NULLA DIES SINE LINEA

NULLA DIES SINE LINEA

© - 2016 - La libre-pensée : Le fruit du courage et de la liberté

 

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"Il n'est point de bonheur sans liberté,

ni de liberté sans courage."

♥ Périclès

 

La liberté se mérite car il s'agit d'un état d'esprit,

de vie qui nécessite du courage et même

parfois beaucoup de courage.

 

Car la liberté n'est nullement acquise.

Elle se gagne par les choix que l'on fait,

les décisions que l'on prend et qu'enfin on assume.

 

Tel est le sujet choisi et abordé aujourd'hui

pour la libre-pensée qui, elle même,

dans l'écriture est une liberté...

 

 

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Mais qu'est-ce que la liberté ?

 

Dans sa définition, on y trace l'absence de contrainte

ou de servitude, la possibilité de penser, d'agir,

de s'exprimer selon ses propres choix et en toute autonomie.

 

En un mot, être indépendant de toute source

et de toute nature extérieure.

 

La liberté est un choix, un droit,

une faculté mais aussi un pouvoir...

 

 

La liberté, c'est avoir le cran.

 

Celui d'ignorer certaines personnes qui se révèlent

néfastes dans notre vie, qui nous mentent, nous utilisent,

nous dominent et nous manquent totalement de respect.

 

Des personnes qui peuvent être également

et malheureusement très proches affectivement.

 

L'affect …

Que voilà là un sentiment qui nous drive

au point d'en accepter parfois l'intolérable

et l'inacceptable pour nous-mêmes.

 

Ce qui importe donc est de toujours rester

le maître de nos choix,

de nos décisions.

 

Le passé n'est pas plus meilleur qu'il ne l'était.

On garde juste des moments en nous, de nostalgie,

des moments forts qui nous ont fait ressentir de l'émotion.

Le cerveau a une mémoire olfactive et c'est pour cette raison

que certains moments nous reviennent plus intensément que d'autres.

 

Le présent est souvent vécu pire

qu'il ne l'est vraiment dans sa réalité.

Ce pourquoi avec le temps, notre ressenti avec le recul

s'apaise ou parfois même nous fait sourire

tant il nous semble décalé.

 

Et le futur quant à lui n'existe pas.

Alors pourquoi serait il compliqué que ce qui a été traversé ?

Il ne vaut donc pas la peine de perdre

un seul instant d'énergie à s'y attarder.

 

 

La liberté, c'est avoir l'assurance.

 

 

C'est d'avoir la force d'appuyer sur le bouton STOP

et de dire «ça suffit» ou «c'est terminé».

 

Personne n'est à notre place et même si nous tentions

de nous en expliquer, nous ne pourrions complètement

transmettre nos raisons dans leur globalité.

 

Simplement parce que la personne qui sera en face

afin de comprendre mais surtout de nous entendre

aura elle même ses propres perceptions,

ses expériences et ses différences.

 

Une des raisons du pourquoi

il est si compliqué de communiquer…

 

 

La liberté, c'est avoir l'audace.

 

 

C'est le courage d'affronter parfois seul l'opinion des autres.

Mais tout en sachant que l'union fait la force,

cela ne veut pas dire pour autant qu'elle ait raison.

 

 

La liberté, c'est avoir la faculté.

 

 

C'est ne plus nous laisser submerger par toutes les manipulations extérieures dont nous sommes bombardé sans discontinuer.

 

 

La liberté, c'est avoir l'énergie.

 

 

C'est avoir le courage de ne pas écouter ceux qui

 nous travaillent l'esprit au point de nous faire douter

de nos propres jugements ou qui nous influencent

pour aller jusqu'à nous dire que nous n'y arriverons jamais.

 

En fait, ils ont juste peur que nous fassions mieux qu'eux.

 

Seule notre voix intérieure nous guide et sait.

Car nous détenons toutes les capacités, ne l'oublions jamais.

 

 

La liberté, c'est avoir le courage.

 

 

C'est avoir le courage d'affronter ses peurs.

C'est faire le choix d'être un lion qui marche seul

que d'être planqué dans un troupeau de moutons.

 

Car la liberté, c'est l'affranchissement.

 

C'est surtout avoir le courage d'être soi,

de ne pas vivre derrière un écran

à travers quelqu'un d'autre.

 

Mais la sacro-sainte liberté

sous entend t'elle toujours le bonheur ?

 

 

"Le bonheur est la satisfaction de tous nos penchants."

♥ Emmanuel Kant ♥

 

 

Il est là aussi très important de se sentir "satisfait"

pour prendre conscience qu'on est comme rempli, nourri.

 

Ce pourquoi, il est primordial d'écouter notre moi

en le chérissant nous-mêmes d'amour

sur le regard que nous lui portons.

 

Ainsi satisfait, il n'est plus en manque

ou carencé de quoique ce soit.

 

Cela ne veut bien évidemment pas sous entendre

avoir un ego démesuré ou d'être à outrance égoïste

mais simplement se réconcilier avec le petit enfant,

parfois blessé, que nous sommes restés

et qui a gardé toutes les valises de son passé.

 

Autrement dit, la fameuse estime de soi...

 

Ainsi, il n'est point de bonheur sans liberté

ni de liberté sans courage.

 

Car, il en faut du courage pour se réconcilier

parfois avec nous-mêmes et surtout oser se libérer

de toutes les chaînes de notre passé mais également

celles qu'on veut constamment nous imposer.

 

 

La liberté, c'est le droit.

 

 

"L'amour de la liberté est l'amour des autres ;

l'amour du pouvoir est l'amour de soi-même."

♥ William Hazlitt ♥

 

C'est la vaillance.

Tout en respectant le monde qui nous entoure

et la liberté d'autrui, nous faisons de 

nous même notre priorité en préservant notre pouvoir.

 

Tout simplement parce que si nous ne sommes pas

heureux seul, le bonheur, jamais nous ne pourrons le communiquer,

le donner aux autres et encore moins le vivre…

 

 

La liberté, c'est la libération.

 

 

C'est avoir le courage de ne pas vivre

sous les conditions et volontés d'un tiers.

 

C'est savoir dire «Non» pour ne pas vivre

dans le «contre soi» et la frustration.

 

Vivre dans le déni de soi nous remplit d'ondes négatives

que le corps, peu à peu, ne sait plus drainer

et encore moins évacuer.

 

Un seuil limite peut alors se manifester

par des signes extérieurs et dans le pire

aller jusqu'à un passage à l'acte 

voire même un «décompensé».

 

Il peut aussi se traduire en tombant malade

au moment parfois où on s'y attend le moins.

 

Mais savez vous pourquoi ?

 

Parce que le corps imprime et possède une mémoire.

 

Vous pouvez traverser les pires événements

sans impact réel sur le moment

mais il est pourtant bel et bien imprimé.

 

Et un jour, pour «un rien»,  votre corps lâche.

La note vous est présentée.

 

Une maladie peut alors se déclencher

autrement dit «le mal a dit».

 

Chaque manifestation physique correspond

à ce que vous ne savez pas exprimer

et que vous gardez en vous depuis plus ou moins longtemps

et que vous n'avez surtout pas réglé.

 

Alors, la soupape de sécurité vole en éclats

et vous lance un SOS…

 

Pour l'avoir vécu, la fameuse note, un jour est arrivée

sans crier gare après avoir tant et tant traversé.

 

Le corps qui vous lâche et qui dans l'introspection

vous fait prendre conscience de tout

ce que vous avez supporté

et gardé enfoui tout au fond de vous.

 

 

La liberté, c'est la fermeté.

 

 

C'est de faire le choix de supprimer tout ce qui rend difficile

 notre vie et qui va à l'encontre de nos valeurs

et du petit enfant que nous sommes restés.

En un mot de la personne que nous sommes.

 

Cela peut demander des sacrifices comme renoncer

à fréquenter des personnes proches ou de notre entourage.

 

Ce qui peut être très douloureux voire violent

car être vécu telle une amputation de vie.

 

Pour autant, elle devient salutaire et bénéfique

en fin de compte dans un à venir.

 

Il m'est arrivé, par survie mentale,

de le faire à titre personnel

et cela n'a pas été sans mal.

 

J'ai eu l'impression, en plus, de m'infliger double peine

mais je ne supportais plus de ne plus avancer,

de me sentir comme gangrenée par l'influence très nocive

d'une personne de mon entourage qui m'a de plus élevée.

 

Ma mère ou du moins, le substitut de mère,

sans aucune fibre maternelle, que la loi m'avait fixée.

 

Elle ne m'aimait pas.

Une évidence particulièrement douloureuse

et catastrophique sur moi.

 

L'enfant que j'étais restée cherchait constamment

et sans relâche son approbation, son attention

mais surtout son amour totalement inexistant.

 

Dans ses yeux, je n'étais rien.

Rien ne pouvait faire changer cela.

 

J'étais «le choix» de son mari.

 

J'étais donc celle de trop,

l'obstacle «d'un amour» sur son chemin.

 

Un mari qu'elle voulait à tout prix garder

et qui malheureusement me vouait un amour immense

et sans limite au point de vouloir plus

que tout me donner son nom.

 

Alors, pour le garder, elle n'a pas eu d'autre choix

que d'accepter à contre cœur cette adoption plénière.

 

A défaut, il partait et la quittait.

 

Jour après jour, son comportement, sa violence,

ses paroles destructrices, dès qu'il avait le dos tourné,

détruisaient implacablement mon estime de moi.

J'en ai énormément et cruellement souffert.

 

Je sais que ma vie de femme a été, de ce fait,

impactée dans mes choix par toute cette violence

physique et morale insidieusement

gravée au fond de moi.

 

La confiance en moi était très abîmée.

 

J'ai été ainsi longtemps une proie facile

car dépendante affectivement.

 

Le vide d'amour n'avait pas été comblé

indépendamment de l'amour immense

que me portait mon papa.

Ce déséquilibre est longtemps resté.

 

Le point de non retour fut atteint

lorsque sa méchanceté a dès lors redoublé.

 Mon papa décédé, elle mit les bouchées doubles

pour exceller dans la manipulation,

les mensonges et la rétention d'information

et ainsi conserver le pouvoir sur moi.

Son objectif étant de me prendre tout

ce que mon papa m'avait offert de par la légitimité.

 

Il n'était plus là alors son vrai visage n'avait plus

 à être caché et tous les moyens furent bons

pour m'éradiquer de sa vie à laquelle j'étais liée

par décision juridique et que je n'avais,

au départ, nullement demandée.

 

C'est ainsi qu'en faisant le choix de partir et non de fuir,

par le choix de la radier définitivement de ma vie,

ce jour où j'ai enfin réussi à savoir lui dire avec force :

«Non ça suffit, c'est terminé»,

«Tu ne m'atteindras plus»,

durant un temps, j'ai eu, paradoxalement,

la sensation fébrile d'avoir aussi perdu

toute notion de repères.

 

C'en est pathétique que d'y repenser.

 

On s'habitue tellement à un cadre de vie fait de personnes

et d'endroits même s'il ne nous convient pas.

 

Et pourtant, quelques mois plus tard, son impact néfaste,

son emprise avaient totalement disparu.

 

Je récoltais enfin le bénéfice de ce choix.

 

16 années ont passé depuis et c'est la meilleure décision

que j'ai eue le courage de prendre tant à l'époque, je la craignais.

 

J'en avais peur et ce, malgré mon âge surtout

sans la présence bienveillante de mon papa

parti beaucoup trop tôt ...

Mais, il ne m'a jamais quitté et je sais qu'il m'a guidé

par sa présence et de toute sa force au fond de moi

pour mener à bien cette décision irréversible.

 

Ce pourquoi, il est vrai qu'il n'est point

de bonheur sans liberté,

ni de liberté sans courage.

 

Aujourd'hui, je sais que le bonheur ne dépend

que de la liberté de nos choix,

de nos droits, de notre faculté

mais aussi notre pouvoir.

 

L'importance que l'on s'accorde

afin de nous donner

une chance d'être heureux.

Nous seul en détenons la clé.

 

Pour cela, il faut être en capacité et avoir le courage

de fermer des portes qui nous gardent prisonnier

pour ouvrir celles dont l'horizon du bonheur

s'appelle simplement le prix de l'indépendance et de la liberté.

Mais aussi celui de notre amour de soi…

 

Celui qui nous permet d'être heureux,

d'à nouveau pouvoir nous sourire

et enfin et surtout d'exister.

 

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30/07/2016
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