Thématiques Existentielles : L'amour
A quoi correspond aujourd'hui la véritable infidélité dans les relations amoureuses ?
Votre réveil sonne. Vous ouvrez les yeux, et votre cerveau se met en branle.
Les rendez-vous, les appels importants embrouillent déjà votre esprit.
Pourquoi avez-vous tant de choses à faire, et si peu de temps pour y parvenir ?
Vous attrapez votre super téléphone et regardez rapidement vos notifications tout en vous dirigeant vers la douche, à demi réveillé.
Comme vous savez qu’elle n’est pas encore levée, pour ne pas la tirer de son sommeil, vous lui laissez un sms :
“Bonjour, mon cœur. J’espère que tu passeras une très bonne journée.”
Ce petit message n’est pas anodin, c’est en fait un double rappel : Vous voulez qu’elle sache qu’elle est la première chose que vous avez en tête en vous réveillant.
Et, plus important encore, vous voulez qu’elle se souvienne que, même si vos journées sont très stressantes et que vous êtes très pris, elle reste toujours votre principale priorité.
Ça a l’air tellement parfait, dit comme ça…
Et pourtant, ce n’est pas la réalité.
En réalité, vous vous connecterez régulièrement voire en continu sur Instagram, Tweeter ou Facebook, vous regarderez la vie des autres, et peut-être, éventuellement, vous enverrez ce message à la personne qui partage votre vie sur le chemin du boulot.
Aujourd’hui, nos relations semblent en quête perpétuelle de sens.
Les gens “sortent ensemble” mais qu’est-ce que ça veut dire, désormais ?
Se faire une sortie de couple deux fois par mois ?
S’envoyer des textos toute la journée ?
S’embrasser, ici et là ?
Quelque chose semble manquer. Pourquoi les relations se fanent-elles à cette vitesse, désormais ?
Pourquoi les histoires sont-elles de plus en plus brèves ?
L’amour se nourrit avant tout de communication et de compréhension mutuelle.
Nos émotions les plus profondes et les plus intimes sont réservées à la personne que l’on aime, alors comment est-il acceptable de ne jamais vouloir les montrer ?
En réalité, nous avons accepté beaucoup trop de choses qui sont en vérité inacceptables : s’asseoir à la table d’un restaurant avec nos téléphones à la main, se disputer par sms, publier chaque minute de notre vie sur les réseaux sociaux…
Et vous savez ce qui est le pire ?
C’est que la société s’est mise à trouver acceptable et normal des relations amoureuses dans lesquelles
les gens se font tromper tous les jours.
Quand on parle de tromper quelqu’un, au sens traditionnel du terme, on imagine tout de suite au fait d’avoir une relation sexuelle avec une autre personne derrière son dos.
C’est une relation intime, dans laquelle la personne que vous aimez retrouve une autre personne, alors que vous continuez votre vie sans rien savoir de tout cela, en continuant à aimer et à prendre soin de cette personne.
Si vous découvrez le pot aux roses, la confiance est brisée définitivement.
Mais réfléchissons deux minutes à ce que ça veut dire que de tromper quelqu’un.
En ouvrant un dictionnaire, on découvre que la définition de “TROMPER” est l’acte de :
“Priver quelqu’un d’une chose de valeur, en usant d’un processus de triche ou de fraude”.
Et surtout, si l'on en croit le Wikitionnaire, la caractéristique première de la tromperie est qu'elle est :
"L'action délibérée de se faire passer pour ce qu'on n'est pas, ou de faire passer une chose pour ce qu'elle n'est pas."
Bien sûr, on peut tromper quelqu’un en ayant une relation sexuelle avec une autre personne, et c’est peut-être le cas de figure le plus blessant…
Mais vous êtes-vous déjà demandé s’il n’y avait pas d’autres manières d’être trompé ?
Peut être même que votre partenaire vous trompe tous les jours,
d’une manière beaucoup plus subtile, dangereuse et vicieuse que cela…
Nous souffrons parfois du manque de communication, du manque d’attention, de passion, d’intimité et même du manque d’amour.
Pourquoi acceptons-nous cela, avec tous les raccourcis qui sont devenus si communs ?
Au fond, ce type-là de tromperie, cet "adultère moral", cause beaucoup plus de dégâts qu’une simple histoire de sexe.
Vous avez donné votre cœur à quelqu’un et l’aimez de tout votre corps
et de toute votre âme…
Et pourtant, vous devez le/la supplier pour obtenir un peu de son attention.
Vous prenez un peu de recul, puis vous observez cette personne qui poste des statuts
sur les réseaux sociaux à propos de choses inutiles et vaines, des photos n’ayant pour autre but que d’être commentées par d’autres personnes afin de satisfaire
leur besoin de reconnaissance sociale.
Vous devez prendre une minute pour lui dire qu’elle est belle.
L’appeler après le travail et lui dire, “Habille-toi dans 30 minutes. Je passe te chercher et je t’emmène à un endroit spécial.”
Faites cet effort.
L’amour “à l’ancienne” a besoin d’une nouvelle chance. Les beaux jours ou l’on se tenait la main, où l’on ouvrait la portière de la voiture, où on sortait “juste parce que”, où on lui envoyait des fleurs juste pour obtenir un sourire, où on lui laissait des petits mots, n’auraient jamais dû disparaître.
Nous devons être des enfants, quand on s’aime.
Nous devons être vulnérables, et libres.
Et ça ne peut pas arriver quand on est préoccupé par tous les petits détails des vies des autres.
Nous devons nous concentrer l’un sur l’autre.
Car c’est la chose la plus importante que nous avons.
Apprécions ces moments précieux, et n’ayons pas peur de dire à l’autre à quel point il/elle est important.
Mais le plus important : Posez votre smartphone, et Occupez-vous de ce qui se trouve devant vous !
Aime t'il encore son EX ?
Lorsque l’on débute une nouvelle relation, nous n’arrivons jamais vierges de tout passé amoureux.
Ainsi, rencontrer quelqu’un c’est aussi rencontrer son passé : chacun arrive avec ses belles histoires et ses déceptions qui nous ont beaucoup appris et qui font ce que nous sommes aujourd’hui.
Mais, nous le savons, la dernière rupture est celle qui a laissé le plus de marques et est ainsi la plus en mesure d’avoir une influence sur notre avenir avec notre nouvel amour.
Tous les mecs ont une Ex.
Autant les ex-aventures n’ont aucune importance. Autant THE Ex, elle nous gène. On se sent sans cesse en compétition avec cette relation passée. Elle nous met la pression.
- Est-ce qu’il pense encore à elle ?
- Est-ce qu’il a le cœur trop brisé pour s’engager ?
- Est-ce qu’il cherche sans l’avouer à la récupérer ?
Surtout si la peinture de leur rupture est encore fraîche (ou n’a jamais vraiment séché).
L’Ex peut-être un véritable frein à une relation naissante. Pas évident de trouver sa place au milieu des souvenirs (idéalisés par le temps), de sa présence (justifiée par un éventuel contact amitié).
Comment gérer l’Ex ? Mode d’emploi
Suis une copine-kleenex ?
Avant même de tenter de lui faire oublier son Ex, il faut savoir si c’est possible. C’est jouable, si vous n’êtes pas la copine-kleenex.
La copine-kleenex est la petite-amie post rupture servant à combler le vide que l’histoire précédente a laissé. En gros, un bouche-trou amoureux.
On parle aussi de rebound-girl.
Rebound-girl : utilité
Les ruptures sont souvent difficiles. Peut-être plus pour les hommes que pour les femmes.
D’observation, les hommes s’attachent moins facilement, mais avec plus de force.
Et lorsque l’histoire se termine, il est rare qu’ils parlent de leurs douleurs sentimentales avec les amis. Ils tentent d’être forts (de le paraître, en tout cas).
Résultat, ils morflent, se fissurent et utilisent des petites amies de remplacement pour colmater les plaies.
(Note : les femmes aussi utilisent des rebounds, hein. Que celle qui n’a jamais eu de mec-kleenex, me lance le premier mouchoir).
Rebound-girl : définition
Son Ex lui manque. Il ne parvient pas à l’oublier. Il retranscrit son histoire passée sur vous. Dans vos bras, c’est à elle qu’il pense. Ce qu’il aime chez vous, ce sont les points communs que vous avez avec elle et les petites habitudes de couple qu’il peut perpétuer.
Votre relation lui vide la tête à défaut de lui remplir le cœur.
Il ne tombera pas amoureux. Vous êtes une transition. Et ce même si ça dure longtemps. Des transitions peuvent dépasser un an. La seule chose que vous pourriez espérer combler, c'est sa solitude. Un homme la supporte moins en général.
Est-ce que je suis une meuf de transition ?
- Sa rupture est-elle très récente ? (quelques semaines à un mois OU même pire plusieurs mois pour certains en « Mode blocage affectif » = On avance pas)
- Parle-t-il beaucoup de son Ex ?
- Cherche t’il seulement à vous en parler pour ne serait-ce se confier ?
- Vous compare-t-il à elle ?
- Espère-t-il la retrouver un jour ?
- S’il avait le choix en elle et vous, qui choisirait-il d’après vous ?
- Dit-il avoir beaucoup souffert lors de la rupture ?
- Sentez-vous qu’il en souffre encore ?
- Quelle place prend cette Ex dans sa vie actuelle ?
- A-t-il rapidement eu des réflexes de « couple » ? (Surnoms, habitudes…) ou refuse "toute promesse" ?
- Garde-t-il beaucoup d’objets de sa relation précédente ? (Photo, cadeau, bijoux…)
- Se déclare t’il « en couple » avec vous ? (dans sa vie, un réseau social)
Si vous répondez honnêtement à ces questions, vous aurez votre réponse (Hélas Trois Fois Hélas dans certains cas).
Dans ce cas, trois solutions :
→ Soit, il est lui aussi un « mec-kleenex » ou une relation sans grande importance et vous pouvez la poursuivre.
→ Soit, vous êtes en train d’en tomber amoureuse - voire l’êtes déjà plein pot - et la meilleure chose à faire reste d’aller voir ailleurs, vitesse lumière, si vous y êtes.
A quoi bon AIMER si c’est à sens unique et sans aucun espoir ?
Perdre son énergie (et j'en passe) pour inévitablement et à plus ou moins brève échéance se faire atomiser et « être à ramasser à la petite cuillère » au bout du bout n’est pas ce qu’on appelle une relation saine voire honnête vis-à-vis de vous.
→ Soit la solution intermédiaire, prendre du recul et lâcher prise. Se mettre en retrait « à donner de l’absence à celui qui ne comprend pas l’importance de votre présence » pour lui permettre et permettre de « percuter » que vous n’êtes plus "vraiment là" bref que vous existez et que surtout vous comptez ! Car il se peut que vous comptiez ...
Si c’est le cas, il fera forcément le signe tant attendu et surtout tout pour vous le montrer. Souvenez vous : Quand il aime, il aime avec force !
Mais enfin, la connexion se fera dans les deux sens…
(Idée reçue : S’il vous appelle malencontreusement par le prénom de son Ex, et bien contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas une mauvaise chose.
Le lapsus signifie simplement qu’il vous laisse une place que son Ex occupait avant. Celle de petite-amie. N’allez pas jusqu’à le remercier quand même mais mettez votre égo de côté (en conservant le silence sur le sujet) car la scène est contre-indiquée.)
Quelle place laisser à son Ex ?
OK, votre mec a tourné la page.
Il n’est plus amoureux de son Ex. Tout de même, il vous en parle beaucoup, il évoque ses souvenirs avec vous, il l’appelle de temps en temps, aimerait boire un café avec elle et sa famille l’aimait bien.
Bref, elle a une place importante dans sa vie et vous ne savez pas comment composer avec ça.
On passe sur les enfants communs. Le bon terme des deux parents est important. Vous êtes la nouvelle petite-amie, vous faire une place est nécessairement difficile. N’attendez pas de lui qu’il brise les liens avec la mère de ses enfants pour vous. Les gosses d’abord. Normal...
A ne pas faire :
1. Chantage : Lui demander de choisir, c’est elle ou vous. Il devrait brûler les lettres, les photos, ne plus la contacter… Car c’est avec VOUS qu’il est aujourd’hui. Vous lui prouverez alors, par A + B, que cette femme est une garce manipulatrice (c’est peut-être vrai). Peut-être qu’il vous choisira.
MAIS vous aurez endossé le rôle de la méchante, décevant ces sentiments. Et, vous lui donnerez toutes les raisons de l’aimer à nouveau.
Il n’y a rien de mieux pour allumer une passion que de l’interdire.
Alors on ravale sa haine, aussi justifiée soit-elle. S’il pense qu’il faut choisir, il le fera sans vous.
2. Jalousie : Vous pouvez le rendre jaloux, pour qu’il comprenne le mal qu’il vous fait. Vous parlerez en boucle de ce collègue de boulot ou de votre Ex. Votre but, le faire rentrer dans une rage frénétique avant de le renvoyer à son propre comportement. Peut-être qu’il culpabilisera.
MAIS, vous risquez surtout d’enchainer les disputes, de passer pour une allumeuse/fille facile (ou tout nom d’oiseau misogyne signifiant que vous êtes censée porter une cage de chasteté sur votre désir parce que vous êtes une femme), et par rompre. Ce n’est pas ce que vous voulez.
Alors, on ravale ses envies des vengeances, aussi justifiées soient-elles. La jalousie ne mène à rien.
3. Casser la figure à son Ex. Oui, c'est vrai, ça soulage. Oui, elle le mérite (c’est une garce manipulatrice, ne l’oublions pas).
MAIS, c’est MAL. Surtout si vous êtes moins musclée qu’elle. Un cocard, ne vous aidera sûrement pas à séduire votre mec.
(Note : envoyer des types plus musclés, ce n’est pas bien non plus, hein.)
A faire :
1. Dialoguer (Quand ce n’est pas « Mission Impossible »)
Dites à Doudou que vous n’aimez pas qu’il continue à voir son Ex (sans lui demander de choisir), que ça vous inquiète et que vous apprécierez, pendant les premiers mois de votre relation, qu’ils ne prennent pas de café ensemble. Laissez-lui le choix final.
2. Poser des limites, un cadre.
Oui, il vécut une belle histoire. Oui, s’il vous en parle, c’est qu’il vous fait confiance. Pourtant, vous avez le sentiment de devoir TOUJOURS faire mieux qu’elle, d’être en rivalité. Dites-lui que vous respectez son passé, mais que vous n’êtes peut-être pas la bonne personne à qui en parler.
3. Lui laisser une place.
Vous êtes quelqu’un de différent, vous construisez une histoire différente. Son passé lui appartient, vous ne cherchez pas à lui ravir. S’il a fait des choses pour elle qu’il ne fait pas pour vous, c’est qu’il a simplement changé. Il aura des attentions pour vous qu’il n’a pas eues pour elle. Admettez qu’il garde des photos, des souvenirs et des lettres, mais dans une boite plutôt que sur la table de nuit.
4. La défendre.
Solidarité féminine. Il vous explique une situation, vous êtes de l’avis de son Ex, dites-le. Expliquez-lui calmement que, pour le coup, elle a peut-être raison. Et ajoutez une nuance, vous auriez fait les choses autrement.
Ex : « Je comprends que ton Ex se soit énervé quand tu es rentré à pas d’heure sans prévenir. Elle devait être inquiète. J’aurai été dans le même état. Je ne pense pas que je me serais énervée autant. Je n’aime pas les conflits, mais j’aurai attendu une explication de ta part ».
Par ce biais,
- vous validez son Ex. Donc son choix de nana. Donc vous. (Et ta!)
- Vous vous distinguez légèrement, en paraissant plus « tolérante ». (+1 pour vous)
OK, c’est un tout petit peu de la manipulation. Et alors ?
Si c’est pour l’Amour, « THE LOVE », et la paix des ménages, rien n'est jamais perdu et tous les coups "dans le bon sens" sont permis.
Aimes tu de la bonne façon ?
Aimes-tu de la bonne façon ?
Ta façon d'aimer est bonne pour toi si elle ne te cause pas d'émotions désagréables.
Les émotions comme la colère, l'impatience, la rancune, la tristesse, le sentiment de rejet, etc. sont des signes qui t'indiquent que ta façon d'aimer a besoin d'amélioration, si, bien entendu, tu désires être plus heureux/heureuse dans tes relations (amis, enfants, conjoint, etc.)....
Aimer, c'est accepter les désirs, les opinions, les comportements des autres, même si tu n'es pas d'accord et même si tu ne comprends pas pourquoi ils sont ainsi.
Aimer reste le moyen par excellence pour arriver au bonheur véritable, ce à quoi nous aspirons tous. Nous avons tous à apprendre à aimer malgré toutes sortes de situations difficiles telles la violence, la jalousie, l'indifférence, le rejet, la pauvreté, etc.
Il est difficile pour certains de s'ouvrir à l'acceptation, car ils craignent qu'en acceptant la situation dérangeante, elle ne changera jamais et qu'ils devront ainsi toujours vivre avec.
J'ai constaté que c'est le contraire qui se produit. Tente l'expérience !
L'amour (l'acceptation) a un pouvoir de guérison énorme et pas seulement au niveau physique. L'acceptation mène définitivement à la transformation de la situation dérangeante. Cette transformation peut se produire de plusieurs manières et souvent, de façon inattendue.
Toutefois, chacun a des limites et il est important d'en tenir compte et de les respecter.
« Il est impossible de te sentir aimé des autres si tu ne peux t'aimer toi-même. »
Si tu te sens jugé(e) ou critiqué(e), c'est que toi-même tu te juges et te critiques intérieurement.
À quand remonte la dernière fois où tu t'es dit : «Je m'aime», en le ressentant vraiment en toi ?
En t'acceptant, c'est-à-dire en te donnant le droit d'être qui tu es, d'avoir certains comportements avec lesquels les autres et toi-même n'êtes pas toujours d'accord, et en ayant toujours en tête où tu veux en arriver, tu développeras l'amour de toi graduellement.
♥ Lise Bourbeau ♥
Apprivoiser La Tendresse (Prolongements à un texte de Virginia SATIR)
Ce texte est extrait d'un livre de Jacques Salomé "apprivoiser la tendresse"
Prolongements ( à un texte de Virginia SATIR)
Je veux pouvoir t'aimer
sans m'agripper
t'apprécier sans te juger
te rejoindre sans t'envahir
t'inviter sans insistance
te laisser sans culpabilité
te critiquer sans te blâmer
t'aider sans te diminuer
oui
Tout cela et plus encore dans le respect de nos différences
et l'amplification de nos possibles
oui
Mais ce faisant
Je prends le risque de mes imprudences
de toutes mes peurs anciennes
et le risque de tes réticences
Je prends le risque de mes contradictions
et le risque de tes déceptions
Je prends le risque de mes démesures
et le risque de tes blessures
Je prends le risque de te donner
plus que tu ne désires
et celui de recevoir moins que je ne voudrais
à moins que cela ne soit l'inverse!
Je prends le risque du silence
celui de la parole
de la distance
et celui des gestes proches
Je prends le risque de l'absence
et aussi celui du manque
Oui je prends même le risque de te fuir
à (trop) ou à (mal) t'aimer.
Mais je ne prends pas le risque
de garder des fleurs fanées
de refuser des fleurs demandées
d'abîmer les fleurs reçues
Et surtout
Je ne prends pas le risque
de me renier
en reniant la vie
qui me contient.
Je peux ainsi rester moi, relié à toi et peut-être reliée à moi...
pour tant et tant de partages à vivre.
Texte écrit en collaboration avec Roselyne Piqué et Jacques Salomé psychosociologue spécialiste de la communication).
Avec ou sans toi, c'est pareil, je me sens seul(e)
Avec ou sans toi, c'est pareil,
je me sens seul(e)...
Ou autrement dit :
Éprouver le symptôme de
"la solitude accompagnée"
Si effectivement de nos jours,
être seul(e) fait peur et peut même
nous faire dériver jusqu'au désespoir,
alors être à deux, en couple, et pourtant
ressentir un sentiment de solitude,
imaginez ce que cela peut faire !
Eh bien, c'est pourtant une situation
bien plus fréquente que nous le pensons.
Mais, l'erreur serait de ne pas y mettre
un terme dès son ressenti du début…
"J'avais l'habitude de penser que la pire chose
dans la vie était de se retrouver tout seul,
ce qui n'en est rien.
La pire chose est de se retrouver avec des gens
qui vous font sentir seul."
♥ Robin Williams ♥
Qu'est ce que la solitude
dite "accompagnée" ?
En fait, c'est comme un sentiment de vide,
un profond vide en nous qui s'installe,
qui perdure dans le temps.
On ne voit pas réellement son danger
au départ car on est en couple.
On est donc censé se sentir en sécurité.
Alors on se dit que cela va forcément passer.
Fatale erreur !
Car parfois, c'est là au contraire où il faut
faire très attention à ce signal.
Dans la vie, vous verrez,
il y a toujours des signaux et
il faut y être constamment sensible.
Un signal fort donc car il traduit surtout
que nous ne sommes pas si en couple
ou accompagné que cela…
"Il y a des gens qui augmentent votre solitude
en venant la troubler."
♥ Sacha Guitry ♥
Par exemple, l'autre ne prête pas
attention à vous ou ce que vous lui dites.
Ou alors pire, il fait semblant de le faire
mais vous êtes conscient(e)s
(la fameuse petite voix intérieure)
que quelque chose ne va pas,
que quelque chose sonne faux.
Vous vous sentez insignifiant(e)
voire inférieur(e)
par la façon qu'il a d'agir avec vous.
Au lieu de vous encourager
ou de vous motiver, il est indifférent,
pire vous décourage pour que vous laissiez
tomber ce qui, à ses yeux, ne représente rien !
Rappelez vous :
un conjoint qui répond
- tout au moins à cette définition –
est là pour vous soutenir et
non pas vous enfoncer le clou !
Bref, vous avez l'impression que
tout est toujours de votre faute
et que vous ne valez rien !
Non, je vous rassure :
tout le monde
peut faire des erreurs.
Prendre des décisions n'est jamais facile
et pourtant, on ne cesse dans la vie
de devoir en prendre !
Alors, celui qui juge ne sait rien...
La véritable erreur serait de ne pas en prendre
(car c'en est une aussi de décision de ne rien faire).
Sauf que là, c'est sûr, non seulement
on n'obtiendra rien vis à vis du but recherché
mais en plus on n'en apprendra rien non plus !
Donc vous avez le droit de vous tromper
et ce n'est pas une raison pour que l'autre
vous rejette la faute voire qu'il vous laisse
dans votre jus et vous dépatouiller…
En fait, à travers un tel comportement de l'autre,
on perçoit surtout que tout doit tourner autour de lui.
Il est sans aucun doute nombriliste,
égoïste, focalisé sur lui même.
Malheureusement, il y a de plus en plus
de personnes comme celles là aujourd'hui.
Alors, nous devons nous en éloigner
surtout lorsque ces personnes
nous font sentir seul(e)…
Pourquoi rester aux côtés d'une personne
qui ne nous voit pas, ne nous valorise pas,
ne s'inquiète pas ou ne nous soutient pas ?
Elle nous fait du mal...Eh oui.
Elle nous abîme.
C'est alors que peu à peu
une blessure émotionnelle est en train
de s'installer en vous.
Votre estime de soi en prend un coup.
La solitude accompagnée,
peut avoir un impact dévastateur
sur le long terme.
C'est pareil lorsqu'on fréquente
une personne toxique.
Elle vous bousille le moral.
Elle vous consume jusqu'à ce qu'il ne reste
plus que l'ombre de vous même…
C'est alors que surgissent les signes physiques
comme le manque de sommeil, les crises d'anxiété,
la dépression qui, peu à peu, va s'installer
insidieusement en vous.
La cause de tout cela pourtant
ne se trouve pas loin.
Elle est juste dans la personne
qui est à côté de vous.
Votre plus grande difficulté sera alors
d'en finir avec cette situation qui
ne vous mènera nulle part sinon un mur
de désolation et de solitude promises.
Votre estime de vous même baisse,
baisse jour après jour jusqu'à vous faire sentir
coupable dans l'image que cette personne
vous renvoie et de ce qui se passe.
Le sentiment de solitude est de plus en plus
lourd à porter et vous vous le reprochez encore.
La connexion avec l'autre ne se fait plus
malgré vos tentatives, vos efforts, votre patience.
Vous êtes devenu(e) tout simplement
dépendant(e) émotionnellement malgré
le déséquilibre évident entre vous.
Il faut prendre une décision,
eh oui...une de plus…
"Quand je suis avec toi, je me sens minable
et ça je ne le supporte pas."
Alors, si votre conjoint vous fait sentir seul(e),
ne culpabilisez surtout pas et
ne vous infligez pas double peine.
Vous êtes vous et non lui.
Vous savez ce que vous valez
alors choisissez votre propre solitude.
Ne laissez pas son comportement
devenir votre réalité.
D'où l'expression qu'il vaut mieux
effectivement être seul(e)
que mal accompagné(e).
Pourquoi me direz vous ?
Eh bien parce que cette solitude là
est saine et vous vous sentirez soulagé(e),
enfin en sécurité.
Qui vous mérite vraiment vous veut
à ses côtés et non pas à ses pieds !
Beaucoup de personnes entrent dans notre vie.
Certaines d'entre elles arrivent
à nous déséquilibrer.
Mais pour autant, ces expériences
nous apprennent à être bien plus fort(e)s.
Dites vous alors que cela
ne sera jamais vécu en vain.
"Être aimé c'est se sentir justifié d'exister."
♥ Jean Paul Sartre ♥
Il faut juste être sensible aux signes
que toute relation vous envoie.
Ne vous mentez pas à vous même.
Jamais !
Ne vivez pas dans le déni et
ouvrez vos ailes pour toujours respirer
et être en pleine capacité
de vous aimer.
Ne laissez jamais personne
abîmer cela.
Tout ce qui s'appelle l'estime de soi...
© 2017 - On ne joue pas avec les sentiments
Thématiques Existentielles - l'Amour
Comment garder un homme ? - Yvon Dallaire
Mesdames, il est beaucoup plus facile
de garder un homme pour la vie si vous le désirez.
Il faut toutefois que vous renonciez au syndrome de Cendrillon :
Le prince charmant, celui qui transformera
radicalement votre vie, n’existe que dans vos têtes.
Aucun homme ne fera de vous une reine,
mais plusieurs pourraient devenir un excellent partenaire de vie.
√ Acceptez votre homme
D’après la célèbre féministe française, Évelyne Sullerot,
la principale raison invoquée par les femmes
pour demander le divorce est le désenchantement :
Les femmes se séparent parce qu’elles n’ont pas obtenu
ce qu’elles espéraient.
D’où l’importance de ce premier conseil et des autres.
Un proverbe arabe dit:
"N’épouse pas l’homme que tu aimes,
aime l’homme que tu as épousé".
Ce proverbe s’applique aussi aux hommes,
mais il est particulièrement vrai pour la femme qui,
croyant l’avoir conquis une fois pour toutes,
voudrait l’améliorer en le rendant conforme à l’homme rêvé,
celui qu’on lui a décrit dans les contes de fées et les films hollywoodiens.
√ Lâchez prise
La pire chose qui puisse arriver à une femme
qui veut contrôler son homme, c’est d’y parvenir.
Elle obtient alors les pleins pouvoirs,
mais sur qui ?
Sur quoi?
Un homme qui se laisse ainsi conduire devient ce que
Charles Paquin appelle un "homme whippet".
Ce n’est plus un homme et il est évident que la femme sera déçue,
qu’elle n’aura aucune admiration pour lui et finira par le quitter,
parce que réellement désenchantée.
Quand ce n’est pas lui qui lui fera sentir sa frustration d’être ainsi contrôlé
par une agressivité passive (enfermement dans le silence, fuite dans le travail, absence d’initiative, impuissance, éjaculation précoce...).
Lâcher prise et laisser son homme agir à sa guise
stimulera le côté sain de sa masculinité.
Sa partenaire ne pourra alors que profiter de toutes les caractéristiques
de ce qu’est un homme sain et responsable.
Ne cherchant pas à le contrôler, elle obtient ainsi plus de sa relation
avec son homme, car celui-ci est prêt à s’investir totalement
et à long terme avec la femme dont il se sent respecté et qui,
pour lui, devient une complice plutôt qu’une adversaire.
√ Demandez
Un grand psychologue reconnu internationalement a dit un jour :
"Demandez et vous recevrez!"
La mission millénaire de l’homme,
après avoir assuré sa propre survie et son bonheur,
c’est d’assurer la survie et le bonheur des siens.
Pour ce, il a besoin de savoir ce que vous voulez.
Encore vous faut-il faire la différence entre besoin, désir et caprice.
Rien ne valorise plus un homme que de se sentir utile et efficace.
√ Ne critiquez pas
En trente ans d’écoute des hommes venus me voir en thérapie,
le principal reproche entendu de leur part, c’est :
" Elle critique tout le temps.
Elle n’est jamais satisfaite.
Je ne sais plus quoi faire pour elle. "
Devant une critique, l’homme se défend,
contre-attaque en argumentant ou pire,
fuit dans le silence ou dans l’absence ;
ce qui, paradoxalement,
augmente les critiques de sa partenaire
plutôt que de les faire taire.
Un proverbe féminin dit :
"Ce qui ne s’exprime pas s’imprime et nous déprime".
En fait, les neurosciences nous démontrent que c’est le contenu
de ce que nous exprimons qui nous déprime ou nous enchante.
Utilisez les principes de la communication non violente,
à une nuance près :
"Soyez vraie ET positive".
"Pourquoi, après avoir tout fait pendant dix ans
pour que son mari perde ses vieilles habitudes,
une femme se plaint-elle qu’il ne soit plus l’homme qu’elle a épousé ?"
Barbra Streisand
Même égaux, l’homme et la femme seront toujours
quelque peu différents en tant qu’êtres sexués.
Heureusement !
Sinon, à quoi bon avoir deux sexes?
♥ YVON DALLAIRE ♥
Psychologue, Sexologue
Comment garder une femme ? - Yvon Dallaire
Messieurs, au cas où vous l’ignoreriez, plus d’un couple sur deux
divorce et 65 % à 80 % de ces divorces sont initiés par la femme.
Et si votre première femme vous quitte,
vous augmentez à 75 % les probabilités que la deuxième le fasse aussi.
Il se peut que sa décision fasse votre affaire,
mais si je me fie au taux de suicide des hommes
à la suite d’une rupture amoureuse,
je doute que ce soit le cas pour la majorité.
En tant qu’homme, vous fonctionnez probablement par objectif :
une fois votre partenaire de vie trouvée et séduite,
vous croyez que cette conquête est définitive.
Grave erreur!
√ Être affectueux
Une femme n’est jamais conquise une fois pour toutes ;
vous devrez l’apprivoiser à nouveau,
une fois la période de passion terminée.
Période qui dure tout au plus deux à trois ans, parfois moins.
Votre partenaire est très réceptive durant cette période ;
elle est même initiatrice.
Mais cessez de croire que vous pourrez aller
directement au but chaque fois que vous le voudrez
si vous n’entretenez pas un environnement affectueux.
Être affectueux ne signifie pas lui acheter des cadeaux hors de prix
ou lui faire de grosses surprises quelques fois par année.
Être affectueux signifie plutôt exprimer régulièrement
vos sentiments positifs, manifester votre plaisir d’être avec elle,
être tendre et chaleureux, dire des "mots magiques".
Rappelez-vous la phrase de Marguerite Duras
(auteure, dramaturge et cinéaste française):
"Les femmes jouissent d’abord par les oreilles."
Le plus beau mot d’amour :
son prénom, dit sur un ton amoureux.
Les femmes ne calculent pas comme les hommes :
offrez deux douzaines de roses rouges à son anniversaire
et vous obtiendrez un point.
Offrez plutôt 24 fois, à différentes occasions,
une fleur différente et vous obtiendrez 24 points.
Elle saura qu’elle était dans votre pensée,
donc que vous tenez à elle.
Être affectueux signifie aussi être attentif aux modifications
qu’elle apporte sur elle :
nouvelles mèches de cheveux,
nouveau bijou ou agencement de ses vêtements,
nouveau parfum…
Je sais qu’il n’est pas toujours facile de remarquer ces détails,
mais c’est très "rentable".
Les femmes adorent être regardées,
y compris par leur amoureux.
√ Aimez "vos" femmes
L’une des grandes illusions masculines est
que leur "princesse" restera toujours une princesse.
C’est très mal connaître la femme.
Vous le savez probablement déjà, votre femme vit chaque mois,
contrairement à vous, une tempête hormonale.
L’intensité de cette tempête varie évidemment d’une femme à l’autre,
mais aucune n’y échappe.
Cette intensité dépend de ses hormones,
mais aussi de certains facteurs psychologiques,
dont la qualité de sa relation amoureuse.
Votre princesse s’est aussi transformée
lorsqu’elle est devenue enceinte.
La grossesse, l’enfantement et l’allaitement
constituent un véritable ouragan hormonal chez une femme.
Et ce n’est pas fini:
un tsunami hormonal l’attend à sa ménopause.
Comme le disait un homme à sa femme ménopausée :
"Qu’as-tu fait à ma femme ?"
Après, les tempêtes diminuent grandement.
Conclusion :
Vous devez non pas apprendre à vivre avec votre femme,
mais bien avec "vos" femmes et à accepter chacune d’elles.
√ Des projets
Si vous voulez vivre longtemps avec votre partenaire,
il vous faut sortir de la routine et faire des projets avec elle.
Des projets à court terme (un an) :
où irez-vous cette année en voyage ?
Des projets à moyen terme (trois à cinq ans):
à quand ce déménagement ou cette rénovation ?
Ou un (nouvel) enfant ?
Et des projets à long terme et même à très long terme:
que ferez-vous à la retraite ?
"Un couple est constitué de deux personnes
qui rêvent ensemble.
Un couple qui n’a pas de projets ne survit pas.
La femme s’épanouit sexuellement
dans un environnement amoureux."
* Dr Louann Brizendine,
(Les secrets du cerveau Féminin, Grasset)
♥ Yvon Dallaire ♥
Comment reconnaître un Manipulateur en amour ?
Par définition, un manipulateur (ou une manipulatrice)
est une personne qui fausse ou oriente la perception
de la réalité chez une autre.
Pour parvenir à ses fins, elle use d'un rapport
de pouvoir, de séduction, de suggestion,
de persuasion, de soumission
non volontaire ou consentie.
Ce qui sous entend purement et simplement
une manipulation "mentale" visant à influencer
toute volonté voire tout libre arbitre de la victime désignée.
En dehors de toute volonté "malveillante"
et d'un contexte amoureux, la manipulation peut être,
paradoxalement, positive si elle part d'une bonne intention.
On est alors dans une relation "gagnant-gagnant"
comme dans le cas d'une thérapie où la manipulation
est basée sur le psychique pour aider une personne
à guérir de ses blessures.
Pour aller un peu plus loin, il y a aussi le manipulateur
qui se prend pour le nombril du monde.
Celui là, c' est un beau parleur en puissance
et il fait tourner le monde autour de ses propres intérêts.
Il se fiche totalement des conséquences sur les autres.
En fait, il n'est ni véritablement méchant, ni mauvais.
Il est juste un opportuniste avide de pouvoir
souvent inconscient.
La manipulation malveillante
est la plus destructrice.
Elle est perverse et à caractère paranoïaque.
Son seul but est de nuire envers la victime qu'elle a choisi.
Ce qui sous entend que le manipulateur est conscient
du piège qu'il met en place.
L'intentionnalité est donc avérée.
Il aime rabaisser les autres.
Il adore jouer avec le mensonge.
Il aime désinformer, calomnier et
pousser une autre personne à agir pour lui.
Diviser pour mieux régner est l'une de ses devises.
Harceleur dans la pratique, c'est un lâche
qui sait tout et connaît tout.
Il a un comportement tyrannique
en terrorisant par les menaces.
Il ose prêcher qu'il est honnête et juste
en agissant pour les bonne causes.
C'est un redoutable dissimulateur
et sa manipulation est dangereuse.
Le seul conseil que je puisse vous donner
est de partir dès que vous avez
compris ce qu'il est.
Et surtout NO CONTACT !
Plus aucun contact (ni un seul mot).
Tout simplement parce que lorsque vous vous faites manipuler
dans le contexte des intérêts personnels,
les dégâts peuvent être multiples comme un impact
très négatif sur l'estime de soi.
Mais revenons au sujet traité ici
qu'est celui du manipulateur
sur un plan amoureux...
Il est des relations qui semblent au départ
"trop belles" pour être vraies,
au point de se dire qu'on a enfin
croisé la bonne personne !
Sans tomber dans la méfiance systématique,
cela peut pourtant être une petite alarme intérieure
qui incite une vigilance en veillant à se poser
de suite certaines questions.
Car à défaut de s’en soucier, emporté par les émotions
qui peuvent enfumer tout raisonnement, il peut arriver,
à un moment où on s’y attendra le moins,
que la relation prenne alors une tournure troublante
voire inconfortable par le comportement soudain
de la personne qu’on n’arrive plus à décrypter.
Cette personne qu’on pensait connaître
et qui semblait si proche, il y a encore peu,
devient alors déstabilisante au point
de ne plus rien comprendre.
Elle alterne le chaud et le froid dans la relation
et nous rend désormais bien malheureux.
Il est là le danger
car ce comportement inattendu voire soudain
influe sur le mental au point de le déstabiliser
mais aussi plus insidieusement commence,
petit à petit, à l’abîmer...
Au moment où on perçoit "ces signes" chez l’autre,
il est déjà urgent de se poser les bonnes questions
pour ne pas se laisser manipuler
et dériver dangereusement
vers une issue dommageable.
Une relation qui angoisse, vous fait perdre confiance
en vous ou vous pousse à être mal dans votre peau
est une relation qui doit - au plus tôt - prendre fin.
Dans la pratique, les choses sont plus compliquées
car un manipulateur a le don de masquer sa méchanceté
et trouve toujours un moyen de se faire pardonner
A un point tel qu'il n'est pas facile de le démasquer.
Ainsi un manipulateur (ou une manipulatrice)
possède des caractéristiques identifiables
dans ses agissements utilisées
sans cesse dans leur comportement.
Afin de vous aider à décrypter ces comportements,
vous trouverez ici une liste répertoriant
leurs principales caractéristiques :
√ Culpabiliser les autres
√ Reporter sa responsabilité sur les autres
ou se démettre de ses propres responsabilités
√ Ne pas communiquer clairement ses demandes,
ses besoins, ses sentiments et ses opinions
√ Répondre très souvent de façon floue, évasive
√ Changer ses opinions, ses comportements,
ses sentiments selon les personnes ou les situations
√ Invoquer des raisons "logiques"
pour déguiser ses demandes
√ Faire croire aux autres que ces autres doivent être parfaits,
qu'ils ne doivent jamais changer d'avis,
qu'ils doivent tout savoir et répondre immédiatement
aux demandes et aux questions
√ Mettre en doute les qualités, la compétence,
la personnalité, l'honnêteté des autres :
Il critique sans en avoir l'air, dévalorise et juge
√ Faire faire ses messages par autrui,
ou par des intermédiaires,
(tél au lieu de face à face, post-it)
√ Semer la zizanie et créer la suspicion,
diviser pour mieux régner et peut provoquer
à son insu la rupture d’un couple
√ Savoir se placer en victime pour qu'on le plaigne
(Conjoint méchant, enfant difficile, maladie exagérée)
√ Ignorer les demandes,
même s'il prétend s'en occuper
√ Utiliser les principes moraux des autres
pour assouvir ses besoins
√ Menacer de façon déguisée
ou fait carrément un chantage ouvert
√ Changer de sujet au cours d'une conversation
pour éviter le sujet principal
√ Éviter ou s'échapper de l'entretien,
de la réunion, du rendez-vous
√ Miser sur l'ignorance des autres
et fait croire à sa supériorité
√ Mentir constamment
√ Prêcher le faux pour savoir le vrai.
Il déforme et il interprète
√ Il est égocentrique
√ Il peut être jaloux, même d'un parent
ou de son conjoint
√ Il ne supporte pas la critique et nie des évidences
√ Il ne tient pas compte des droits,
des besoins et des désirs des autres
√ Il utilise souvent le dernier moment pour demander,
ordonner ou faire agir autrui
√ Son discours paraît logique ou cohérent
alors que ses attitudes, ses actes
ou son mode de vie répondent au schéma opposé
√ Il utilise des flatteries pour nous plaire,
fait des cadeaux ou se met soudain
aux petits soins pour nous
√ Il produit un état de malaise
ou un sentiment de non-liberté (piège)
√ Il est efficace pour atteindre ses propres buts
mais aux dépens d'autrui
√ Il nous fait faire des choses que nous n'aurions
probablement pas faites de notre propre gré
√ Il est constamment l'objet de discussions
entre gens qui le connaissent, même s'il est absent
Si vous comptabilisez au moins
une dizaine de caractéristiques,
ici listées, chez l’autre personne,
vous pouvez d’ores et déjà
parler de manipulation…
Une personne avertie en vaut deux.
Alors, aimez-vous assez et agissez en conséquence
avant d'essuyer les dégâts courus d'avance.
© 2016 – On ne joue pas avec les sentiments
Thématiques Existentielles - l'Amour
Comment surmonter une rupture ?
"Les trois phrases qu'il faut prononcer
pour rompre :
"Je te quitte",
"C'est fini entre nous"
et "Je ne t'aime plus".
Tant qu'elles ne sont pas formulées,
tout est rattrapable.
On peut s'engueuler autant qu'on veut,
se traiter de tous les noms.
Le jour où elles sont dites, c'est terminé ;
ces phrases provoquent un effet de cliquet ;
impossible de revenir en arrière.
Ce sont comme des mots de passe qui créent
une impasse : les "Sésame ferme-toi" de l'amour."
♥ Frédéric Beigbeder ♥
Comment surmonter une rupture ?
Une séparation, voulue ou non, génère un choc émotionnel
qu'il est difficile de canaliser tant sur le moment
que les semaines à venir.
D'autant plus, si on fondait tous ses espoirs
dans la réussite de cet engagement.
S'engager est une décision qui est rarement prise à la légère
surtout quand on voit le pourcentage des séparations de nos jours.
Alors ce pourquoi, d'autant plus, si on y croyait
et plus le choc émotionnel "post-rupture" est important.
La souffrance sera toujours proportionnelle à l'intensité
de l'attachement comme de l'investissement.
La rupture amoureuse est un constat d'échec.
On se retrouve vidé, anesthésié de l'être qui nous manque
et en même temps rempli de détresse, de doutes
mais également de colère…
On est dans l'incompréhension spontanée.
Un passage douloureux obligé
qui n'a rien d'agréable à traverser.
Cela équivaut à un deuil.
La personne qui a décidé de rompre n'est pas forcément
"La maudite" ou "La méchante" ou encore "La fautive".
Elle porte au contraire et bien souvent,
la responsabilité et la culpabilité de cette décision.
Ainsi, celle ou celui qui a pris l'initiative de rompre
peut ressentir un malaise mais aussi de la douleur
au même titre que celle ou celui qui est quitté.
Il n'est donc pas surprenant que le choc
et les larmes soient partagés.
Les effets du choc émotionnel autrement dit "la détresse"
qui suit à l'annonce de la terrible nouvelle peuvent survenir
rapidement comme quelques semaines après.
Sauf que, plus l'annonce sera brutale et inattendue,
plus le chagrin se fera vite sentir.
La personne en sera sans doute dévastée.
La nouvelle tombe toujours au mauvais moment
et se passe très rarement bien.
D'où l'impact souvent traduit de solitude,
de chagrin et de dépression.
Si le point de départ pour les deux personnes
(celui qui est quitté ou celui qui quitte) est différent,
il n'en reste pas moins que le chemin,
le processus du travail est similaire.
Du choc au rétablissement d'un équilibre à la "normale",
le chemin peut s'avérer long.
Il n'est d'ailleurs pas surprenant que la personne portera
toujours en elle la blessure de façon permanente
et s'en référera tout au long de son parcours sentimental.
La reconstruction requiert donc, avant, un chemin obligé
qui passera par plusieurs étapes et qui sera plus ou moins différent,
intense, selon les différences respectives :
√ le déni face au choc,
√ la recherche, l'obsession
ou l'évitement de la personne,
√ la colère voire la haine,
√ la culpabilité et la dépression.
Mais qu'est-ce qui déstabilise
dans l'annonce de la nouvelle ?
Le choc "post-rupture" est lié au fait de se retrouver seul.
Un mot qui fait peur surtout pour celle ou celui qui est quitté.
La peur de l'inconnu…
Il y a bien sûr la séparation plus ou moins attendue,
prévisible car la relation ne fonctionnait plus depuis un moment
mais elle peut tout de même être vécue comme un coup de tonnerre.
Tout simplement, parce que les repères volent en éclats.
Toutes les habitudes sont brutalement modifiées
et il y a la perte du cocon sécuritaire.
Des troubles physiologiques, physiques, peuvent apparaître
comme de l'insomnie et une perte d'appétit, la fatigue,
la difficulté de se concentrer, l'agitation ou la nervosité,
des maux divers ou des douleurs.
Le corps qui crie "au secours"
et sa douleur comme il peut.
Des personnes peuvent se retrouver dans un état de choc
similaire à celui vécu par des victimes d'un accident.
Elles se retrouvent terrassées, fracassées, émotionnellement
au point même de ne plus rien sembler ressentir.
C'est un véritable traumatisme
qui sous entend véritablement de la violence.
√ Le déni ou l'incrédulité sont omniprésents
car le refus de la situation prédomine sur tout le reste.
La personne va chercher de manière compulsive une solution,
un arrangement qui permettrait l'inévitable
qu'elle refuse de voir et encore moins d'accepter.
Il existe d'autres raisons générées par ce choc affectif
(une famille qui vole en éclats et d'être séparé de ses enfants,
la peur de ne plus pouvoir retrouver l'amour un jour).
Il est extrêmement difficile de se projeter dans une future relation
et d'autant plus illusoire, si la personne se jette de suite
dans une nouvelle alors que la rupture encore récente
n'a pas été réellement digérée.
Curieusement, malgré la séparation, la personne quittée s'accroche
et idéalise inconsciemment le partenaire précédent.
Elle y fera toujours référence en dépit de ce qu'elle peut dire…
"Chaque détail prend de la valeur
quand plus rien n'a de sens."
♥ Frédéric Beigbeder ♥
La personne s'accroche de manière obsessionnelle.
Si il y a une séparation "physique",
l'attachement lui reste bien réel.
Moralement, il demeure présent et il est vu partout
dans les endroits ou les objets qui sans cesse le rappellent.
La personne qui vit cela recherche inlassablement tous les signes
de cette présence morale pour se convaincre
que la relation existe toujours…
Il y a aussi des personnes qui, elles, font le contraire
et sont dans l'évitement.
Elles vont tout faire pour fuir l'autre, le "nier".
Elle peut ainsi déménager à la hâte ou pire se lancer
dans une relation kleenex de remplacement.
Elle zappe tout ce qui rappelle l'autre y compris
ses fréquentations ou amis communs.
√ Vient alors aussi l'étape de la colère
et les sautes d'humeur.
Les émotions sont au point culminant et peuvent faire
faire des choses contre soi ou vers l'autre
ou ceux qui n'ont rien fait pour empêcher
que cela arrive (les amis, la famille).
Tous les hommes ou toutes les femmes son pareils !
Bref : On est dans la diabolisation.
La colère peut aussi être tournée vers soi
et la culpabilité domine.
On se sent coupable.
C'est notre faute et on n'aurait pas du faire ça ou dire cela.
On le vit comme un punition que l'on s'inflige.
Une double peine en sorte.
Ce qui retranscrit ce qui n'est pas accepté.
√ Les différentes étapes sont douloureuses, excessives
pour en arriver au seuil de l'abattement
voire pire la dépression.
On est rempli de tristesse et vidé d'énergie.
Plus rien à faire de rien puisque l'autre n'est plus là.
L'isolement devient "normal" symptomatique
et le repli sur soi s'installe.
D'où la fameuse dépendance affective…
Les maux apparaissent alors
dont il faut lutter au plus vite.
Parce qu'ils sont surtout destructeurs.
L'estime de soi, quant à elle, s'en trouve fortement abîmée.
La personne va se sentir inutile,
repoussée par l'autre qu'elle aime.
Ainsi, pour ne pas se sentir "dévalorisé" ou se voir "sombrer"
dans une déprime consécutive au choc émotionnel de la post-rupture,
qui peut par ailleurs perdurer sur le long terme
voire handicaper la vie de tous les jours,
il est nécessaire et même urgent d'adopter de suite
une conduite corrective pour lutter préventivement
sur ce qui risque d'arriver à plus ou moins brève échéance.
Même par la suite, quand la personne ira mieux,
elle peut être hantée par des souvenirs douloureux,
par des déclencheurs comme des dates anniversaire,
une photo ou une musique.
Tout se qui rappellera l'expérience traumatisante.
D'où l'importance d'agir vite et plus l'action corrective,
de s'en sortir, sera rapide, plus la personne
aura des chances de passer à
autre chose sans trop de dommages.
La liste n'est pas exhaustive
quant aux possibilités offertes
du sortir de ce choc.
Aussi, je vais vous parler ici des étapes
les plus importantes
après avoir littéralement "touché le fond".
√ Dans un premier temps, il faut "sortir" de l'ambiance plombée
qui entoure et qui a pris le pas sur tout le reste.
On doit accepter la situation et s'adapter au bouleversement,
au ras de marée émotionnel.
Bref, il faut se retrouver dans la reconstruction.
Il n'y a donc pas d'autres choix que de prendre des mesures
drastiques en modifiant les habitudes.
Nous devons apprendre à être autre chose...
Pour cela, il va falloir se résoudre à une amputation pure et simple
c'est à dire qu'il va falloir se faire violence et prendre sur soi
pour ne plus avoir aucun contact avec l'autre personne.
Autrement dit, le silence radio
pour couper toute communication.
Ce qui veut dire : Ne plus répondre à ses appels,
à ses messages ou ses tentatives de contact.
Même un simple message d'un mot est un contact !
Une amorce qui maintient bel et bien le lien aussi faible soit il…
mais qui laisse un espoir trop souvent illusoire.
La dépendance affective a également un effet pervers
et elle n'a rien d'attirant pour l'autre.
Au contraire, plus on se montre accroc à une personne
et plus cette personne fuira.
Cette personne se sentira en outre "dominante" et
ce qui aura pour conséquence de provoquer
encore plus son rejet, sa fuite.
Donc NON aucun contact
et c'est sans appel !
Ne pensez qu'à vous et seulement vous.
Apprenez à découvrir d'autres aspects de la vie
que la relation avait étouffé
en faisant de nouveaux projets.
Ainsi, l'autre devient peu à peu une expérience.
Il n'est plus sur le devant de votre scène.
√ Il faut également oublier les réseaux sociaux
Si vous ne voulez pas vous faire aspirer dans la spirale infernale
de la tentation trop forte et addictive d'aller voir le profil de l'autre
ou surveiller le moindre indice toutes les 5 minutes !
Vous n'obtiendrez qu'un seul résultat : Celui de vous faire du mal
et vous en serez le seul responsable !
Donc pas de Facebook, de Twitter et autres
pour vous reconstruire.
Fermez toutes les portes.
Bloquez.
Supprimez votre profil encore mieux
et apprenez à l'ignorer.
Mettez une énorme croix rouge sur chaque jour de votre agenda
si nécessaire pour que cela devienne une preuve visuelle
que vous avez tenu et bravé l'interdit !
C'est seulement de cette façon que vous lutterez
contre la dépendance affective qui s'installe à la rupture
et vous ronge.
Une "période transitoire" sera forcément à passer
mais rappelez-vous que c'est mécanique.
Moins vous aurez de contact et moins vous y penserez.
Chaque jour passé sera votre victoire
√ L'entourage est une source importante
mais attention "en bon comme en mauvais".
Alors, il faut surtout éviter d'écouter les conseils toujours très "avisés"
sur la question de la séparation.
Tout simplement parce que les jugements resteront dans l'affect
vis à vis de vous en toile de fond.
Leurs jugements ne seront donc pas objectifs.
Et pire, ce sont souvent les personnes les plus mal placées
dans leur vie affective qui se permettent bien souvent
de la ramener sur un sujet qu'elles ne maîtrisent pas elles mêmes !
En cas de besoin ou si la situation s'aggravait dans le comportement,
il est préférable, sans aucune hésitation, de consulter
un vrai professionnel dont vous aurez confiance.
Il saura analyser la situation vécue en toute objectivité
et surtout neutralité.
Toutes ces étapes prennent du temps selon les personnes
et la guérison se fait donc selon le rythme de chacune.
Pour autant, la famille quand on a la chance d'en avoir une
peut jouer un rôle dans cette traversée du désert.
Quand on vit un choc sentimental, émotionnel, après la rupture,
il est normal de se sentir mal et d'avoir perdu ses repères,
de ne plus avancer ou savoir où on en est.
C'est à cela que les proches peuvent aider pour permettre
de rebondir, apporter un peu de chaleur et soleil
dans ce ciel devenu tout noir.
Plus vous lâcherez prise pour accueillir ce qu'ils vous offrent
et plus vous allez, peu à peu, reprendre confiance en vous !
Car votre estime de soi s'est prise
un fameux coup de casquette sur le nez…
Vous allez retrouver, peu à peu, le sourire.
Bref vous sentir mieux.
Pour sortir de la dépendance affective,
née du choc post-rupture,
il faut être en capacité de la comprendre,
d'en prendre conscience.
Elle est insidieuse car elle fait référence à des situations
qui ont pu être vécues dans la petite enfance,
l'adolescence, le passé.
Il faut être en capacité de dépasser la séparation
pour lui donner un sens voire un message
à décrypter sur nous mêmes.
La séparation peut éclairer sur les manques et les attentes.
On peut même sortir enrichi d'une séparation
et se découvrir un potentiel inexploré, en sommeil,
installé dans la sécurité d'avoir été deux.
"C'est la distance à soi qui permet
paradoxalement de se retrouver."
♥ Anne Ancelin Schutzenberg ♥
C'est après ces étapes, devenu plus fort et mieux armé,
que vous pourrez décider ce à quoi
vous souhaitez pour votre avenir.
L'essentiel étant d'être heureux avec soi,
rempli et gorgé de mille vitamines émotionnelles.
Et cela commence en prenant soin de soi
et en se faisant plaisir.
L'essentiel étant aussi de s'ancrer dans le présent.
On en revient, encore et toujours, à la fameuse estime de soi.
Il est précieux de travailler l'estime de soi
car c'est ainsi que l'on reprend confiance en soi.
Il faut apprendre à s'aimer davantage.
On s'affirme dans le respect des autres
mais surtout de soi...
© - 2016 - On ne joue pas avec les sentiments
Thématiques Existentielles - L'Amour
Dialoguer dans le couple pour apprendre à mieux s’aimer
Savez-vous ce qui empoisonne
et finit par tuer les couples ?
Ce ne sont ni les querelles, ni les difficultés,
ni le manque d’argent, ni même parfois
et curieusement l’infidélité.
Non, c’est la routine.
Quand le silence s’installe, pesant, chargé de non-dits,
et donc d’incompréhension, alors insidieusement,
un fossé se creuse, de plus en plus difficile à combler
au fur et à mesure que le temps passe.
La communication est pourtant l’un
des piliers majeurs dans la vie du couple.
Elle s’exprime de deux façons.
La communication non verbale par le corps :
regards, attitudes, expressions du visage, sexualité...
Et la communication verbale :
la parole permettant de se connaître
et donc de mieux se comprendre.
Mais qu’entend-on par communiquer ?
D’abord, c’est se raconter les faits de la journée,
se donner les nouvelles, s’informer sur ce qui s’est passé,
c’est aussi discuter sur des sujets d’actualités, des projets...
Mais ce qui fait l’essence même de la communication,
c’est quand chacun parle de soi :
comment il a vécu tel évènement, telle rencontre.
Communiquer, ce n’est pas seulement en rester
à l’échange d’informations mais savoir se dire nos sentiments.
"Je suis en colère, triste, inquiet,
préoccupé, fatigué, joyeux, paisible."
Et ensuite exprimer les besoins qui en découlent.
"J’ai besoin d’attention, de douceur,
de tendresse, d’écoute."
Bien communiquer implique de respecter
surtout une règle essentielle à savoir :
Lorsque l’un parle, l’autre écoute.
Ce qui sous-entend non seulement de savoir parler,
mais aussi de savoir écouter et donc,
s’il le faut : se taire !
Parler à l’autre est véritablement une décision :
"Je vais lui dire ce que je ressens,
ce que j’aimerai."
Autrement dit, je vais en quelque sorte oser un dialogue
dans lequel, je me livre et je me rends vulnérable.
On aimerait tellement que l’autre devine nos pensées :
"S’il m’aimait, il saurait."
Mais l’autre ne devine pas,
il n’a pas non plus de boule de cristal.
Il ne comprend pas, parce qu’il est différent tout simplement !
Il n’a pas forcément la même sensibilité,
ni les mêmes besoins.
Alors si l’on ne dit pas, l’autre ne comprend pas
car il ne peut pas savoir.
Et puis, il y a les peurs.
Les peurs qui nous habitent car elles sont
de véritables freins à la communication :
"J’ai peur de ses réactions,
de ses colères,
de son jugement."
"J’ai peur qu’elle ne pleure,
qu’il ne comprenne pas,
j’ai peur de son humour,
j’ai peur qu’il rigole,
qu’il n’aille raconter cela à sa mère."
Ainsi, savoir repérer ses peurs permet de les dire à l’autre
pour qu’il puisse les prendre en compte et y faire attention.
Enfin, pour parler, il faut se sentir
en confiance et dans la bienveillance.
En effet, quand on exprime le fond de son cœur,
on se rend vulnérable.
Alors, si les tentatives d’ouverture rencontrent du rejet,
de la moquerie, de l’ironie, de la non-écoute,
elles se solderont inévitablement par une fermeture réactive.
Quand on ne se parle plus,
on n’a plus rien à se dire.
Et celui qui parle a besoin
de quelqu’un qui écoute !
D’ailleurs, je dirai que si nous avons deux oreilles
et une seule bouche, c’est qu’il est peut-être plus important
d’écouter que de parler.
Dans le couple, il y a un réel danger à ne plus écouter,
soit par paresse, soit parce que nous pensons savoir
ce qui va être dit, soit parce que nous sommes trop occupés,
soit parce que nous n’avons pas envie de nous rendre disponible.
Ne perdons pas de vue que lorsque j’écoute l’autre,
je suis centré sur lui et par cette écoute,
je le reconnais comme étant cher à mon cœur.
Ainsi, dans la vie de couple, deux chemins se présentent à nous :
soit l’accueil de l’autre tel qu’il est,
soit la fermeture sur moi-même
avec mes exigences de vouloir changer l’autre.
La communication permet à chacun d’exister,
d’être reconnu et aimé pour ce qu’il est.
Elle est un des matériaux indispensables
à la construction du couple…
Car être en couple et surtout "vivre en couple"
n’est jamais simple surtout quand le poids des années
commence à se faire sentir.
Vous êtes moins attentif à l’autre.
Vous devenez plus exigeant
et vous êtes moins décidé à faire des efforts.
Mais où est donc passé le mode « séduction » ?
Celui que vous mettiez toujours en avant au tout début ?
Ce qui met aussi dans l’erreur est de vous persuader
que vous êtes un partenaire idéal tel que vous vous voyez !
Et ce fait légitime vous donne l’impression
que vous savez répondre aux besoins de l’autre.
D’ailleurs, vous vous dites fidèle, investi ou aimant.
Bref vous estimez qu’on ne peut pas vous reprocher grand-chose !
Erreur d’égo…
Car hélas trois fois hélas, cela ne suffit pas toujours.
Vivre à deux n’est donc pas une chose aisée
et il faut faire preuve d’efforts continuellement.
Une relation se nourrit et s’entretient journellement.
Rien n’est jamais acquis et la routine du poids des années
est le mal le plus sournois d’entre tous.
Les malentendus et le silence s’installent également
lorsqu’on a du mal à se faire comprendre par l’autre.
Ce qui a pour conséquence d’entraîner souvent
des réactions à chaud, dans l’impulsion.
On essaie en fait de s’imposer !
Sauf qu’il y a un effet boomerang qui entraîne des mots
qui peuvent dépasser notre pensée.
Bref : l’égo parle et s’entoure alors de barricades…
Un dialogue se doit d’être constructif pour aboutir
à "une décision" face à un problème donné.
Les actions correctives, quant à elles,
doivent suivre en ce sens.
Si une décision n’est pas prise,
cela veut simplement dire que le problème restera
latent et irrésolu et ce, tant qu’il n’aura pas été décidé
ensemble un objectif à atteindre !
Autrement dit, le dialogue (ou la communication) tant espérés
n’auront alors pas abouti.
Pour entrer dans cette communication, le moment choisi
est là aussi très important voire déterminant.
Certains moments sont plus appropriés que d’autres.
Je vais vous lister, par exemple, cinq d’entre eux.
Règle n° 1 :
Ne jamais se lancer dans une discussion
si on est en colère.
Une colère pour un "mal vécu",
un évènement dans la journée que vous aurez contenu
dans une fureur "intériorisée".
Au point d’en rester bloqué et de rayer inlassablement
votre disque dur à vous en torturer à force de jouer le replay !
Bref, au moment où vous rentrez, l’autre qui,
justement à ce moment là, a une irrésistible envie
de vous parler des courses à faire ou d’un repas de famille à organiser deviendra à sa seule vue, le fusible pour vous soulager !
Et, cet autre, qui n’y est pour rien,
sera alors envoyé illico sur les roses en déchainant
toute votre colère emmagasinée sur elle.
Alors, si l’autre est au mauvais endroit au mauvais moment,
au lieu de voir rouge et de grincer des dents,
respirez un bon coup et prenez sur vous !
Dites lui simplement :
"Écoute mon amour, mon trésor
(enfin le petit mot doux que vous voudrez),
je t’aime vraiment mais là, j’ai eu une sale journée
et je suis fort contrarié.
Je suis donc au regret de t’annoncer que je préfère,
dans la mesure du possible, que nous puissions reporter
cette délicieuse conversation à plus tard."
Ensuite, courez-vous enfermer dans un endroit insonorisé
et lâchez vous !
Le cri est salutaire et même je dirai libérateur.
Allez courir une demi-heure s’il le faut
mais surtout calmez-vous !
Et cette règle est valable dans les deux sens.
√ Règle n° 2 :
Ne jamais se lancer dans une discussion
si on est fatigué.
Là encore, tout dépendra de la journée
et comment elle se sera passée.
Si vous avez obtenu une augmentation
ou que vous avez passé une journée à vous marrer, forcément,
vous rentrerez gonflé à bloc au sourire banané !
Mais vous pouvez aussi rentrer "lessivé" d’avoir été mis
sous pression par un patron qui ne vous aura pas lâché
ou un client qui aura passé son temps à vous harceler.
Résultat : votre humour légendaire
ou votre patience se seront envolés !
Vous n’aurez qu’un unique but alors, après cette foutue journée,
celui de débrancher, de vous débrancher
et qu’on vous foute la paix.
Alors inutile de penser discuter !
D’autant, rappelons-le, que l’émission et la réception
sont très importantes pour engager une discussion.
Toute personne a son rythme, son horloge.
Elle peut être plus réceptive le matin ou au contraire le soir.
Eh oui "Aimer", c’est surtout penser à l’autre avant tout
et si on connaît son rythme, il est plus facile d’adapter
ce qui pourrait "à défaut" être vécu comme une véritable agression
avec alors toutes les conséquences d’humeur qui en découlent.
√ Règle n° 3 :
Ne jamais se lancer dans une discussion
dans un environnement bruyant ou hostile.
Genre vous voyez :
la télé au volume maximum
qui passe un film de guerre
où les tirs de kalachnikov ne font que fuser,
le gosse qui braille tout ce qu’il peut à vous rendre cinglé,
le voisin qui a rien trouver de mieux
que de mettre sa sono à fond ou s’est découvert
l’âme d’un bricoleur en début de soirée…
Bref le sacro-saint environnement calme est indispensable
pour aborder une discussion !
Éviter aussi le supermarché entre deux rayons pour parler,
c’est couru d’avance et cela finira en eau de boudin
sur le chemin retour.
Le repas familial aussi …
Il se veut être un moment de convivialité
et non la guerre des tranchées,
fourchettes et couteaux pointés !
Si cela parait compliqué de pouvoir vous retrouver à deux
compte tenu de votre vie active et privée,
eh bien déterminez un moment bien arrêté
dans la semaine pour le réaliser.
Tout est une question d’organisation
et surtout de volonté réciproque.
Là, vous pourrez vous consacrer l’un à l’autre
et vous choyer en même temps.
Le petit resto sympa et calme peut aussi faire l’affaire
avec le plaisir du partagé en plus.
D’autant s’il se veut dans un contexte intime et de séduction…
Rappelez-vous la séduction de vos débuts !
Des heures pour madame à se préparer, se faire toute belle
pendant que monsieur se mettait sur son trente et un
histoire de vous en mettre plein la vue.
Pourquoi cela devrait il changer 10 voire 20 ans plus tard ?
Si vous êtes ensemble, faites l’effort de complimenter l’autre
et de lui dire combien vous le trouvez beau
et combien il vous séduit encore !
L’impact de tels mots est inimaginable…
N’oubliez pas non plus la portière
Un sourire ravageur :
Effet garanti assuré !
Si vous décidez de rester à deux chez vous alors par pitié,
éteignez votre télé et votre satané téléphone.
Mettez coucher les enfants si besoin…
Les enfants ne doivent pas interrompre
deux personnes qui parlent.
√ Règle n° 4 :
Ne jamais se lancer dans une discussion
quand on crève de faim.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que pour certaines personnes,
c’est sacré et quand c’est l’heure, c’est l’heure.
La mauvaise humeur guette là aussi celui qui oserait perturber
ce moment sacré quand cela ne virerait pas
littéralement au carnage !
Enfin juste une question de bon sens,
une personne qui a faim ne vous écoutera pas vraiment.
Elle n’aura qu’une idée en tête :
que cela s’arrête pour se précipiter
sur le garde manger !
Eh oui, avoir faim, cela influence aussi
sur la capacité d’écoute.
√ Règle n° 5 :
Ne jamais se lancer dans une discussion
quand on est déprimé.
Il y a des jours où c’est la déprime totale
et on va jusqu’à maudire le fait de s’être levé.
Rien ne va et on ne vit que des emmerdes coup sur coup.
Bref, les dieux sont contre vous
et veulent votre peau, c’est sûr !
Alors là, on se sent triste mais triste à un point
que cela coupe toute envie de discuter.
Vous vous sentez faible en tous points.
Alors, la discussion, ce n’est pas du tout
mais alors pas du tout le moment…
D’ailleurs, tout ce qui pourrait vous être dit
vous passerait au dessus de votre tête.
Imaginez la scène : L’autre frustré qui tente de vous parler
d’un sujet dont vous n’avez que faire alors que
vous n’êtes que le reflet de vous-même, abattu et sonné
par la succession de malheurs que vous avez dû affronter !
Pathétique…
Autant dire que c’est sans espoir et qu’il vaut mieux
par prudence reporter la discussion.
Manque de confiance en soi ou colère,
cela revient au même : il ne faut surtout pas tenter.
Pensez-Y…
Mais surtout apprenez à ne jamais briser
le lien du parler à l’autre
quel qu'en soit le moyen (physique ou verbal).
La connexion mutuelle échangée se doit d’être là
à défaut où les mots, ce jour là, ne viendraient pas…
Enfin, prenez-soin de vous.
Et un énorme merci pour celles et ceux qui
prennent le temps de m'écrire
pour partager leurs émotions ♥
© 2016 – On ne joue pas avec les sentiments
Tous droits réservés
Est-ce une bonne idée de se remettre avec son EX ?
Soulevé par un membre inscrit sur le site
qui se trouve confronté à cette situation actuellement,
et ne sachant pas quelle décision prendre,
alors pour en avoir échangé ensemble,
j’ai considéré qu’il serait intéressant
d’aborder ce sujet "brûlant" aujourd’hui sur le site.
Alors cette question, la voici :
Selon vous, est-ce une bonne idée
de se remettre avec son EX ?
De replonger après être parfois passé(e) à autre chose ?
D’avoir réussi et fait du chemin seul(e) ?
Après avoir surmonté la fameuse étape dite de deuil ?
Eh bien, je dirai "Quand on a le cœur qui perd la tête" qu’il est,
en préalable, essentiel de se rappeler ce pourquoi
vous en étiez surtout tous les deux arrivés là !
En quelques mots, les raisons de cet échec.
Les fameux constats.
Qui a quitté l’autre ?
Qui a fait quoi et pourquoi ?
Bon oui, si l’autre vous malmenait,
vous frappait ou vous trompait régulièrement,
effectivement, il y avait matière à partir.
Je dis partir et non fuir car partir,
c'est une décision réfléchie.
Fuir a une toute autre connotation.
Il sous entend l'urgence et qu'on peut
ou doit le faire par survie.
A ce moment là, on ne réfléchit pas toujours,
on est sous l'emprise de l'émotion voire de la peur
et donc tout se bouscule dans notre esprit.
De ce fait (ou dans ces conditions),
pensez-vous vraiment pouvoir y revenir ?
Pensez-vous lui donner "encore" tout le bénéfice
d’un compteur remis à neuf juste au titre
de ces quelques années passées loin l’un de l’autre ?
Pensez-vous surtout avoir véritablement effacé
(et complètement) la fameuse ardoise ?
Pensez-vous pouvoir et lui avoir tout pardonné ?
Pensez-vous pouvoir être de nouveau avec lui
en totale sérénité et confiance ?
Ça fait effectivement beaucoup de questions à se poser
mais la politique dite de l’autruche face à celles-ci
ne serait pas non plus bonne conseillère
pour un éventuel avenir ensemble.
"Pour quelques minutes d'extase,
il te faudra en payer le prix qui te coûtera bien davantage
que ce que tu as ressenti..."
On a qu'une vie.
Le but est d'avancer et non de stagner ou reculer.
Il est malheureusement des raisons "insurmontables"
ou des caractères, je dirai "incompatibles" qui,
en dépit de votre bonne volonté, ne mèneront jamais nulle part.
Au contraire, le moindre nouveau raté
ne s’en trouvera que plus violent car du "dossier inconscient",
il se peut qu'il en reste enfoui en soi.
Sauf que cette fois, il vous sera clairement reproché
d’avoir voulu remettre le couvert !
Bref, ce sera de votre faute !
Entre le cœur et l’esprit,
il y a malheureusement tout un monde…
Alors, prenons un exemple
d'une séparation sur fond d'addictions.
L'un des deux était au moment de votre relation
foncièrement amoureux de la bouteille
et cela était devenu un réel problème
dans votre couple, votre famille.
Aujourd'hui, cet autre croise de nouveau votre route.
Il vous dit qu'il vous aime toujours bien sûr,
qu'il n'a pas réussi à totalement vous oublier
et que bien évidemment, il a réussi à s'en sortir ...
Bien très bien même !
Mais concrètement, ça veut dire quoi ?
En effet, il ne peut se prévaloir que de le dire.
Encore faut-il effectivement qu'il puisse vous le prouver.
Et ce n'est pas à vous de lui demander des preuves.
Non et Non !
Mais pourquoi ?
Eh bien voyez-vous mes Anges,
il n'y a rien de pire que de devoir
donner un ultimatum à l’autre…
Inversons les rôles, ça vous plairait à vous
qu'on vous fixe des conditions ou que l’on vous demande
de suite de vous justifier ?
Le regard porté sur vous en dirait long.
La confiance serait de suite égratignée.
Une relation ne peut pas fonctionner ainsi
sur de telles conditions, autrement dit des obligations
dans un sens comme dans un autre.
L'autre se sent obligé voire tenu de faire.
Rien de naturel ni de positif là-dedans.
La relation doit au contraire couler de source,
rester aérienne dans son fonctionnement
et dans le flux spontané des échanges.
Donc si cet autre vous dit qu'il a réussi à s'en sortir
ou qu'il fait tout pour s'en sortir,
il va naturellement vous en parler,
vous associer à son combat et/ou à ses démarches.
La transparence spontanée est l'une des clés
de la communication dans une relation.
Cet autre qui avait, au moment de votre séparation,
un problème va ainsi enlever devant vous sa carapace
et reconnaître, admettre, dans ce partage son problème.
C’est un sacré pas vers l'autre...
Prenons un autre exemple.
Parlons maintenant d’une séparation
sur fond de jalousie.
Bien évidemment, il y a jalousie et jalousie.
D’abord, ne surtout pas confondre la jalousie
uniquement basée sur la réussite
par exemple du conjoint
(réussite professionnelle, un salaire plus important etc...).
Je parle ici de la jalousie maladive.
Mais là aussi, attention,
elle peut être différente dans sa source.
Je m’explique.
La jalousie maladive, c’est une maladie d'abord.
C'est une recherche permanente
"dans la chasse de l’indice" qui viendrait confirmer
des doutes sur l’infidélité de l’autre…
Cette quête permanente sur fond de suspicion
est des plus toxiques car elle empoisonne à petit feu le couple.
Celui qui en souffre vit un véritable enfer
et l’autre qui la subit n'a plus de vie et s'épuise.
Le problème vient bien sûr de la personne
qui ne sait pas avoir confiance.
Cela peut être dû à une précédente relation,
une blessure non guérie mais il n’y a pas que cette raison-là.
La personne a surtout un problème de confiance "en soi".
Le regard qu'elle a sur soi.
Elle se trouve souvent aussi et malheureusement
en dépendance affective…
La dépendance affective n'est hélas pas de l'amour.
Mais, il y a également une autre jalousie
qui est bien plus sordide et insidieuse de celui qui la pratique.
Celle qui a aussi les traits troublants
d'une jalousie maladive et insupportable envers l'autre.
Je m'explique.
L'autre vous demande constamment des comptes
et/ou de vous justifier dans ce que vous faîtes
ou ce qu'il pense avoir vu ou interprété.
Il vous suspecte de tout et en tout.
Il ira même jusqu'à vous faire passer aux yeux des autres
et surtout à ceux qui l'écoutent
pour une personne de peu de confiance.
Il se présente en victime bien évidemment si séparation.
Un seul son de voix ne fera jamais une vérité en soi !
"Je ne suis pas ce que tu penses de moi.
Tu es ce que tu penses de moi !"
Il se montre jaloux parce qu'il est lui même infidèle !
Il sait ce qu'il est capable de vous faire.
Alors ce qu'il fait derrière votre dos,
il vous imagine lui faire et pire, ses pulsions,
il vous les attribue !
C'est moche n'est ce pas ?
Surtout pour la personne en face
qui passe son temps à tenter de comprendre ce qui lui arrive
et qui essaie vainement de se justifier sur un "existe pas".
Eh oui, c'est peine perdue car tout se passe
de l'autre côté et à son insu !
Bien sûr, je ne vous apprends rien.
Les années ont la fâcheuse tendance à édulcorer
généreusement certaines situations qui, sur le moment,
semblaient pourtant insurmontables et ont d’ailleurs
donné lieu à une séparation quelque fois des plus brutales,
violentes voire déchirantes et conflictuelles !
On sait qu’une séparation par nature
est statistiquement loin d’être une sinécure.
D’ailleurs et souvent mes Anges, lors des ruptures,
il se dit des choses abominables, souvent cruelles et injustes,
qui peuvent dépasser allégrement toutes les pensées.
Le but de ces mots lapidaires étant bien évidemment
de faire mal et en guerre déclarée, la bête blessée est,
toutes vannes ouvertes, lâchée !
Le problème, c’est que les mots justement ont été
et resteront dits…
Les mots font mal.
Quand on se dispute avec l'autre, la douleur et la colère
s'enfouissent en nous et y demeurent parfois
laissant apparaître aussi le ressentiment.
Mais certaines paroles font hélas plus de mal et de dégâts
que des coups parfois reçus.
Une plaie ouverte se soigne car elle se voit.
Une plaie intérieure, il en va hélas autrement
parce qu'il arrive surtout que des personnes sensibles
n’ont pas une estime d’elle à la hauteur des attaques
qui vont foncièrement les abîmer voire les détruire.
Alors, elles se déconnectent de ce qui a pu se passer auparavant
ou de ce qui pourrait arriver à l'avenir
et elles restent coincées dans cette situation inconfortable.
Difficile alors dans ces conditions d’oublier
sauf de souffrir d’Alzheimer,
ce que je ne vous souhaite pas !
Et si par malheur ces personnes ne font rien
pour s'en débarrasser, cette douleur et cette colère
peuvent grandir si bien qu'elles abriteront de fait un montre
en elles qui n'aura de cesse de prendre de l'ampleur
et empoisonner leur vie.
Ce monstre prendra jour après jour le contrôle de leur vie
comme de leur avenir.
Généralement, ce sont les personnes les plus hypersensibles
qui seront les plus touchées car à fleur de peau,
elles vivent à fond leur colère et leur douleur
"dans l'émotion exacerbée" n'ayant pas appris
à les exprimer de manière appropriée.
Il y a donc cet autre qui est devenu littéralement
à un moment donné ou dans certaines situations
par des paroles ou des actes "l’ennemi".
Cet autre après avoir pourtant été adulé par l'esprit,
admiré, aimé d’amour et d’adoration.
Alors oui vraiment que s’est-il passé
pour en être arrivés tous deux, là ?
C'est en cela qu'il convient nécessairement de s’en rappeler
et ce, sans le moindre affect !
Parce que l’expérience, pour bon nombre d’entre nous,
démontre combien il n’y a rien de pire ou de plus faussé
que de prendre une décision impulsive de cœur
sans y réfléchir clairement avec toute sa tête pour toile de fond.
Il est en effet moindre grave de perdre
que de se perdre…
D’où alors, la nécessité lorsqu’on se retrouve face à son passé
et ce, quelques soient les conditions, de bien veiller à rester lucide,
d’être en capacité de prendre "détaché" de la hauteur
pour mesurer ce que l’on est en train de gamberger !
Se prendre une nouvelle raclée est effectivement à éviter !
Quand on fait le choix de recommencer,
il faut en assumer toute la responsabilité et les conséquences
car ce ne sera plus considéré comme une erreur cette fois
mais bien une volonté, une demande affirmée.
Ainsi, quand on a fait le deuil d’une relation,
quand on a même tenté autre chose avec quelqu’un d’autre
ou plusieurs autres (aujourd’hui tout le monde sait que
c’est hyper compliqué sur le long terme),
est-ce possible alors de fantasmer sur elle de nouveau ?
Eh bien…oui.
Oui, c’est vrai,
il arrive que certains couples se reforment pour revenir
au fameux point "connu".
Parce que c’est rassurant voire confortable.
C’est d’ailleurs souvent plus simple qu’au début
car on connaît déjà les qualités comme les défauts de l’autre.
Et au fond, on a surtout l’impression bizarre
que tout est enfin redevenu "normal", que tout est rentré dans l'ordre.
La fameuse zone de confort et respirable ainsi retrouvée.
Pour autant, la question qu’il convient de se poser
derrière cette "envie" est de savoir si celle-ci
ne cacherait elle pas plutôt une peur ?
Eh oui…La peur inavouée d’être seul(e) !
D’où l’importance de bien faire la différence
entre un manque affectif qui vous ramène à cette envie
de retrouver votre ex (un partenaire que vous idéalisez par les souvenirs,
que vous trouvez du coup rassurant et réconfortant)
et l’envie mûrement réfléchie de vous lancer
dans une nouvelle histoire avec lui.
Les questions préalables que je vous invite
impérativement à vous poser sont donc celles-ci :
√ Ressentez-vous de l’angoisse d’être seul(e) ?
√ Avez-vous le sentiment de vous ennuyer seul(e) ?
√ Avez-vous peur de vieillir seul(e) ?
√ Êtes-vous littéralement en panique
par l’idée de rencontrer quelqu’un de nouveau ?
Voilà le cadre est posé.
Ce pourquoi, vous comprenez maintenant
qu'il faut être apte de bien différencier le besoin maladif
de se remémorer le passé et d’y vivre,
de le faire vivre en boucle et s’y complaire,
d’être nostalgique par la relation antérieure
ou d'aller vers le choix libre et lucide de vouloir véritablement
retomber amoureux (se) de l’autre !
Eh oui…parce qu’il y a des personnes
qui sont tournées vers le passé et après un échec amoureux,
elles ont peur de repartir à la découverte de l’amour.
Elles doutent de tout et n’y croient plus.
C’est en effet pour elles prendre le risque de faire
de nouveau confiance après une déception
voire une blessure tellement profonde qu’elles bloquent
toute possibilité à aller vers une autre personne.
Autrement dit, elles n’arrivent plus à se projeter
et verrouillent inconsciemment tout accès.
Sans parler encore de la fameuse estime de soi,
citée plus haut, qu’il aura peut-être fallu
retravailler pour elles suite à tout cela.
Mazouz Hacène a dit :
"La déception est une confiance brisée
sur laquelle on a bâti un espoir envolé
laissant derrière lui regrets, tristesse et indignation."
Et l’ego, lui aussi, il faut en parler.
Ah l’ego mes Anges !
Ben oui, il peut nous jouer des sacrés tours
et fausser puérilement notre champ de vision !
Pourquoi ?
Eh bien savoir l’autre en couple peut aussi alimenter
un besoin irraisonné de vouloir à tout prix le récupérer.
On ne le supporte pas !
On ne l’accepte pas !
C'est vrai, comment peut-il aimer quelqu’un d’autre que moi ?
Et si vite la relation à peine terminée ?!
Certaines personnes, c’est incroyable, ont effectivement
cette faculté de rebondir très vite !
Plus les hommes que les femmes d’ailleurs.
Mais, entre nous, pas toujours pour les bonnes raisons,
je vous assure…
C’est juste une façon pour elles de se rassurer,
de rengorger leur ego blessé d’où souvent l’immersion
des fameuses relations kleenex ou relais qui sont, elles-mêmes,
vouées à l’échec, le temps pour elles de rebondir !
Oui je confirme, c’est moche surtout pour les personnes
qui auront le malheur de les croiser…
Alors bref, si cela arrive dans cette perspective, s’il revenait,
ce serait peut-être pour réaliser que tout compte fait
c’était avant tout pour soi, qu’on voulait égoïstement et jalousement
se rassurer mais que l’autre sitôt revenu n’aurait très vite plus d’attrait.
L’ego, l'orgueil blessé, oui…oui,
il faut donc y penser.
Alors, j'en reviens à la question source
qui est de construire un "nouveau couple" avec son EX,
Est-ce possible avec un passé commun ?
D’abord, il existe un exercice ludique que je vous conseille
pour mettre vos idées au clair qui est celui de lister
les raisons réciproques qui vous font envie
de vouloir être de nouveau ensemble.
La communication est importante, ne l’oublions pas.
En parallèle, vous pouvez aussi remplir un tableau
où vous listerez les qualités et les défauts qui "de souvenirs"
vous étaient insupportables ou à contrario adorables.
On fait un état des lieux, un diagnostic !
Vous l’avez compris, vous devez donc vous demander pourquoi,
aujourd’hui, vous en êtes de nouveau là.
A vous projeter sur un possible retour en arrière !
Est-ce bien de l’amour ?
Du désir "câlins-réconfort" ou
du désir "confort-matériel" retrouvé ?
Pourtant, parfois, on a besoin de se quitter
pour mieux se retrouver.
On a besoin de vivre d’autres expériences
pour prendre conscience…
pour savoir apprécier.
Réaliser que tout compte fait…
La vie est faite, au travers des épreuves, de choix
et forcément, un choix implique de renoncer à un autre.
Par l’erreur, on apprend aussi des autres
mais surtout de soi et sur soi !
Bon et concrètement ?
Il est certain que vous n’êtes plus comme vous vous êtes connus
car de l’eau a coulé sous les ponts chacun de votre côté
depuis votre 1ère rencontre voire votre séparation.
Et c’est tant mieux !
Il n’y a que les cons qui ne changent pas !
Vous avez vieilli, mûri en mois, en années peut être
et vous avez donc évolué séparément.
Et là aussi, c'est tant mieux !
Il va ainsi falloir réapprendre curieusement à vous connaître.
Eh oui…Une situation telle que vous l’avez connue
ne sera plus exactement pareille aujourd’hui.
Certains paramètres seront nouveaux et auront de fait
aujourd'hui de l’importance.
Pourtant, cette idée est séduisante sous cet aspect
ne trouvez-vous pas ?
Séduisante pour pouvoir écrire une nouvelle page de votre histoire.
Ce pourquoi, il ne faut surtout pas paniquer si l’autre a changé.
Que n’y a-t-il pas de plus excitant
que de re-découvrir l’autre sous un nouveau jour ?
C’est là tout le charme des prémices d’une relation nouvelle.
Réfléchissez donc un peu :
Lorsque vous rencontrez quelqu’un,
c’est bien justement la "nouveauté" qui vous attire et vous plaît !
Cela vous booste la dopamine...
Eh bien, la perspective de vous remettre alors avec votre EX,
vu sous cet angle, est une véritable mine d’or
pour ne plus faire les mêmes erreurs et pouvoir
construire ensemble des nouvelles fondations sur du neuf !
La clé est donc de ne surtout pas vouloir retrouver
ce que vous avez perdu ou jeté à un moment donné
et ce quelques soient les raisons !
Non non, il faut avoir balayé tout cela...
Il n'y a rien de plus trompeur qu'idéaliser un souvenir,
se raccrocher seulement au positif, le sublimer même,
alors que c'est justement le négatif dans un ensemble
qui vous a fait basculer.
Ainsi donc, mieux vous aurez lâché prise
vis à vis de cette relation passée, plus vous l'aurez zappé,
plus vous serez à même de recommencer avec votre EX !
Un EX remis d'une certaine manière à neuf à vos yeux
que les mois, les années auront peut-être, je l'espère,
transformé, mûri, grandi voire apaisé.
Un EX que vous aurez par le choix d'amour
de vouloir redécouvrir et en aucun cas, vous l'avez compris,
pour vouloir le retrouver tel que vous l'aviez laissé dans vos souvenirs.
Tout simplement parce que, vous aussi,
vous avez continué votre cheminement et, vous aussi,
vous vous êtes transformé au fil du temps l'air de rien...
Notre regard est constamment tourné vers les autres
mais il est bon et utile mes Anges
de le tourner régulièrement vers soi !
Alors vous l’aurez compris,
vouloir revivre avec un EX n’est pas anodin.
Cela n’est pas non plus impossible bien que beaucoup
puissent penser spontanément le contraire.
Certaines personnes sont surtout trop fières,
trop orgueilleuses pour avouer que la séparation
n’était peut-être pas nécessaire, qu’elle était même disproportionnée
au regard de ce qui s’est passé.
Une relation pour se solidifier dans le temps
a besoin de maturité où chacun des deux aura surtout eu le temps
de régler ses propres démons intérieurs,
ses blessures et ses propres peurs.
Vivre en couple est loin d’être facile
avec pour chacun son fardeau intime et intérieur…
Chacun essayant sur la défensive toujours de dominer l’autre
dès qu’il s’aventure trop dans notre espace.
Chacun doit être libre de ce qu'il a vécu pour accueillir l'autre...
Le problème de nos jours mes Anges,
c’est que dès que cela ne va pas, on jette.
On ne sait plus arranger ni réparer et pire se remettre en question.
Il n’y a pas de coupon "garantie assortie"
quand on se met en couple et même si alliance au doigt !
C’est tellement plus simple de claquer la porte,
plus commode de courir, ventre à terre, s’inscrire sur un site de rencontres,
de consulter le catalogue Photoshopé pensant à coup sûr
dénicher cette fois la perle rare !
L’herbe parait toujours plus verte ailleurs mais hélas,
trois fois hélas, les saisons passent et l’herbe, là aussi, se défraîchit !
On ne peut pas empêcher le cycle naturel...
Tout évolue constamment.
Le fait de se cacher derrière un écran permet sans nul doute
de s’ouvrir sans s’exposer vraiment,
paraître sous son meilleur jour
et commence alors bien souvent la valse de selfie.
Sauf que la vie est faite de choses ordinaires,
il convient de s’en rappeler plutôt que de se convaincre
et donner crédit comme vie au fantasme virtuel
dans le tourbillon et l'éparpillement…
La vie, ce n’est sûrement pas communiquer ses émotions
derrière un écran mais apprendre et être à même
de pouvoir les vivre en vrai !
Ouvrir son cœur en face de l’autre
relève aujourd'hui d'un vrai défi !
"Tout ce qui est écrit continue de vivre dans l'absence."
♥ Louis Aragon ♥
Sans aucun doute, il y a comme je vous le disais au tout début,
des motifs irréparables de séparation mais d’autres peuvent
effectivement donner lieu à réflexion après quelques temps.
Le temps que la pression redescende.
Le temps que le temps arrange les blessures en soi.
Ah oui mais l’essentiel dans tout cela ?
L’amour bien sûr !
Quelque fois, il arrive qu'on se quitte mais on s’aime toujours…
Aucun des deux bornés ne veut céder pour le dire
et plus le temps passe, plus le silence s’installe et plus,
bien évidemment, c’est compliqué d’y revenir.
L’amour, c’est avant tout savoir reconnaître ses faiblesses,
ses erreurs, ses coups de sang, ses peurs.
Bref, le côté sombre.
Personne n’aime se montrer vulnérable et enlever sa carapace
y compris devant la personne qu’on aime !
On a tellement peur du regard de l’autre et surtout du jugement.
Mais c’est en cela véritablement se mettre à nu
devant la personne que l’on aime.
Cela montre surtout que l'on s'aime assez
pour enfin s'ouvrir à l'autre…
Car tout est là, dans le regard de l'autre.
Alors oui…je confirme, ce n'est pas simple
d’où l’importance prioritairement de s’aimer soi…
L’entourage (ou le regard des autres), là aussi,
vous ne devez pas vous en soucier.
Elle est là votre liberté.
La liberté d’aimer est celle d'être libre et de choisir.
Parce que c’est fou ce que les amis, la famille,
les potes et les copines ont comme solutions pour vous.
A les entendre, vous pourriez vite vous trouver très stupides non ?
Bon alors sérieusement, si on veut vous aider,
on doit vous trouver des solutions en vous posant des questions
sur vous plutôt qu’en vous disant ce que vous devriez faire !
Alors je dirai enfin que l’essentiel dans cette situation
(si vous vous retrouvez un jour confronté) étant de veiller
à ne pas vous remettre avec votre EX pour de mauvaises raisons,
sur une décision que je qualifierai ici prise "par défaut"
car vous ne retrouvez plus personne et vous avez surtout très peur
d’être face à vous-même.
Se résigner n’est pas un choix,
c’est vivre sans feu et procuration.
"Le temps décide qui entre dans votre vie.
Le cœur décide qui vous voulez dans votre vie.
Mais le comportement décide qui restera dans votre vie."
Restez donc lucide jusqu'au bout, ne l'oubliez pas.
Chaque relation, de par sa nature et sa composition,
est différente.
Chaque séparation aussi…
Alors, si vous vous aimez vous même,
vous n'avez besoin de l'amour de personne d'autre.
S'aimer soi-même renforce l'envie d'aimer,
pas celle d'être aimé (e).
Ne pas s'aimer soi-même renforce l'envie d'être aimé(e),
pas celle d'aimer.
L'un rend libre, l'autre prisonnier…
Et n'occultez jamais que vous avez tous, en vous, les clés
des prisons que vous vous construisez.
Si vous êtes rempli d’amour vis-à-vis
du petit enfant resté en vous,
si vous êtes en paix avec tout ce qui vous a blessé
et que vous avez réglé, je suis certaine que
vous vous poserez les bonnes questions.
Je suis certaine que vous ferez le bon choix
qui sera celui du choix d’amour "d'aimer"
et non du besoin de combler un vide.
Un vide que vous avez laissé vous contrôler.
© 2018 – VP – On ne joue pas avec les sentiments
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Jouer avec les sentiments
Jouer avec les sentiments…
Que cela peut il sous entendre : Séduction, orgueil, lâcheté ?
Quelles sont les raisons qui poussent une personne à jouer avec les sentiments d’une autre ?
Qui dit « jouer avec les sentiments » dit « manipulation »
Qui dit « manipulation » dit « ne pas être sincère » et surtout, le pire de tout : « ne pas aimer ».
Quand la séduction passe avant l’amour, quand l’égo envahit le cœur, l’homme devient manipulateur et se sert des autres pour avoir tout ce qu’il veut et combler le manque en lui.
Jouer avec les sentiments de quelqu’un peut mener à la destruction de ce dernier.
Un cœur est beaucoup trop fragile et on n'a pas le droit de l'orienter par la dépendance des sentiments.
Concrètement, un homme qui joue avec vos sentiments est un homme qui fait rarement des erreurs, un homme habile et qui va droit au but : la perfection totale !
Lorsque vous êtes ensemble, il parle d’un sujet particulier en parlant peu de lui et insistera pour tout connaître sur vous. Les sujets de discussion seront toujours "centrés" sur vous.
Alors que vous commencez à l’apprécier de plus en plus, il ne montre pas plus d’intérêt envers vous : il ne vous appelle jamais alors que vous l’appelez s’il vous manque.
Il choisit avec précaution les endroits et les moments de vos rencontres.
Il n’évoque presque jamais ses sentiments envers vous (puisqu’il n’en a pas).
Il n’hésite pas à remettre votre rendez-vous pour être avec ses amis.
Plus vous vous attachez à lui, plus il est distant avec vous.
Son unique objectif, lui procurant un réel plaisir, est de vous rendre dépendante émotionnellement de lui avec le peu qu’il vous donne.
Arrivé à ce stade, il vous lâche et vous laisse avec un cœur lourd comme une pierre.
Thématiques Existentielles - l'Amour
L'amour a t'il un langage ? - Jean-G. Lemaire
L’amour a-t-il un langage ?
Un langage, oui, qui comprend des mots, des gestes, des mimiques, des comportements...
Contrairement à ce que considèrent bien des gens, les mots sont très importants.
Beaucoup de couples confondent croire et savoir, ils ne comprennent pas qu’ils doivent confirmer qu’ils s’aiment. Or c’est fondamental. Dans toute relation amoureuse entre en grande partie une quête de réassurance de soi...
C’est peut-être encore plus important aujourd’hui, où le sentiment d’amour est beaucoup plus incertain qu’autrefois.
Même au sein des couples les plus traditionnels, même chez ceux qui ont des principes religieux, l’insécurité plane. Chacun doit donc confirmer régulièrement son amour, avec une langue propre au couple, qui doit évoluer avec lui.
On se quitte parfois juste pour entendre d’autres déclarations d’amour. Pour qu’un couple dure, il doit pouvoir se renouveler dans ses déclarations.
Les hommes ont-ils plus de mal à se déclarer ?
C’était sans doute le cas dans une société où la femme plus dépendante, moins valorisée, espérait le signe d’être aimée...
De nos jours, les situations sont plus variées et souvent assez symétriques.
Beaucoup d’hommes ont besoin de cette confirmation et beaucoup de femmes ne semblent pas comprendre qu’elles doivent la donner.
Mais pourquoi est-il si difficile de s’entendre ?
Et pourquoi en sommes-nous réduits à "traquer" le signe ?
Parce que ce langage est plein de contradictions, de paradoxes, et qu’il peut devenir très compliqué, obscur.
Affirmer que l’on aime implique de se mettre dans une situation de dépendance par rapport à l’autre.
Cela peut faire peur. Peur de se faire posséder, de perdre ses valeurs...
Je vois beaucoup de couples liés par un attachement très profond mais qui ne s’en sortent plus, chacun craignant en s’offrant à l’autre de perdre son autonomie, son identité, – à la limite – son existence. Les signaux sont alors brouillés parce qu’il faut à la fois laisser entendre quelque chose et se retenir d’affirmer.
Il arrive même que l’on finisse inconsciemment par exploiter le sentiment d’insécurité de l’autre.
Plus l’un doute, moins l’autre se déclare. C’est un cercle vicieux.
N’y a-t-il pas aussi des difficultés à recevoir le message ?
Des façons de ne pas l’entendre ou de le saboter ?
Parfois, la quête de l’un est telle que l’autre n’est plus prêt à manifester quoi que ce soit. "Dis-moi que tu m’aimes", et si possible, "dis-le moi spontanément"... Que peut-on répondre à ça ? Il y a quelque chose d’impossible dans cette demande.
D’autre part, il y a une ambiguïté dans cette quête de preuves. Si l’autre répond, est-ce tout à fait suffisant ? Pour que le jeu continue, ça ne peut pas l’être. Il faut donc empêcher l’autre d’être tout à fait satisfaisant.
Enfin, être aimé n’est pas quelque chose de clair. La dimension de possession inhérente à la relation amoureuse est souvent redoutée. Elle est même aujourd’hui culturellement "interdite".
Des êtres trop fragiles peuvent en venir, par crainte d’être absorbés, à fuir l’amour, multiplier les échecs ou faire en sorte de n’être aimé qu’en partie (pour la beauté, l’argent, l’intelligence, etc.).
Il y a du danger dans "je t’aime", encore plus dans "je te veux", et pire dans "je ne veux que toi". Certain(e)s ne peuvent pas entendre ce message, même s’ils ne savent pas, au fond, de quoi ils ont peur.
Est-ce une question d’éducation ? De tous premiers liens ?
Cela peut l’être. Une mère qui n’apprend pas à son enfant qu’elle n’est pas entièrement à lui rend pour la suite l’amour menaçant.
C’est à elle de montrer que l’amour n’est pas forcément dangereux, qu’il ne faut pas avoir peur d’être très aimé.
Le seul message à faire passer, pour un parent, comme plus tard dans un couple, c’est: "Je t’aime, mais tu ne peux pas être tout pour moi."
(Jean-G. Lemaire - Psychanalyste et Thérapeute)
L'indécision en amour des hommes : Peur-faiblesse ou ballade-mensonge ?
J'ai souhaité revenir une nouvelle fois et de façon plus approfondie
sur ce sujet, tant et tant, il est consulté sur mon site.
Révélateur symptomatique d'un mal être relationnel
ou d'une évidence de notre monde moderne
fondue dans la masse compulsive de la consommation ?
Combien d'hommes indécis font ainsi balader quelqu'un
qui les aime, qui s'attache, un pas devant,
deux pas derrière ?
L'un des pires maux à vivre qui soit au quotidien et dont
les conséquences sont parfois tragiques sur le long terme.
Bien évidemment, comme il a été souligné
dans mon précédent article sur le même sujet
(voir l'indécision de certains hommes en amour - Thématiques Existentielles),
toute la difficulté réside essentiellement pour eux
dans celui de «faire un choix».
Lien direct ci après :
L'indécision de certains hommes en amour
Pourquoi ?
Simplement parce que celui ci sous entend de prendre une décision
et qu'il faudra, dès lors, pleinement assumer toutes ses conséquences.
Leur crainte panique est surtout s'ils ne se montrent pas à la hauteur !
«Ce n’est pas s’unir à une femme qu’un homme redoute lorsqu’il pense
à se marier ; c’est se séparer de toutes les autres.»
♥ Helen Rowland ♥
Eh oui choisir c'est, avant toute chose, renoncer …
Renoncer à sa vie, ses habitudes, ses travers,
sa liberté mais aussi d'autres possibilités.
Renoncer peut être à d'autres personnes que l'on pourrait
croiser dans notre vie de tous les jours!
Le fruit de l'angoisse perpétuelle ou immature d'un passé qui,
en plus, travaille et tourmente l'esprit d'indépendance crucifiée.
Angoisse d'autant plus importante si au départ de la relation,
l'homme ne "s'autoconsumme" pas d'emblée pour la personne qui,
elle, l'aime et sait rapidement où elle en est
pour s'en être auprès de lui, par erreur, dévoilée.
C'est vrai, les coups de foudre «réciproques»
n'arrivent pas à chaque coin de rue.
Sans oublier que bien souvent, dans une relation,
ne soyons pas naïf, non plus, l'un aime toujours plus que l'autre.
Assumer ainsi le poids d'un choix, dans ces conditions,
c'est souvent trop leur demander.
Alors, on en arrive à des situations confuses, enfumées
ou rien n'est vraiment clair.
Pire sitôt la personne convoitée, obtenue, l'homme rapidement
s'en détourne ou même se rétracte dans des comportements
incompréhensibles, fuyants.
Pourtant paradoxalement il a tout fait pour la conquérir.
Il passe ainsi d'une extrême à l'autre laissant la personne
dans l'incompréhension totale et absolue.
Entre ce qu'il dit et fait,
vous réalisez alors qu'il y a tout un monde.
Le voilà donc mis en évidence le problème : l'indécision
Parce qu'agir, c'est se commettre, se mouiller la chemise
et surtout, cela rend "responsable".
Responsable d'un engagement envers une seule et unique personne.
De quoi donner le vertige pour certains !
Avez vous déjà remarqué que concrètement, un homme,
bien souvent, c'est soit oui ou «je ne sais pas» ?
La seconde réponse est acceptable au départ d'une relation.
Elle peut même tout à fait se comprendre si une relation précédente,
voire même récente, ou encore la succession de relations «échec»
lui en font arriver légitimement à avoir peur pour ne pas vouloir
ainsi se livrer rapidement sur ses sentiments.
Il fait un transfert de son passé.
Avoir peur au départ est donc normal
dans ce contexte au début d'une relation.
Mais si cette réponse perdure sur le temps,
la sonnette d'alarme doit être tirée.
En effet, éluder constamment le sujet fait que justement,
ce n'est pas son sujet…Problème !
Et en riposte lui faire monter la pression sera au contraire
l'excuse toute trouvée, à ses yeux, pour vous rejeter au nez
que c'est à cause de cela qu'il ne se prononce pas. Problème !
Sauf, que la vérité est peut être beaucoup plus simple
et surtout plus lâche qu'il n'y paraît.
Ne vous laissez donc pas retourner le cerveau !
Écoutez toujours votre petite voix intérieure
et observez les éléments concrets avec recul.
Bien évidemment, rien n'est figé, un amour peut aussi
se déclarer petit à petit surtout si le passé reste comme on l'a souligné
plus haut un poids dont il lui faut se guérir et se débarrasser.
Mais, il faut surtout une volonté claire et manifeste dans les actes,
un besoin évident, bref être dans la constance…
Chacun dans la relation doit se sentir exister et surtout rassuré
et ce, indépendamment d'une éventuelle distance géographique.
Le déséquilibre, l'inconfort, sont la démonstration
que quelque chose ne va pas.
Le regard fuyant par exemple en dit long.
Une personne, même en mal être, timide,
qui n'est pas dans la démonstration (caractéristique aux hommes),
aura dans les yeux cette lueur qui parle pour elle.
Le regard est ainsi très important.
D'ailleurs une personne qui vous aime vous regarde souvent à la dérobée.
Pour ce qui est des manipulateurs, des menteurs aux vices compulsifs
et qui sont pathétiquement incapables d'être fidèles vis à vis de leurs conjoints,
ils finissent par trahir leurs paroles édulcorées via leurs actes.
Ces derniers sont le contraire de ce qu'ils prétendent
et leur seul but est d'obtenir sans rien donner.
Ils jouent sur les sentiments constamment sans jamais
bien évidemment parler des leurs.
D'ailleurs, ils ne vont pas prendre ce risque
car la rivière serait très vite asséchée !
C'est toujours à vous, par contre, qu'il revient l'obligation de prouver,
de démontrer sauf qu’objectivement à y regarder de plus près,
tout est bel et bien à sens unique.
Vous recevez peu de miettes en retour de ce que vous donnez.
Ils vont même jusqu'à sous entendre que si vous ne manifestez pas
votre amour tel qu'ils le conçoivent ou le demandent,
eh bien n'obtenant pas ce qu'ils veulent, ils ne peuvent pas se déclarer
parce qu'ils n'y arrivent pas !
Ils se jouent purement et simplement de vous.
Et peuvent aller jusqu'à oser vous culpabiliser si cela ne fonctionne pas.
Retourner la situation à leur avantage
pour garder une avance et le pouvoir sur vous.
Mais, heureusement, ils laissent toujours des traces derrière eux
et font des erreurs qui permettent de mettre tôt ou tard
à jour l'horrible vérité.
Dans le doute d'une manipulation, vous pouvez, sur le site, aller consulter
dans les thématiques sensibles, ce qui se rapporte dans un premier temps
à la dépendance affective pour connaître les tenants et aboutissants.
Dans un second temps, le dossier sur les PN (Pervers Narcissiques).
Il y a également un test en 30 points à réaliser.
Qu'est ce qu'un pervers narcissique ?
Quoiqu'il en soit, par exemple, un homme qui a divorcé parce qu'il a trompé son ex femme n'est pas à prendre à la légère
sans quelques explications de l'intéressé.
Pourquoi en est il arrivé à la finalité de lacérer l'acte du mariage pour lequel il s'était pourtant engagé symboliquement jusqu'à la mort ?
Peut être est il par nature infidèle ...
Il est également facile de vérifier lorsque vous mettez en doute les sentiments d'un homme lui faisant part de votre doute, s'il est sincèrement attaché ou amoureux, c'est instinctivement voire offusqué qu'il vous répondra
d'emblée avec force et véhémence d'être mis en joug par votre question.
Personne n'aime être mis en doute lorsqu'on est sûr de ce qu'on avance !
Le cas contraire : Problème !
Il laissera entendre un silence, un regard fuyant,
entrevoir une évidence bien plus douloureuse et surtout plus lâche.
Il s'agira alors de ne pas remettre en doute votre foi en vous
comme en l'amour en ne laissant pas un homme
continuer à profiter de vous.
Savoir arrêter ou fuir tant qu'il en est encore temps.
N’oubliez jamais que la franchise, c'est ce qui est dû à toute personne.
Elle est une des valeurs essentielles,
une composante de base dans toute relation.
Elle se traduit par la capacité d'être honnête envers l'autre
sans jamais le blesser en paroles ni en actes.
Parce que les excuses du genre «je ne veux pas en parler pour l'instant» «il est trop tôt» «les maux plus forts que les mots» qui traînent en longueur
durant des mois sont caractéristiques de l'aveu déguisé
qu'il ne vous aime pas autant que vous pouvez l'aimer.
Ou pire il ne vous aime pas tout court.
Sans parler du fait que vous pouvez être également le moyen «kleenex»
tout trouvé le temps d'un «relais», pour pouvoir ainsi combler
temporairement une solitude en attendant quelqu'un
qu'il pense «mieux» à ses yeux…
alors que vous pourriez tout à fait lui convenir.
En l'espèce, ils chassent souvent à votre insu
en parallèle et s'éparpillent.
Le besoin d'envoyer des textos à une autre, flirter
sont des actes concrets mais ils ne sont pas tous innocents.
L'exemple des deux comptes sur un réseau social
n'est pas si rare et est souvent moins anodin qu'il n'y paraît.
Surtout si vous n'êtes pas au courant ou si vous n'avez l'accès d'entrée
que sur l'un des deux comptes.
Que l'autre justement est réservé, selon lui,
à la famille "étanche" sur sa vie.
Et que justement c'est face à cette indécision,
qu'il ne veut rien précipiter, il préfère rester prudent !
Bref, lui se protège de toute évidence de vous ...C'est la meilleure non ?
Mensonges...Manipulation intellectuelle.
Vos sentiments ne doivent pas vous faire tout gober !
Certaines hommes n'ont aucun scrupule pour agir de cette façon là.
Ils sont même purement sans état d'âme lorsqu'ils ont besoin de canaliser
un dépit resté en travers d'une relation précédente ou
pour faire ainsi passer la pilule en se «vengeant» rapidement d'une ex (au travers d'une infidélité déguisée) avec une autre pour s'auto satisfaire.
Ils l'ont tellement mauvaise pour leur égo.
C'est alors que bien souvent ils se rappellent à ce moment là
au bon souvenir de la précédente, qu'ils ont abandonné froidement
pour une autre, du jour au lendemain, mais qu'ils savent toujours accrochée.
Quelques mots du style "je n'arrête pas de penser à toi" "j'ai beaucoup relativisé"
sur fond de mensonges, et voilà, c'est reparti pour un tour !
Arrêtez de vous leurrer : une personne qui revient à la charge
quelques mois plus tard, c'est que son plan B n'a pas marché.
Mais que d'immaturité et de lâcheté dans tout cela...
Sauf que le dindon de la farce, en l'occurrence vous,
on l'occulte complètement faisant fi de votre vie ou même de votre santé
qui peut fortement s'en dégrader à force de n'y rien comprendre
et d'avoir le cerveau retourné comme le cœur brisé.
Les chauds et froids épuisent et abîment sur le long terme.
Oui cela fait très mal d'être manipulée sans aucun respect.
Cela vous marque à tout jamais.
Mais, ne vous y trompez pas : Plus le temps passera dans cette situation
et plus la note sera salée à l'arrivée.
Le corps a une mémoire, hélas trois fois hélas ...
Pourtant il y a des signaux, bien réels, que votre cher et tendre
ne vous aime pas sous cette fameuse «indécision» qui s'éternise.
√ D'abord il refuse de prononcer «les mots»
Ainsi, s'il évite constamment la conversation et détourne ce sujet
pour ne pas dire qu'il vous aime, soit il doute de vos sentiments
ou pire, il ne ressent rien envers vous.
Mais, il vous garde à sa portée car la solitude, il n'aime pas trop.
Son image du paraître, d'homme seul, n'est pas bon socialement
et ne lui convient pas non plus.
En général, il retrouve vite quelqu'un.
Passer d'une personne à l'autre, personnellement,
je suis dans l'incapacité !
Le deuil d'une relation précédente ne se fait pas en un claquement
de doigt et sauf avoir le coeur artichaut, il n'y a pas de miracle.
√ Il est du genre «baladeur» des yeux, multiplie facilement les contacts
du sexe opposé notamment via les réseaux sociaux,
possède même pour certains au minimum deux comptes.
Il faut dire qu'avec les paramètres personnalisés,
il est si facile d'enfumer l'autre...à son nez en plus.
Et ça l'amuse car c'est un joueur !
Mais sans pour autant tomber dans le parano,
être amoureux ne veut pas dire aveugle.
S'il ne peut s'empêcher de s'éparpiller et de ne pas arriver
à vous donner l'exclusivité, c'est une preuve manifeste de désintérêt
et surtout d'irrespect envers vous.
Vous ne lui suffisez pas.
Bref s'il est là uniquement que lorsque toutes les conditions
sont favorables pour lui et qu'en dehors de cela,
il vous laisse de longues périodes dans l'attente.
Ce n'est pas bon signe.
Bien évidemment, il peut avoir une activité professionnelle
qui effectivement lui prend du temps ou des obligations réelles
dont il ne peut se soustraire.
Mais dans ce cas précis, il vous le dit sans s'énerver sur ton emporté
ou de ne vouloir rendre compte.
Il vous propose même spontanément des créneaux de disponibilité
calés sur les vôtres parce qu'il s'y intéresse (très important la réciproque)
pour que vous puissiez surtout chacun vous retrouver.
Il ne vous laisse pas à attendre son bon vouloir…
Il joue la carte totale de la transparence.
D'ailleurs, quand on s'énerve, ce n'est pas normal.
Surtout quand la crise est totalement disproportionnée au but recherché.
Ou lorqu'on commence à cacher ou s'énerver pour des queues de cerises,
alors autre chose est forcément derrière tout cela.
√ Son comportement vis à vis de son téléphone
en dit long également.
Le téléphone inaccessible ou la réponse à un texto
qui fait le tour de la terre avant d'arriver est là aussi révélateur
sur la priorité qu'il vous donne dans son univers.
Aujourd'hui, soyons lucide : un texto est très rapidement envoyé
quand il n'est pas dicté directement de nos portables
et dont nous ne nous séparons pratiquement jamais.
Même en réunion, l'option «réunion» «silence» ou «vibreur» sont utilisées
avec une facilité déconcertante.
De nos jours, il n'est plus choquant de voir un collègue
qui textote en pleine réunion ou qui sort pour répondre un appel
alors à d'autres, le coup de l'excuse bidon :
« je n'ai pas pu t'appeler ni te répondre».
Bla bla bla...
Quand on veut, on peut.
On trouve un moyen.
Quand on ne veut pas, on trouve une excuse.
Point final.
Au pire, il y a les toilettes !
Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour son amoureuse ?
Faute de temps, quelques mots suffisent amplement
mais font montre du respect, de la considération
et de l'amour que l'autre vous porte.
De cette manière, il vous inclue, il vous fait participer à sa vie
active faute de ne pouvoir être avec vous.
De cette façon virtuelle, il établit ce lien constant qui concrétise la relation.
S'il éteint son téléphone quand il est avec vous ou au contraire,
qu'il ait les yeux rivés constamment dessus,
là aussi pose question à la longue.
Le mettre également en silencieux quand il est avec vous.
Quel intérêt ?
A part la nuit, je ne vois pas l'utilité surtout s'il est allumé !
Le but est de pouvoir être contacté donc excepté d'être occupé
professionnellement qui demande par moment effectivement
discrétion et silence, quelques questions finissent
fatalement par émerger et nous prendre la tête.
L'indifférence, le silence qui s'installe ou la mise à l'écart
quand cela lui prend sont eux aussi des signaux
à ne surtout pas négliger.
√ Un des signes qui ne trompe pas également : Parler d'avenir
Quand on aime, il est normal de se projeter car on s'enflamme
et on veut tout, tout de suite, avec l'autre.
On vole, on s'envole...
D'autant plus inquiétant si au départ, il vous avait posé des questions
sur des sujets comme celui notamment d'être prête à le suivre
s'il était muté ou sur le mariage, ce que vous en pensiez.
S'il vous dit ensuite au bout de quelques semaines, par revirement,
que c'est trop tôt, qu'il se sent sous pression,
qu'il doit être sûr de vous et de lui avant de sauter le pas,
que ça lui fait peur, là aussi ce ne sont que des faux-fuyants
qui lui permettent encore une fois de gagner du temps,
de vous garder sous la main sans pour autant s'investir.
Harponner c'est facile au tout début surtout si vous passez des heures
à vous parler sauf à en oublier que vous n'êtes pas à un jouet.
Bien évidemment, il y a des hommes qui sont réfractaires
à l'engagement plus que d'autres.
Surtout s'ils ont vécu des expériences qui ont mal tournées par le passé.
Faudrait il encore connaître le fond de "ce mal tourné"
pour chacune d'entre elles !
Là forcément, ils vont prendre le temps pour éviter de revivre la même chose.
Dans ce cas là, brusquer les choses, c'est effectivement prendre
le risque d'obtenir le résultat inverse.
√ Enfin, tout tourne autour de lui et de ses attentes.
Vous avez l'impression d'être transparente.
Il ne cherche jamais spontanément à vous faire plaisir.
Toute la relation tourne de fait autour de lui et de sa vie.
Curieusement, qu'il ne soit pas disponible pour vous ne le gêne
de toute évidence pas, il a toujours une excellente raison.
Par contre à l'inverse, il vous le reprochera et ce sera l'occasion parfaite
pour lui de ne pas donner de nouvelles ou disparaître durant un temps.
Le temps d'installer dans votre vie «un manque»
ou le sentiment de «la culpabilité».
Attaquer vos défenses le temps qu'il se distrait ailleurs.
Par moment, il ne sera pas du tout réceptif et passera
même son temps à vous fuir.
Il ira jusqu'à être ennuyé à chaque fois que vous
faites quelque chose pour lui.
«Noyer le poisson» le plat spécialité de ceux
qui savent nous cuisiner !
Il fait preuve d'un constant égoïsme et ne s'intéresse à rien
de votre monde ou tout ce que vous aimez.
Le pompon, il ira même jusqu'à vous reprocher
que vous le délaissez pour votre passe temps préféré.
Ainsi, très souvent pour se dédouaner, il ira trouver toujours l'excuse
que votre comportement est fautif de la situation.
Mettre sur le dos de l'autre, c'est tellement plus confortable...
Manipulation...
Le comportement entre le paraître et être…
Enfin les hommes ne fonctionnent que trop souvent avec le regard !
Le cerveau n'a de toute évidence pas la même place pour tout le monde.
«Un homme peut parler d’amour à une femme avec inspiration,
mais son regard, lui, est toujours bien concret.»
♥ Helen Rowland ♥
Les femmes, elles, sont constamment «activées» dans l'émotion.
Pour les hommes, paraître à leurs yeux leur permet de ressentir,
de donner l'envie «physiquement» les choses.
Le cœur est souvent au départ loin derrière.
Ils confondent et mélangent l'amour avec cela.
Pour eux «voir» c'est le début de ressentir.
C'est une des raisons de leur insatisfaction permanente.
Ils s'émoustillent, s'enflamment .
Mais bien souvent ceux qui s'embrasent vite
retombent tout aussi vite !
Ils sont inconstants.
Dès lors qu'ils en ont fait le tour, un autre «paraître» apparaît à son tour
et ils se perdent dans la confusion de tous ces élans chasseurs
soucieux de toujours séduire par le jeu.
Les hommes sont des chasseurs, ne l'oublions pas, par instinct,
et sont attirés par ce qu'ils ne possèdent pas encore.
Les prémices pour eux sont jouissifs.
Quand ils savent qu'ils ont le pouvoir sur l'autre, le sachant très amoureux,
cela ne les intéresse pas.
Pas de chasse, pas de jeu donc fade et sans saveur.
Quant à la zappe, elle est devenue omni présente dans tout univers confondu.
Dès que cela ne convient pas, hop on passe à autre chose.
On change de chaîne. Idem pour les relations…
excepté si on n'a rien d'autre sous la main.
Là vous avez une chance de rester mais dans l'ombre.
La moindre difficulté est devenue l'excuse.
Plus aucune patience ni le temps d'investir pour connaître sincèrement
et foncièrement une personne.
On la survole c'est tout...
Regardez autour de vous : on est bombardé
d'images poussant à la consommation,
la surconsommation même à nous en donner le tournis.
Les femmes quant à elles sont d'abord dans le «être».
Elles sont plus cérébrales et dans l'affect.
Bien évidemment les femmes aussi sont attirées par l'apparence
mais ce n'est pas ce qu'elles captent en premier par l'émotion…
La vibration n'est donc pas pareille.
Faire un choix purement physique, c'est oublier que seule la personnalité
fait de l'effet car c'est elle qui donne l'envie de rester.
Personnellement, vous avez beau être avec une bombe (masculin ou féminin)
si elle est aussi bête que ses deux pieds, l'amour est difficile d'alimenter
dans ces conditions sur du long terme.
Le niveau de culture est aussi à ne pas négliger sans défavoriser
un milieu, en particulier, plus qu'un autre mais restons honnêtes,
l'équilibre doit trouver la réciproque intellectuelle.
Il n'y a pas que l'apparence ni le sexe pour nourrir une relation.
D'ailleurs quand on aime, on ne sait pas pourquoi !
On le sait, c'est tout.
L'invisible à nos yeux est présent en nous et ne nous quitte jamais.
Nos pensées sont constantes et plus il y a d'air
entre la personne aimée et nous, moins on respire.
Ce pourquoi, l'indécision caractérise bien souvent
d'emblée un dysfonctionnement, un déséquilibre
dont il faut déterminer l'origine au plus vite.
√ Soit il met en évidence le ressenti d'un sentiment non réciproque.
Ce qui n'est pas désespéré mais pas gagné non plus.
√ Soit il fait émerger plus lâchement de la manipulation déguisée
pour obtenir de vous sans aucune chance de vous aimer un jour en retour.
Qui a-t-il de plus moche que de déclencher l'amour chez une femme,
le savoir et l'entretenir sans aucun intention future de l'aimer ?
A vous de savoir rapidement ce que vous attendez de votre vie !
√ Soit la personne est complètement bloquée, angoissée,
blindée de verrous dont l'origine trouve sa source dans le passé.
Un dialogue doit impérativement être envisagé voir un suivi par psychothérapie
pour mettre à plat la problématique en n'hésitant pas à rappeler à l'autre
qu'il vous a embarqué dans la relation.
Donc, il se doit par moitié et responsabilité de ne pas l'occulter
ne serait ce que par respect pour vous.
Bref, il vous doit des réponses comme il pourrait
vous le demander de votre côté.
Δ Il est nécessaire également de ne pas non plus systématiquement
lui trouver des excuses quant à son comportement inexpliqué.
C'est à lui de fournir des réponses.
Pas l'inverse.
La fuite et le silence n'en sont pas plus.
N'inversez surtout pas les rôles !
Ceci pour ne pas vous enliser dans une relation qui ne mènera
que sur une fin programmée avec au pire de la souffrance,
de la détresse psychique qui peuvent, par dommages ricochet,
faire de terribles dégâts, jusqu'à occasionner un dégoût
de l'amour à ne plus savoir ressentir ce qu'est la simple envie d'aimer.
Non, aimer ne fait pas mal.
Ce sont les personnes indécises, manipulatrices qui vous blessent
ou qui ne savent pas vous aimer !
Il est très important de rappeler qu'entretenir la confusion,
laisser dans l'attente une personne qui vous aime inconditionnellement
peut la détruire alors qu'elle ne veut que votre bien,
votre bonheur et votre amour.
On n'a pas le droit de jouer avec les sentiments d'une personne
surtout quant on les connaît !
Et puis pour terminer, un dernier conseil dans l'attitude que je vous suggère
pour tester l'homme qui semble indécis ou qui vous fuit
en dehors de tout contexte avéré «mensonger ou de manipulation».
C'est d'abord (le plus difficile) de prendre sur vous
afin de maîtriser vos émotions et vos pulsions,
d'apprendre à vous déconnecter de lui, de ne plus être en demande...
C'est aussi d'arrêter de le mettre sur un piédestal,
de lui donner en sorte l'ascendant, le pouvoir sur vous,
de lui prouver sans cesse par gentillesse, attentions,
que vous l'aimez plus que tout.
Tout simplement parce qu'il vous prendra pour acquise.
Il est essentiel que vous restiez un challenge à ses yeux
pour qu'il ait envie de vous séduire jour après jour.
Gardez le contrôle et la distance nécessaire pour obtenir
une séduction positive sur du long terme.
Ayez confiance en vous.
Travaillez et développez celle ci en vous.
Et répétez vous que vous êtes parfaitement à la hauteur.
Ne vous dévalorisez jamais ni pour lui ni pour qui que ce soit d'autre.
Ne lui permettez jamais de vous faire sentir rien et lui tout !
Pourquoi ?
Parce que ce n'est qu'un homme...
Que vous pouvez parfaitement vivre sans lui !
A défaut d'adopter un tel comportement, vous vous rapprocherez
dangereusement de la «dépendance affective»
alors vous ne pourrez jamais le faire s'engager.
N'oubliez jamais que les hommes fantasment sur ce qu'ils n'ont pas.
Ils sont attirés par les femmes indépendantes,
qui prennent soin d'elles et sont ambitieuses.
Le juste équilibre entre l'hameçonnage et la distance distillée.
Et enfin et surtout la constance.
En touche finale strictement réservée (sourire) pour les convaincus,
allez également faire un tour du côté analyse synthétique
du signe zodiacal de la personne.
Ne souriez pas...
Je ne vous parle pas du sacro saint horoscope journalier
dont pour ma part, je ne m'intéresse absolument pas.
Par contre, il est utile sur un pan astrologique de connaître
les traits caractéristiques de chaque signe.
On fait des découvertes, je vous assure.
Vous aurez ainsi dans un champ plus large leur façon d'appréhender la vie
et leur entourage autant privé que professionnel.
Ce qui vous permettra de prendre de la hauteur par rapport
à certains évènements ou comportements qui vous ont marqués.
Et, de faire ainsi le tri "pour faire la part des choses" de ce qu'il
faut retenir et cibler pour ainsi déterminer, la tête froide,
le fondement de cette indécision qui perdure...
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L'usure de la vie commune
Elle fait qu’on se polarise sur les choses négatives et on oublie de se dire les choses positives.
Et oui, cela nous arrive à tous mais il faut être extrêmement vigilant à cette propension naturelle de voir constamment le verre à moitié vide au lieu de le voir à moitié plein....
Ainsi, préserver l’intensité dans son couple, c’est témoigner fidèlement et régulièrement à l’autre des sentiments positifs, de la tendresse, de l’estime, de la générosité et du respect.
Et, ne jamais oublier, le sacro saint compliment, un par jour, c’est le minimum !
Aimer : c’est donner et c’est aussi recevoir, la générosité doit être réciproque pour être appréciée à sa juste valeur.
Pensez aussi aux attentions, aussi petites soient elles : à faire de temps en temps des petits cadeaux, ayez des attentions quotidiennes l’un envers l’autre, des petits mots doux cachés de ci de là …pour surprendre constamment l'autre et lui arborer un magnifique sourire qui égaiera sa journée... et bien sûr n’oubliez pas de vous dire « je t’aime » !
Parce qu'au début, c’est « spontané et naturel » sous le coup de la nouveauté et de la passion exacerbée.
Alors pourquoi faudrait-il que cette magnifique "habitude" disparaisse au fil du temps ?