© - 2016 - La libre-pensée : L'amour pour seule Foi
« La personne idéale est celle avec qui l'on
se sent soi, sans aucun artifice.
Pas de paroles en trop,
de tenue pour séduire,
de jeu pour se trouver.
L'union est naturelle et se fait d'elle-même,
avec juste l'autre et soi. »
♥ Alexandra Julien ♥
Une bien jolie citation comme je les aime,
et que j'ai choisie d'aborder,
en graine semée, aujourd'hui, au vent des lignes de ma libre pensée…
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Qui n'a jamais rêvé de croiser enfin la personne idéale ?
Celle avec qui, enfin, on peut être "sans paraître",
et se sentir en totale harmonie.
Celle qui serait complémentaire à notre indispensable appartenance.
Mais, avant d'être en capacité d'accueillir, ou de «permettre»
l'arrivée d' une telle personne dans sa sphère "virtuelle" privée,
encore faut il avoir la foi, la foi en l'amour
mais aussi et surtout l'amour de soi.
Autrement dit, la foi qui équivaut en son origine à
de la confiance en soi (et en l'autre) ou d'estime de soi.
Car s'engager dans une relation, c'est ainsi surmonter la peur
de l'abandon en prenant le risque d'aimer mais aussi de le perdre.
C'est bien souvent en cela que l'on ne s'engage pas
par peur anticipée de l'échec.
Ainsi, seul un travail sur soi, sur cette foi inébranlable en nous
permet d'accéder au don total dans une relation.
Pour que l'amour prenne racine, il faut que les deux personnes communiquent entre elles pour pouvoir se rejoindre.
La confiance, la Foi réciproque avec le risque de ne pas savoir
où l'on va mais foncer quand même.
En fait, l'amour c'est accepter que l'autre soit différent,
qu'il a le droit d'être différent, que l'on ne peut pas tout contrôler
ni le contrôler, qu'il ait des périodes de désert
mais aussi des périodes envolées et passionnées.
La foi, c'est la fameuse boussole interne.
Celle de croire sans voir.
C'est le lâcher prise par le permettre de vivre.
Vivre en acceptant les différentes intonations,
les changements à certains moments de la relation,
cela équivaut à apprendre et respecter un rythme
telle exactement le rôle de la ponctuation dans une phrase.
Celle qui vient donner ainsi selon les curseurs posés, tout son sens...
Une relation amoureuse n'est pas toujours d'emblée harmonieuse
et elle ne peut pas l'être constamment non plus.
La relation est ainsi dans une construction et une reconstruction permanente parce qu'il y a constamment
des points de divergence du fait
du nombre important de nos différences.
Alors, ce qui importe, c'est notre foi dans l'amour,
notre amour germé et nourri surtout envers nous même.
Ce qui importe, c'est d'être en capacité du pouvoir susciter l'amour
chez l'autre et dans sa stabilité.
La foi est source de productivité.
Son fondement est une volonté qui s'inscrit de notre expérience
positive pour croire ainsi en celle de l'autre.
La foi nécessite de vaincre ses propres peurs.
Elle est synonyme de courage.
En amour, il faut accepter de prendre des risques,
de connaître la souffrance et les désillusions.
Notre peur inconsciente est d'aimer tout en affrontant notre peur consciente qui est de ne pas être aimé.
«Vous ne pourrez rien réussir si vous ne soignez pas d'abord
la relation que vous avez avec vous-même.»
♥ Roma Bettoni ♥
Ce pourquoi, la condition de l'amour véritable est donc de lutter
contre une orientation «narcissique».
Celle qui pousse à percevoir l'autre au travers
nos propres désirs ou de nos craintes.
S'efforcer à connaître l'autre, l'accepter tel qu'il est
mais surtout d'admettre également qu'il nous est impossible
de le connaître totalement.
Il n'y a rien de plus utopique que de se persuader de connaître l'autre.
L'être humain étant par sa sève «imprévisible»
et en constante évolution.
Faut il combien d'années avant de se connaître nous mêmes ?
Ce postulat est donc un leurre car il empêche de le voir ainsi évoluer.
On a tous besoin d'amour pour se sentir exister
mais aussi d'indépendance, de se sentir libre et non dépendant.
Il faut savoir admettre que l'être idéal n'existe pas
et qu'il faut apprendre à composer avec ses imperfections
comme à travailler sur les nôtres.
Il faut éviter également le piège de la consommation
persuadé que cela pourrait "par pure chimère"
aller mieux avec quelqu'un d'autre.
Ce comportement compulsif, addictif, et la fuite
ne sont que le reflet d'une défaillance en soi.
Celle de n'avoir pas achevé ni soigné
la relation avec soi même.
Une des erreurs est penser savoir comment
on a besoin d'être aimé
alors qu'il s'agit d'apprendre à aimer.
Une autre erreur est de confondre «Tomber amoureux»
et "l'état permanent d'être amoureux".
N'oubliez jamais que ce que vous dévoilez attirera le premier regard
mais ce que vous ne montrez pas attirera tous les autres…
L'amour se travaille chaque jour et se construit sur un durable.
Le désir charnel qui peut faire confondre "un état amoureux"
ne construit pas durablement...
«Les commencements ont des chemins inexprimables.»
♥ Jean-Baptiste Poquelin
dit MOLIERE ♥
Ainsi, l'engouement des premiers moments
n'est pas assimilable à l'amour parce qu'il n'est que
le reflet de solitudes antérieures.
On accède à l'amour dès lors dans la connaissance de l'autre,
dans la durée et ce qui s'installe en dépit de soi…
Ce pourquoi, il nous faut tant de temps parfois
pour le reconnaître et l'accepter.
Se tenir en amour, c'est ainsi faire inlassablement ce travail.
Curieusement, il est plus facile de donner que de recevoir…
Tout simplement parce que donner,
cela équivaut à mettre l'autre en dette et de prendre le pas,
le contrôle sur la relation en la devançant.
Recevoir, c'est accepter d'être en dette par rapport à l'autre.
C'est s'engager véritablement.
Tout notre territoire s'en retrouve ainsi redéfini.
«Il y a des moments rares dans l'existence où une porte s'ouvre
et où la vie vous offre une rencontre que vous n'attendiez plus.
Celle de l'être complémentaire qui vous accepte tel que vous êtes,
qui vous prend dans votre globalité,
qui devine et admet vos contradictions, vos peurs,
votre ressentiment, votre colère, le torrent de boue sombre
qui coule dans votre tête et qui l'apaise.
Celui qui vous tend un miroir dans lequel
vous n'avez plus peur de vous regarder.»
♥ Guillaume Musso ♥
La personne idéale est celle qui ainsi redéfinit notre territoire,
vient l'enrichir par sa capacité de recevoir
et qui nous permet cependant d'être totalement soi.
L'équilibre est naturellement instauré.
Et ce, sans besoin de forcer, d'artifice, d'appréhension ou de questionnement quant au comment d'être ou de se trouver.
Sur fond légitime, l'alchimie est de fait ancrée.
Elle est naturelle et les rouages «d'une foi musicalement en marche» s'imbriquent d'eux mêmes avec juste cet autre
pourtant bien distinct, libre et complémentaire à notre soi.
Deux âmes bien scindées, réunies, mises à nues,
pour donner naissance à une autre qui permet de créer un «Nous».
Celui qu'on attend, qu'on espère parfois durant toute son existence.
Le temps de nous suffire à nous mêmes,
de s'aimer et soigner la relation essentielle de base :
Celle que nous avons avec nous même
et le petit enfant qui est resté en nous.
Celui qui soustrait de l'horizon toute peur de l'abandon
par la seule foi qui le porte est qui s'appelle l'amour…
L'amour, le vrai qui porte en ses mille facettes, la foi :
L'amour d'un "moi",
L'amour de «deux soi»
en une union évidente qui s'appelle
L'amour de «Nous».
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