© - 2016 - La libre-pensée : En dépit de tout
« Souris…en dépit de tout. »
♥ Steinberg ♥
Peu de mots pour cette courte citation et pourtant,
l’impact est inestimable tant son levier-message
est une magnifique pensée positive.
Ce pourquoi, je l’ai choisie pour en faire le sujet
de la libre pensée aujourd’hui.
Qu’il n’y t’il de plus beau qu’un sourire ?
Pour une femme, il est son plus beau maquillage.
Sourire, c’est voir le monde entier.
C’est être spontané, au présent, dans l’instant.
C’est un merveilleux cadeau.
C’est la plus jolie lumière-énergie envoyée et reçue qui soit.
« Si quelque fois vous rencontrez une personne qui ne vous donne pas
le sourire que vous méritez, soyez généreux, donnez lui le vôtre. »
♥ Raoul Follereau ♥
Qu’il est agréable de recevoir un sourire « spontané »
Qu'il est agréable également de le donner.
Le bénéfice est d'autant partagé.
Il éclaire votre journée.
Pourtant, dans notre vie, il arrive trop souvent, malheureusement,
de le perdre au travers d’évènements, soucis, mélancolie ou chagrin.
Vous le savez, la vie ne fait pas toujours de cadeaux et
il est alors très difficile d’arborer dans ces moments là
un sourire permanent affiché et surtout inébranlable.
Mais alors, comment le retrouver ce sourire, si d’aventure,
la vie s’acharne en dépit du bon sens et se complet
inlassablement à nous attrister ?
On a beau être de nature positive, quelquefois, on se retrouve,
bel et bien à terre, blessé, meurtri, désemparé, malade ou brisé aussi.
Il nous faut alors, parfois même, se résigner et envisager
une aide extérieure pour pouvoir s’en sortir tant on est enlisé
dans les sombres pensées au point de ne plus arriver à s’en relever.
Dans ces périodes là, le sourire a complètement disparu
à se demander même si on va le retrouver.
Alors, en dépit de tout, en dépit de toute cette souffrance,
en dépit de toute cette tristesse cumulée, il nous faut aller
chercher en soi la clé de l’ouverture pour remonter.
La clé que chacun possède en soi qui est
notre force, notre foi, notre croire, et surtout notre lumière…
Pour avoir traversé des périodes terribles, j’ai du apprendre à "travailler"
d’une certaine façon sur moi-même pour permettre de canaliser
et évacuer les effets destructeurs de certains moments traversés.
Un traitement médical en appui, si puissant soit il, ne sera
jamais à lui seul le miracle du permettre…
Parce que la réponse est tout bonnement en vous !
Parce que seule, votre lumière disparue, toute enfouie en vous,
est la seule qui vous remettra en selle, sitôt libérée.
Loin d’être simple, je vous le concède et il faut parfois même opter
pour une mise à l’écart radicale, une pause obligée, pour recouvrer la liberté
d’un esprit tourmenté, compacté ou complètement chaviré.
On découvre les pires abimes du mal être dans les affres de la douleur.
Les premiers jours voire les premières semaines sont loin d’être gagnés
tant ils se ressemblent. Le calvaire du vivre sans exister.
Ces journées ont la couleur sombre et écorchée d'un chemin de croix
où il faut alors accepter de reconnaître sa souffrance.
Reconnaître qu’on ne va pas bien.
La reconnaître, c’est ainsi, la faire exister et lui donner un nom.
C’est avant tout, la consentir pour pouvoir laisser faire les choses,
donner le temps au temps pour que celles-ci puissent se délier
et en être au plus vite délivré.
Il est des journées qui passent où il ne se passe rien
et le poids tenace, énergivore, que l’on porte trop lourdement
en soi est toujours là. Impossible de s’en déposséder.
La plus grande des difficultés, oserai je dire le miracle, est d’ainsi retrouver, dans ce chaos, le sourire, tant le visage est marqué, figé, miné
d’être aux prises constantes de la souffrance et de ses pensées crucifiées.
Sans parler du sommeil qui ne ressemble parfois plus à rien.
Le silence est alors un moyen salutaire qui permet d’aider,
sans aucune interférence autour de vous simplement
en le laissant à son rythme vous envahir.
Un moyen qui permet de détendre le corps, de l’écouter,
et surtout l’esprit, pour qu’il puisse enfin lâcher prise
hors du temps et hors d’un espace corrompu ou pollué.
Parce que tant qu’il sera prisonnier de sa propre résistance,
l’obscur pouvoir prendra le pas sur le reste et rien ne pourra s’évacuer.
"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons
nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous. "
♥ Jean-Paul Sartre ♥
Ainsi, pour le pratiquer, lorsque vous vous sentez enfin calme,
laissez le silence venir et s’installer doucement en vous.
Permettez à votre esprit de lâcher prise en cessant de penser.
Doucement alors, vous ressentez un regain d’énergies qui se libère.
Sans conscience réelle, il se produit pourtant un phénomène
que vous n’êtes pas en mesure de voir.
C’est une danse de lumière, toute multicolore, qui voltige
tout autour de vous et vous enveloppe dans ses bras.
Les pensées résiduelles nocives qui obstruent votre esprit perdent en puissance,
se vident peu à peu et s’éloignent.
L’esprit s’apaise.
S’éloigner mentalement, ainsi de tout, permet de retrouver cet essentiel.
Tout simplement parce que vous êtes votre propre lumière.
Faire régulièrement le vide via ce silence permet de la déverrouiller,
de la libérer et ainsi de nouveau vous éclairer.
Ne la laissez jamais s’éteindre quoiqu’il arrive…
Permettez toujours qu’elle s’évade toute cachée
et toute verrouillée qu’elle puisse être en vous.
Cependant, s’il vous arrive de l’avoir perdue en chemin,
alors faites silence autour de vous, selon vos propres besoins,
extrayiez vous de toute hostilité nocive si besoin,
et fermez les yeux…
La lumière peu à peu revient.
En dépit de tout...
Vous souriez enfin.
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