur ne t’a pas suffi.
Il a fallu que tu reviennes sur tes pas pour être
absolument sûr que je reste bien imprégnée de toi.
Alors, voilà, ce que tu as fait de moi...
Savoure bien ce nouvel exploit,
parce que tu as gagné une nouvelle fois.
Tellement démolie que ma vie en est à tel point
Premier prix de la destruction.
Je te rassure, oh non, je ne t’oublie pas.
Je me déteste pour cela.
Les pilules n’ont pas ce pouvoir là…
Je ne suis pas fichue de sortir ton visage de ma tête.
Une tête que je voudrais dévisser et envoyer
valdinguer pour ne plus avoir à la porter.
Tu as réussi à enlever mon sourire,
la lumière dans mon regard en faisant de moi
un monstre rempli, au ras bord, de larmes et sans joie.
Tu as même réussi l’exploit de faire pleurer
mon enfant démuni de me voir dans cet état.
Tu n’en avais pas le droit.
Aujourd’hui, je vis, "sous ordonnance",
dans ma bulle hermétique et verrouillée
à double tour grâce à toi.
Je n’arrive même plus à donner de l’importance
aux autres tellement j’ai pris peur qu’on m’approche,
qu’on m’enfume, qu’on se joue à nouveau de moi.
Une parole ne veut plus rien dire
désormais pour moi quelle qu’elle soit.
C’est comme si une parcelle de moi avait explosé et
s’était éteinte, cette nuit là, tant tes paroles odieuses
ont eu un effet dévastateur sur moi.
Manipuler, c’est tellement facile quand on sait
que l’autre vous aime et ne verra ainsi rien venir.
M'avoir parlé de "simplicité" comme si tu en avais
la faculté alors que tu n'as jamais su faire autrement
que dans le compliqué et le masqué.
Le jeu du weekend, sens unique, ne faisait que commencer...
Pas une seule fois, en réalité, tu n'as su "me donner".
Pas une seule fois, tu ne m'as épargnée.
J’entends toujours mon pauvre cœur,
imbibé de tes mensonges, dictés
sans la moindre pitié ni respect.
Comment peut-on être capable de revenir
avec une telle force et faire cela
en ne pensant qu'à soi ?
Je n'ai jamais mérité cela car à l'instar de toi,
moi, j'ai toujours été là.
Alors mon pauvre cœur qui bat encore
dans ma poitrine à tous petits coups réguliers
me rappelle sans cesse
tout le mal que tu lui as fait.
Voilà pourquoi, il restera toujours une empreinte,
une cicatrice, de ce que j'ai éprouvé.
Une cicatrice invisible qui ne partira jamais
mais qui me rappellera toujours
que tu n’étais pas n'importe qui, pour moi,
mais qui a fait, constamment, n'importe quoi....
« Mal » dit le cœur
« Tu n’avais pas le droit de lui faire cela »
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