Les Textes à méditer
8 choses dont il faut se rappeler lorsque tout va mal © Rana Naims
Avec ou Sans Musique,
le temps de la lecture à votre rythme,
pour méditer ou juste vous évader
grâce au player ci-dessous :
1. La Douleur fait partie de l'évolution !
Parfois la vie nous ferme des portes
parce qu’il est temps d’avancer.
Et c’est une bonne chose, car la plupart du temps
nous ne faisons rien, sauf si les circonstances nous y obligent.
Quand tout va mal, rappelez-vous que
chaque douleur nous apprend quelque chose.
Pour avoir le succès qu’on mérite, on doit se battre.
Les bonnes choses prennent du temps.
Soyez patient et restez positif.
Tout finira par arriver.
Peut-être pas maintenant, mais ça arrivera un jour.
Tout vient à point à qui sait attendre.
Rappelez-vous qu’il y a deux types de douleurs :
la douleur qui fait mal et la douleur qui fait grandir.
Au lieu de résister à ce qui vous arrive dans la vie,
profitez-en pour en tirer des leçons et évoluer.
2.Dans la vie, tout est éphémère !
Chaque fois qu’il pleut, la pluie s’arrête.
Chaque fois que vous vous blessez, vous guérissez.
Après l’obscurité, il y a toujours de la lumière,
chaque matin vous le rappelle,
mais souvent vous l’oubliez et à la place,
vous choisissez de croire que la nuit va durer éternellement.
C’est faux.
Tout est éphémère.
Ainsi, si les choses vont bien pour vous actuellement,
profitez-en.
Elles ne dureront pas éternellement.
Si les choses vont mal, ne vous inquiétez pas,
car elles dureront pas éternellement non plus.
Ce n’est pas parce que c’est difficile en ce moment,
que vous ne pouvez pas sourire.
Ce n’est pas parce que quelque chose vous dérange,
que vous ne pouvez pas sourire.
Chaque instant vous offre un nouveau départ et une nouvelle fin.
Chaque seconde vous offre une seconde chance.
Il vous suffit de la saisir et d’en tirer le meilleur.
3. S’inquiéter et se plaindre ne change rien !
Ceux qui se plaignent le plus
sont ceux qui en font le moins.
Il est toujours préférable d’essayer
de faire quelque chose de grand et d’échouer
plutôt que de tenter de ne rien faire et de réussir.
Ce n’est pas parce que vous n’avez pas réussi que c’est la fin;
c’est la fin lorsque vous ne faites rien et que vous vous en plaignez.
Si vous croyez en quelque chose, continuez d’essayer.
Ne laissez pas les ombres du passé
se projeter sur la porte de votre futur.
Ce n’est pas parce que vous passez votre journée
à vous plaindre d’hier que demain sera un jour meilleur.
Agissez plutôt.
Laissez les choses que vous avez apprises
améliorer votre façon de vivre.
Faites un changement et ne regardez jamais en arrière.
Malgré ce qui se passera tout au long de votre vie,
rappelez-vous que le vrai bonheur commencera
à arriver uniquement lorsque vous cesserez
de vous plaindre de vos problèmes et que
vous commencerez à être reconnaissant
pour tous les problèmes que vous n’avez pas.
4. Vos cicatrices symbolisent votre force !
N’ayez jamais honte des cicatrices que la vie vous a laissées.
Une cicatrice signifie qu’il n’y a plus de douleur
et que l’épreuve est terminée.
Elle signifie que vous avez combattu la douleur,
compris la leçon, vaincu avec courage et
que vous êtes passé à l’étape suivante.
Une cicatrice est le tatouage d’un triomphe dont vous devez être fier.
Vous ne pouvez pas faire disparaître les cicatrices de votre vie.
Vous pouvez voir vos cicatrices comme un signe de force
et non comme un signe de douleur.
Une fois quelqu'un a dit,
« La blessure est l’endroit où la lumière entre en vous. »
Rien ne pourrait être plus proche de la réalité.
Les âmes les plus fortes ont vu le jour grâce à la souffrance ;
les personnages les plus puissants sont marqués de cicatrices.
Voyez les cicatrices comme signe de : « Oui! Je l’ai fait !».
J’ai survécu et j’ai mes cicatrices pour le prouver.
Et maintenant, j’ai la chance de grandir encore plus fort.
5. Chaque petite épreuve est un pas en avant !
Dans la vie, la patience n’est pas une question d’attente :
c’est la capacité à garder une bonne attitude
pendant que nous travaillons dur pour réaliser nos rêves,
en sachant ce travail en vaut la peine.
Alors si vous comptez essayer,
mettez-y toute votre énergie et allez jusqu’au bout.
Sinon, il est inutile de commencer.
Cela pourrait entraîner une perte de stabilité,
de confort peut-être même de paix d’esprit pendant quelques temps.
Cela pourrait également signifier ne pas manger
ce que vous avez l’habitude de manger ou dormir
aux mêmes endroits pendant plusieurs semaines.
Cela pourrait signifier assouplir votre zone de confort
à un tel point que vous aurez l’impression d’avoir sans cesse des frissons.
Cela pourrait signifier sacrifier vos relations
et tout ce qui est vous est familier.
Cela pourrait signifier accepter les moqueries venant de vos proches.
Cela pourrait signifier passer beaucoup de temps dans la solitude.
La solitude, cependant, est un cadeau
qui permet d’accomplir de grandes choses.
Elle vous donne l’espace dont vous avez besoin.
Tout le reste est un test pour juger votre détermination.
Et, si vous le voulez, vous le ferez,
malgré les échecs et les refus.
Vous verrez, vous vous sentirez mieux
à chaque étape que vous franchirez.
Vous vous rendrez compte que l’épreuve
ne se trouve pas sur le chemin, c’est le chemin.
Et ça en vaut la peine.
Donc si vous avez l’intention d’essayer, allez jusqu’au bout.
Il n’y a pas de meilleure sensation dans le monde…
Il n’y a pas de meilleure sensation que celle de se sentir vivant.
6. La négativité des autres ne vous concerne pas !
Soyez positif lorsque vous êtes entouré par la négativité.
Souriez lorsque les autres essaient de vous démoraliser.
C’est une bonne façon de conserver votre enthousiasme
et de rester concentré.
Lorsque les gens vous traitent mal,
restez vous-même.
Ne laissez jamais l’amertume de quelqu’un d’autre
changer la personne que vous êtes.
Vous ne devez pas prendre les choses trop personnellement,
même si vous avez l’impression d’être concerné.
Il est rare que les gens fassent les choses à cause de vous.
Ils font les choses à cause d’eux !
Surtout ne changez pas juste dans le but
d’impressionner quelqu’un qui vous dit
que vous n’êtes pas assez bon.
Changez parce que cela vous rend meilleur
et vous sert de tremplin vers un avenir meilleur.
Les gens vont parler, peu importe ce que vous faites,
et de quelle façon vous le faites.
Donc souciez-vous d’abord de vous-même
avant de vous préoccuper de ce que pensent les autres.
Si vous croyez très fermement en quelque chose,
vous devez vous battre pour y arrivez.
La plus grande force est celle qui vient
en réussissant ce que les autres pensaient impossible.
Vous n’avez qu’une vie.
Alors, faites ce qui vous rend heureux
et soyez avec la personne qui vous fait sourire,
aussi souvent que possible.
7. Ce qui est destiné à être, SERA !
La véritable force vient lorsque vous avez tellement
de raisons de pleurer et de vous plaindre,
mais qu’au lieu de cela vous préférez
sourire et apprécier votre vie.
Il y a des bénédictions cachées dans toutes les épreuves
que vous affrontez, mais vous devez être prêt
à ouvrir votre cœur et votre esprit pour les voir.
Mais vous devrez avoir le courage
d’ouvrir votre cœur et votre esprit pour les voir.
Vous ne pouvez pas forcer les choses à se produire.
Vous pouvez seulement essayer.
À un certain moment, il faut lâcher prise
et laisser ce qui est censé être, ÊTRE.
En fin de compte, aimer votre vie consiste
à faire confiance à votre intuition,
prendre des risques,
perdre et retrouver votre joie de vivre,
chérir vos souvenirs et évoluer grâce à l’expérience.
Il s’agit d’un long voyage.
Vous devez cesser de vous inquiéter,
de vous poser des questions et de douter à chaque étape du chemin.
Riez de la confusion,
vivez consciemment dans le moment présent
et profitez de la vie comme elle vient.
Il se peut que vous ne finissiez pas exactement là
où vous aviez prévu d’aller, mais vous finirez par arriver
exactement là où vous devez être.
8. La meilleure chose à faire est de continuer d’avancer !
N’ayez pas peur de vous relever,
pour essayer de nouveau,
pour aimer une nouvelle fois, et pour rêver encore.
Ne laissez pas une leçon difficile endurcir votre cœur.
On tire souvent les plus belles leçons de la vie
dans les pires moments et avec les pires erreurs.
Il y aura des moments où tout ce qui pourra aller mal, ira mal.
Et vous aurez l’impression d’être coincé
dans ce marasme pour toujours,
mais ne vous inquiétez pas, ce sera éphémère.
Lorsque vous aurez l’impression d’être
sur le point de tout abandonner,
rappelez-vous que les choses doivent parfois
aller très mal avant que tout aille bien.
Parfois il faut passer par le pire pour arriver au meilleur.
Oui, la vie est dure, mais vous êtes encore plus fort.
Trouvez la force de rire tous les jours.
Trouvez le courage de vous sentir différent, mais beau et belle.
Cherchez-le dans votre cœur pour faire sourire les autres aussi.
N’insistez pas sur les choses que vous ne pouvez pas changer.
Vivez simplement.
Aimez généreusement.
Soyez franc.
Travaillez sans relâche.
Et même si vous échouez, persévérez, évoluez...
Réveillez-vous chaque matin
et faites de votre mieux pour suivre cette liste d’actions quotidiennes :
Adoptez une attitude positive
Mangez sainement
Faites de l’exercice
Inquiétez-vous moins
Travailler dur
Riez souvent
Dormez bien
Répétez…
La parole est à vous…
Qu’est-ce qui vous aide à rester motivé
lorsque vous êtes en difficulté ?
Y-a-t-il quelque chose de positif
que vous essayez de garder à l’esprit quand tout semble aller mal ?
Laissez un commentaire ci-dessous et partagez vos pensées...
© Rana Naims
Aimer - Christian Bobin
AIMER
Faire sans cesse l'effort de penser
à qui est devant toi,
lui porter une attention réelle, soutenue,
ne pas oublier une seconde
que celui ou celle avec qui tu parles
vient d'ailleurs, que ses gouts,
ses pensées et ces gestes
ont été façonnés par une longue histoire,
peuplées de beaucoup de choses et
d'autres gens que tu ne connaitras jamais.
Te rappeler sans arrêt que celui ou celle
que tu regardes ne te doit rien.
Cet exercice te conduit
à la plus grande jouissance qui soit:
Aimer celui ou celle qui est devant toi,
l'aimer d'être ce qu'il est, une énigme,
et non pas d'être ce que tu crois,
ce que tu crains, ce que tu espères,
ce que tu attends, ce que tu cherches,
ce que tu veux.
♥ Christian Bobin ♥
Aujourd’hui, vous êtes la bonne nouvelle - Iyanla Vansant
Aujourd’hui, vous êtes la bonne nouvelle…
Refusez les pensées négatives,
les paroles négatives
et refusez de vous comporter négativement.
Ne roulez pas des yeux, ne serrez pas les dents,
ne serrez pas les poings
et ne pointez personne du doigt aujourd'hui !
Oh ! Non !
Vous serez la bonne nouvelle !
Vous aurez quelque chose de bon à vous dire
et à dire à chaque personne que vous rencontrerez.
Pas d'inquiétude aujourd'hui !
Pas de jugements aujourd'hui !
Pas de commérages, pas de critiques
ni de jugements aujourd'hui !
Pas vous ! Oh ! Non !
Vous êtes la bonne nouvelle aujourd'hui !
Vous serez le compliment
que quelqu'un voulait entendre.
Vous serez l'encouragement
que quelqu'un attendait.
Vous serez le sourire
dont quelqu'un avait besoin.
Vous serez le généreux pourboire
que quelqu'un voulait recevoir.
Vous serez une prière aujourd'hui.
Vous serez une faveur aujourd'hui.
Vous prendrez quelque chose
qui n'allait nulle part
et en ferez quelque chose de bien.
Vous ne vous attarderez pas
à ce qui ne va pas dans votre vie.
Vous ne vous plaindrez pas.
Il n'y aura pas de crise,
pas de drame ni de victimes aujourd'hui.
Il n'y aura pas de tristesse,
pas de mélancolie et pas d'air sinistre.
Aujourd'hui, vous serez la bonne nouvelle !
Vous allez avoir quelque chose de bon à dire,
quelque chose de bon à donner,
quelque chose de bon à faire à quelqu'un.
Aujourd'hui, vous allez réaliser
que puisque vous êtes la bonne nouvelle,
vous ne pouvez que profiter de ce que vous êtes.
♥ Iyanla Vansant ♥
Ayez le courage © Maud Albertini
Avec ou sans musique,
le temps de la lecture à votre rythme,
pour méditer ou juste vous évader.
Le player est juste ci-dessous :
Ayez le courage d'essayer.
Ayez le courage d'être vous,
qui vous êtes vraiment.
Ayez le courage de contredire les gens
qui ne croient pas en vous, en faisant des choix
qui s'alignent avec votre cœur.
Allez-y, ayez le courage de suivre votre cœur.
Ayez le courage d'aimer.
Pour espérer.
Pour croire à jamais.
Ayez le courage de laisser vos masques derrière vous
et de quitter les faux semblants,
les fausses personnalités et tous les substituts
qui cachent votre vrai visage.
Soyez réel, tel que vous êtes,
qui que vous soyez !
Ayez le courage de cesser de vouloir ressembler
à tout le monde pour au final n'être personne...
Regardez au-delà des apparences,
mais aussi au-delà de votre apparence.
Ayez le courage de vivre la vie
que vous rêvez vraiment depuis toujours.
Vraiment.
Cessez de toujours vous excuser,
vous justifier et de vous rabaisser pour faire plaisir.
Ayez le courage de laisser derrière vous
tous les scénarios de la normalité et cessez
de vous sentir coupable parce que les autres
veulent vous le faire croire.
Ayez le courage de demander
ce dont vous avez besoin et de vous éloigner
de tous ceux qui ne peuvent pas vous le donner.
Ayez le courage de croire que l'Amour existe vraiment,
et que ce n'est pas parce que vous avez souvent été déçu,
trahi et abandonné que nous n'y avez plus droit.
Ayez le courage de continuer à y croire,
à espérer, à rêver et à nourrir vos rêves et vos ambitions,
tout le temps, sans jamais vous arrêter,
sans jamais cesser d'y croire même
si tout en ce moment vous laisse croire le contraire.
Ce n'est pas vrai, vous finirez par y arriver,
continuez, continuez sans relâche…
Faites des pauses, mais continuez toujours
tant que vous avez des forces,
tant que vous êtes en vie,
tant que vous n'êtes pas mort.
Alors ayez le courage...
Le courage de vivre vraiment.
© Maud Albertini
A retrouver dans la catégorie :
C'est normal de dire "NON" - Daniell Koepke
C'est normal de dire non
à quelqu'un que vous aimez.
C'est normal de dire non à un ami.
C'est normal de dire non
à un parent ou à un enfant.
C'est normal de dire non
à un travail ou à une relation.
C'est normal de dire non
aux avances sexuelles.
Et c'est normal de dire non
à une personne qui s'intéresse à vous.
Même si ça blesse quelqu'un,
même si on déçoit les gens,
même si on est jugé et mis à l'écart,
c'est normal de dire non à quoi que ce soit
et à qui que ce soit qui vous met mal à l'aise.
Vous avez le droit de vous mettre en premier.
Vous pouvez fixer des limites et des limites.
Et vous méritez de faire de votre bonheur
et de votre bien-être une priorité.
Vous n'avez jamais à vous contenter de quelque chose
ou quelqu'un avec qui vous ne vous sentez pas bien.
Et vous n'avez pas à vous compromettre
pour rendre les autres heureux.
Vous devez prendre soin de vous
et si ça veut dire non, c'est plus que d'accord.
©Daniell Koepke
Quand tu te sens dépassé, perdu et fatigué.
Quand tu as l’impression de passer à côté de ta vie.
Quand tu ne sais plus qui tu es.
Quand tu rêves d’être toi-même,
joyeux, libre et confiant.
Quand tu as besoin de liberté,
de pouvoir te connecter à tes désirs et tes rêves.
Quand tu veux te sentir fort et faire les bons choix.
Quand tu sais que toutes les ressources sont en toi,
mais que tu tournes en rond et reviens sans cesse à la case départ.
Quand tu ne sais plus comment faire pour t’en sortir.
Quand tu vas à l'encontre de tes désirs ou de ta volonté,
c'est que quelque chose ne va pas...
Alors, n'accepte jamais de rester bloqué dans une situation
qui ne te convient plus (ou pas) jusqu'à t'en rendre malade,
car les non-dits se paient toujours un jour d'une manière ou d'une autre.
Apprends à dire NON pour ta santé et te faire respecter !
Avec ou sans musique
juste pour se détendre et/ou méditer,
le player est juste ici...
Ce matin là, je me suis parlé - Claire De La Chevrotière
Moi aussi tu sais,
il m’est arrivé un beau matin
de devoir repenser ma vie.
J’en avais gaspillé plus de la moitié dans l’oubli
à ne penser qu’aux autres.
Tout comme toi peut-être,
je me souviens très bien du matin
où je suis entrée en conversation
avec moi-même.
Ce ne fut pas facile au début
de revoir ces images de ma vie en lambeaux.
Mais je voulais les regarder.
J’avais laissé tellement de gens jouer avec mon cœur.
Tellement de gens détruire mon âme et me blesser.
J’avais du regret pour le mal
que je me suis laissé faire par eux et, ce matin là,
c’était comme dans un rêve.
Plus j’essayais de me parler, plus je me sentais étrangère à ma propre vie.
Là, j’ai beaucoup pleuré;
et j’ai osé pour la première fois, me regarder et m’écouter.
J’ai vu alors la femme que j’étais vraiment
et je me suis pardonnée.
Pardonnée de m’être oubliée.
Toute ma vie, je me suis sentie fragile et démunie.
C’est pour cela d’ailleurs que j’écris.
Je suis une rêveuse, une solitaire, une petite femme éphémère avec un cœur grand comme l’océan
qui a aimé jusqu’au bout de son sang.
Il y a toujours des larmes dans mes yeux…
Çà, c’est pour toutes les fois où je n’ai pas voulu baisser les armes.
J’aurais pourtant dû comprendre bien avant,
qu’entre deux pays, il y a un océan.
J’ai passé plus de la moitié de ma vie dans le rêve;
maintenant, je n’ai plus besoin d’anesthésie
Je veux vraiment parler à la femme que je suis.
Ce matin-là, j’ai effacé de ma vie tous les souvenirs amers,
les mauvais rêves
et tout ce qui m’avait fait souffrir.
Je n’ai gardé que le merveilleux et c’est là,
que les larmes sont revenues dans mes yeux.
Là, j’ai souri et j’ai compris que je ne serais plus jamais seule
pour pleurer.
Je venais à peine de me rencontrer.
♥ © Claire De La Chevrotière ♥
Ce matin-là, je me suis parlée - Claire De La Chevrotière
Ce matin-là, je me suis parlée
Moi aussi, tu sais,
il m'est arrivé un beau matin
de devoir repenser ma vie.
J'en avais gaspillé plus de la moitié
dans l'oubli à ne penser qu'aux autres.
Tout comme toi, peut-être...
Je me souviens très bien du matin
où je suis entrée en conversation
avec moi-même.
Ce ne fut pas facile au début
de revoir ces images
de ma vie en lambeaux.
Mais je voulais les regarder.
J'avais laissé tellement de gens
jouer avec mon cœur,
tellement de gens détruire mon âme
et me blesser.
J'avais du regret pour le mal
que je me suis laissée faire par eux.
Et ce matin-là,
c'était comme dans un rêve.
Plus, j'essayais de me parler,
plus, je me sentais étrangère
à ma propre vie.
Là, j'ai beaucoup pleuré
et j'ai osé pour la première fois
me regarder et m'écouter.
J'ai vu alors
la femme que j'étais vraiment
et je me suis pardonnée.
Pardonnée de m'être oubliée.
Toute ma vie
je me suis sentie fragile et démunie.
C'est pour ça d'ailleurs que j'écris.
Je suis une rêveuse, une solitaire,
une petite femme éphémère
avec un cœur grand comme l'océan
qui a aimé jusqu'au bout de son sang.
Il y a toujours des larmes dans mes yeux.
Ça, c'est pour toutes les fois
où je n'ai pas voulu baisser les armes.
J'aurais pourtant dû comprendre
bien avant qu'entre deux pays,
il y a un océan.
J'ai passé plus de la moitié
de ma vie dans le rêve.
Maintenant, je n'ai plus besoin d'anesthésie.
Je veux vraiment parler
à la femme que je suis.
Ce matin-là, j'ai effacé de ma vie
tous les souvenirs amers,
les mauvais rêves
et tout ce qui m'avait fait souffrir.
Je n'ai gardé que le merveilleux.
Et c'est là, que les larmes
sont revenues dans mes yeux.
Là, j'ai souris et j'ai compris
que je ne serais plus jamais seule
pour pleurer.
Je venais à peine de me rencontrer.
♥ Claire De La Chevrotière ♥
Ce que la vie m'a appris - Jacques Salomé
Je devrais plutôt tenter de dire ce que les rencontres, les séparations,
les découvertes, les éblouissements comme les désespérances
m’ont appris dans le sens de me découvrir,
de me construire, d’influencer le déroulement de mon existence.
J’ai ainsi appris que la vie n’est faite que de rencontres
et de séparations et qu’il nous appartient de les vivre
en acceptant de nous responsabiliser face à chacune.
J’ai appris encore qu’il y a toujours une part d’imprévisible
dans le déroulement des jours et donc qu’il m’appartenait
de savoir accueillir les cadeaux inouïs ou les blessures
qui peuvent surgir dans l’immensité d’un jour.
J’ai appris bien sûr à vivre au présent,
à entrer de plain-pied dans l’instant,
à ne pas rester enfermé dans mon passé ou me laisser envahir
par des projections sur un futur trop chimérique.
J’ai appris tardivement à remercier, chaque matin, la Vie
d’être présente en moi et autour de moi, à l’honorer chaque fois
que cela m’est possible, à la respecter en toute occasion,
à la dynamiser avec mes ressources et mes limites.
J’ai appris difficilement à m’aimer, non d’un amour narcissique
ou égocentrique (même si la tentation était grande)
mais d’un amour de bienveillance, de respect et de tolérance.
J’ai appris avec beaucoup de tâtonnements à me respecter
en osant dire non quand je suis confronté à des demandes
qui ne correspondent pas à mes possibles ou à ma sensibilité.
J’ai appris avec enthousiasme que la beauté est partout,
dans le vol d’un oiseau, comme dans le geste d’un enfant
pour tenter de capter le vol d’un papillon ou encore
dans le sourire d’un vieillard qui croise mon chemin.
J’ai appris patiemment que nul ne sait à l’avance
la durée de vie d’un amour et que toute relation amoureuse
est une relation à risques. Des risques que j’ai pris.
J’ai appris douloureusement que je n’avais pas assez pris de temps
pour regarder mes enfants quand ils étaient enfants,
que j’aurais dû savoir jouer et rire avec eux, plus souvent
et surtout chaque fois qu’ ils me sollicitaient ;
que je n’avais pas su toujours les entendre et les accueillir
dans leurs attentes profondes et surtout
que j’avais trop souvent confondu mon amour pour eux
avec quelques unes de mes peurs, tant je voulais le meilleur pour eux,
tant je désirais les protéger des risques (que j’imaginais) de la vie.
J’ai appris avec beaucoup de surprise que le temps s’accélérait
en vieillissant et qu’il était important
non pas d’ajouter des années à la vie, mais de la vie aux années.
J’ai appris malgré moi que je savais beaucoup de choses
avec ma tête et peu de choses avec mon cœur.
J’ai appris que je pouvais oser demander,
si je prenais le risque de la réponse de l’autre,
aussi frustrante ou décevante qu’elle puisse être,
que je pouvais recevoir sans me sentir obligé de rendre,
que je pouvais donner sans envahir l’autre et refuser sans le blesser.
J’ai appris sans même le vouloir, que j’avais des besoins
et qu’il ne fallait pas les confondre avec des désirs.
J’ai appris avec soulagement que je pouvais désapprendre
tout l’inutile dont je me suis encombré pendant des années.
J’ai appris joyeusement à planter des arbres.
C’est le cadeau le plus vivant que je peux faire
jusqu’à ma mort à cette planète merveilleuse
qui a accueilli mes ancêtres et surtout mes géniteurs.
J’ai appris doucement à recevoir le silence
et à méditer quelques minutes chaque jour pour laisser
aux vibrations de l’univers la possibilité de me rejoindre
et de m’apprivoiser encore un peu.
Oui, j’ai appris beaucoup et pourtant,
je cherche encore l’essentiel.
♥ Jacques Salomé ♥
Psychosociologue et écrivain
Chaque geste de notre vie peut devenir bonheur - Alex (L'Âme et le Cœur)
L'avez-vous déjà remarqué, nous sommes toujours
en attente du résultat d'un acte, d'un événement,
projetés vers l'avenir, les yeux rivés sur l'aboutissement,
sur l'arrivée, en attente d'autre chose,
de quelqu'un d'autre, de mieux, d'ailleurs...
J'escalade la montagne en ne songeant
qu'à ce que je verrai du sommet.
Je me dépêche de lire le livre pour en savoir plus,
pour connaître la suite, toujours la suite,
toujours plus avant.
Je pose la question :
"Comment est-ce que ça se termine ?"
J'attends le train, je ne vis pas.
Je suis tendue vers l'arrivée du train,
le cou tendu vers le tournant où il va apparaître.
"Il arrive ? Il arrive ?"
Et bien sûr, une fois dans le train,
je n'ai qu'une hâte : arriver !
Au travail, j'attends la pause, la fin de la journée,
le week-end, les vacances, la retraite...
"Quand j'aurai rencontré l'âme-sœur",
"Quand les enfants seront grands",
"Ah, si j'étais libre",
"Quand j'aurai de l'argent",
"Quand j'aurai déménagé",
"Quand j'habiterai à la campagne",
"Quand j'aurai le temps",
ou alors,
c'est "Ah, si j'avais su",
"Avant c'était mieux !",
"Ah, quand il ou elle était là !".
Et finalement, je ne vis pas et les années passent.
Le compte à rebours a commencé
et je ne savoure toujours pas la vie précieuse
qui m'est offerte à chaque seconde,
la douceur de l'air dans mes poumons,
sur mon visage, les yeux de l'inconnu(e) qui me croise,
la colline si vivante devant moi, la danse des nuages,
un après-midi de repos, la chaleur de ma couverture,
un toit sur ma tête, les clins d'œil du soleil...
Hier en faisant le ménage, j'ai pris conscience
pour la première fois que j'aimais faire le ménage !
Et chaque acte est devenu un véritable plaisir :
laver les vitres, jeter de vieux journaux,
de vieux livres, faire le vide...
Chaque geste de notre vie est - peut - va devenir bonheur,
chaque instant, chaque seconde (ou presque !),
ne serait-ce que respirer...
♥ Alex (L'Âme et le Cœur) ♥
« Être résolu à »
Telle est la question...
Elle se situe au delà de l'attente.
La résolution est simplement
"un regard de la vie" différent.
Et l’attention que l'on met dans chaque chose,
(ou événement) est proportionnelle à l'importance
que l'on place en elle.
Après tout, chaque situation est une raison d'exister.
Ainsi, il n'y a pas de solution autre que de changer
les directions de vos pensées pour amorcer
le changement en vous en un être "résolu à".
Alors que choisissez-vous ?
Attendre, attendre, encore et encore.
Ou être résolu ?
Comme un arc-en-ciel - Guendune Rinpoché
Avec ou sans musique,
le temps de la lecture
(voire après)
ou simplement
dans l'instant méditer...
Sur le titre de
Karunesh : Beyond Even
Le bonheur ne se trouve pas
avec beaucoup d’effort et de volonté,
mais réside là, tout près,
ne t’inquiète pas, il n’y a rien à faire.
Tout ce qui élève dans l’esprit
n’a aucune importance,
parce que n’a aucune réalité.
Ne t’y attache pas.
Ne te juge pas.
Laisse le jeu se faire tout seul,
s’élever et retomber, sans rien changer,
et tout s’évanouit,
et recommence à nouveau,
sans cesse.
Seule cette recherche du bonheur
nous empêche de le voir.
C’est comme l’arc-en-ciel
que l’on poursuit sans jamais le rattraper.
Parce qu’il n’existe pas, et a toujours été là,
et t’accompagne à chaque instant.
Ne crois pas à la réalité des expériences
bonnes ou mauvaises,
elles sont comme des arcs-en-ciel.
A vouloir saisir l’insaisissable,
on s’épuise en vain.
Dès lors qu’on relâche cette saisie,
l’espace est là, ouvert,
hospitalier et confortable.
Alors profites-en.
Tout est à toi, déjà.
Ne cherche plus.
Ne va pas chercher dans la jungle inextricable,
l’éléphant qui est tranquillement à la maison.
Rien à faire.
Rien à forcer.
Rien à vouloir.
Et tout se fait tout seul.
Guendune Rinpoché
aussi appelé Lama Guendune
est un maître tibétain de l'école karma-kagyu
du bouddhisme tibétain.
Conseils de beauté (Time Tested Beauty Tips) - Sam Levenson
Pour avoir des lèvres attirantes,
prononcez des paroles de bonté.
Pour avoir de beaux yeux,
regardez ce que les gens ont de beau en eux.
Pour rester mince,
partagez vos repas avec ceux qui ont faim.
Pour avoir de beaux cheveux,
laissez un enfant y passer sa main chaque jour.
Pour avoir un beau maintien,
marchez en sachant que vous n’êtes jamais seule,
car ceux qui vous aiment
et vous ont aimé vous accompagnent.
Les gens, plus encore que les objets,
ont besoin d’être réparés, bichonnés,
ravivés, réclamés et sauvés :
Ne rejetez jamais personne.
Pensez-y :
si un jour vous avez besoin
d’une main secourable,
vous en trouverez une
au bout de chacun de vos bras.
En vieillissant, vous vous rendrez compte
que vous avez deux mains,
l’une pour vous aider vous-même,
l’autre pour aider ceux qui en ont besoin.
La beauté d’une femme n’est pas
dans les vêtements qu’elle porte, son visage
ou sa façon d’arranger ses cheveux.
La beauté d’une femme
se voit dans ses yeux,
car c’est la porte ouverte sur son cœur,
la source de son amour.
La beauté d’une femme
n’est pas dans son maquillage,
mais dans la vraie beauté de son âme.
C’est la tendresse qu’elle donne,
l’amour, la passion qu’elle exprime.
La beauté d’une femme
se développe avec les années.
Ce texte a été écrit par
♥ Sam Levenson ♥
pour son petit fils.
C’était un des poèmes préférés
d’Audrey Hepburn.
Elle le lisait à ses enfants régulièrement
et le lut à ses enfants
lors de son dernier réveillon de Noël.
Craindre l’opinion des autres - Osho
Plus vous pénétrez profondément en vous,
plus vous sentez que tout vient de l’extérieur.
Votre corps vient de l’extérieur,
vos pensées aussi, et votre « moi »
vous a été donné lui aussi par les autres.
C’est la raison pour laquelle vous craignez
l’opinion des autres, car ils contrôlent complètement votre moi.
Et ils peuvent changer d’opinion à tout moment.
Votre moi, votre corps, vos pensées viennent des autres .
Qu’y a-t-il donc à l’intérieur de vous ?
Vous êtes constitué d’une accumulation
de croyances venues de l’extérieur.
Lorsque vous êtes identifié à la personnalité
que les autres vous ont donnée,
tout est certainement déterminé.
Prenez conscience de tout ce qui vient de l’extérieur
et cessez de vous identifier à ces choses.
A un moment donné, tout ce qui est extérieur
s’évapore complètement.
Vous êtes dans un vide et ce vide est le passage
entre l’extérieur et l’intérieur, l’ouverture.
Nous craignons tellement le vide, nous avons tellement peur
d’être vide que nous nous accrochons à toutes nos croyances.
Il faut être suffisamment courageux
pour rester dans ce vide et cesser de s’identifier
à toutes ces manifestations extérieures.
Si vous n’avez pas ce courage,
vous vous tournez vers l’extérieur pour vous raccrocher
à quelque chose qui comble ce vide.
Ce passage dans le vide, c’est la méditation.
Si vous êtes assez courageux pour vous y maintenir
pendant un moment, tout votre être se tournera rapidement
et automatiquement vers l’intériorité.
Lorsqu’il n’y a plus d’attaches avec le monde extérieur,
vous vous tournez vers l’intérieur.
Vous réalisez pour la première fois que vous transcendez
tout ce que vous aviez pensé être.
A présent, vous êtes quelque chose d’autre qu’un devenir ;
Vous êtes l’être.
Cet être est libre, rien ne peut le définir,
c’est une liberté absolue.
Aucun lien de cause à effet n’est possible.
Extrait de « Destin, liberté, âme.
Quel est le sens de la vie ? »
S’aimer soi-même
♥ OSHO ♥
Cultiver l'Amour de Soi - Don Miguel Ruiz
Aujourd’hui, je m’accepte tel(le) que je suis,
sans me juger.
J’accepte mon esprit tel qu’il est,
avec toutes mes émotions,
tous mes espoirs et mes rêves,
ma personnalité, ma façon d’être unique.
J’accepte mon corps tel qu’il est,
dans toute sa beauté et sa perfection.
Que l’amour que j’ai envers moi-même soit si fort
que jamais plus je ne me rejette,
ni ne sabote mon bonheur, ma liberté et mon amour.
Désormais, que chacune de mes actions, de mes réactions,
de mes pensées et de mes émotions soit fondée sur l’amour.
J’accrois mon amour pour moi-même,
jusqu’à ce que tout le rêve de ma vie
soit transformé et que la peur et les drames
cèdent la place à l’amour et la joie.
Que la puissance de mon amour pour moi
soit assez forte pour briser tous les mensonges
qu’on m’a programmé à croire,
tous ceux qui m’ont fait croire que je ne suis pas
à la hauteur, pas assez fort(e), pas assez intelligent(e),
et que je ne m’en sortirai pas.
Que la puissance de mon amour pour moi soit si forte
que je n’aie plus besoin de vivre ma vie
en accord avec l’opinion d’autrui.
J’ai une confiance totale en ma capacité
à effectuer les choix que je dois faire.
Paré(e) de mon amour pour moi,
je n’ai plus peur de faire face
à quelque responsabilité que ce soit dans ma vie,
ni à quelque problème dont je trouve la solution
quand il se présente.
Quoique je veuille accomplir,
puissé-je le faire avec la puissance
de mon amour pour moi-même.
A partir d’aujourd’hui,
je m’aime tellement moi-même
que je ne fais plus rien contre moi.
Je peux vivre ma vie en étant moi-même
et non en prétendant être quelqu’un d’autre
dans le but de plaire à autrui.
Je n’ai plus besoin que les autres me disent
du bien de moi, car je sais qui je suis.
Grâce à mon amour pour moi, je prends désormais plaisir
à l’image que me renvoie le miroir de moi-même.
Qu’un sourire illumine mon visage
et qu’il accroisse ma beauté intérieure et extérieure.
Je ressens un tel amour pour moi
que ma propre présence m’est toujours un plaisir.
Je m’aime sans jugement car lorsque je me juge,
il en résulte des reproches et de la culpabilité
puis le besoin de me punir,
de sorte que je perds de vue mon amour.
Je fortifie ma volonté de me pardonner en cet instant.
Je nettoie mon esprit de tout poison émotionnel
et de tout jugement afin de vivre dans la paix et l’amour.
Que mon amour pour moi-même
soit la force qui change le rêve de ma vie !
Armé(e) de ce nouveau pouvoir dans mon cœur,
le pouvoir de l’amour de soi,
je transforme chacune de mes relations
à commencer par celles que j’ai avec moi-même.
Je me libère de tout conflit avec autrui.
Je suis heureux(se) de passer du temps avec ceux
qui me sont chers et je leur pardonne
toute injustice encore ressentie en moi.
Je m’aime tellement que je peux pardonner
quiconque m’a blessé(e) dans mon existence.
J’ai le courage d’aimer ma famille et mes amis
sans conditions et de modifier mes relations
de la façon la plus positive et la plus empreinte d’amour.
Je crée de nouveaux canaux de communication
dans mes relations, de manière à ce qu’il n’y ait plus
de guerre de pouvoir, ni de perdant ou de gagnant.
Je peux travailler en équipe, pour l’amour,
pour la joie et pour l’harmonie.
Mes relations avec ma famille et mes amis
sont fondées sur le respect et la joie,
afin de ne plus ressentir le besoin de leur dire
comment penser ou se comporter.
Mes relations romantiques sont les plus merveilleuses.
La joie m’envahit chaque fois que je partage
mon amour avec mon partenaire.
J’accepte les autres tels qu’ils sont, sans jugement,
car lorsque je les rejette, je me rejette moi-même.
Et quand je me rejette, on me rejette.
Aujourd’hui, je prends un nouveau départ.
Je recommence ma vie en ce jour
avec la puissance de l’amour de soi.
J’apprécie ma vie, j’apprécie mes relations,
j’explore la vie,
je prends des risques, je suis vivant(e),
je ne vis plus dans la crainte de l’amour.
J’ouvre mon cœur à l’amour qui est mon droit de naissance.
Je deviens Maître de la gratitude,
de la générosité et de l’Amour
afin de pouvoir jouir de toutes les créations à tout jamais.
♥ Don Miguel Ruiz ♥
Décalogue de la sérénité - Jean XXIII
Rien qu’aujourd’hui
j’essaierai de vivre
exclusivement la journée
sans tenter de résoudre
le problème de toute ma vie.
Rien qu’aujourd’hui,
je porterai mon plus grand soin
à mon apparence courtoise
et à mes manières :
je ne critiquerai personne
et ne prétendrai redresser ou
discipliner personne
si ce n’est moi-même.
Rien qu’aujourd’hui,
Je serai heureux
dans la certitude d’avoir été créé
pour le bonheur,
non seulement dans l’autre monde,
mais également dans celui-ci.
Rien qu’aujourd’hui,
Je m’adapterai aux circonstances
Sans prétendre que celles-ci
Se plient à mes désirs.
Rien qu’aujourd’hui,
je consacrerai dis minutes
à la bonne lecture
en me souvenant que,
comme la nourriture est nécessaire
à la vie du corps,
la bonne lecture est nécessaire
à la vie de l’âme.
Rien qu’aujourd’hui,
je ferai une bonne action
et n’en parlerai à personne.
Rien qu’aujourd’hui,
je ferai au moins une chose
que je n’ai pas envie de faire
et, si j’étais offensé,
j’essaierais que personne ne le sache.
Rien qu’aujourd’hui,
J’établirai un programme
détaillé de ma journée.
Je ne m’en acquitterai peut être pas
mais je le rédigerai
et me garderai de deux calamités :
la hâte et l’indécision.
Rien qu’aujourd’hui,
je croirai fermement,
même si les circonstances prouvent
le contraire, que la Providence de
Dieu s’occupe de moi comme si rien
d’autre n’existait au monde.
Rien qu’aujourd’hui,
je ne craindrai pas,
et tout spécialement,
je n’aurai pas peur d’apprécier
ce qui est beau
et de croire en la bonté.
Je suis en mesure de faire le bien
pendant douze heures,
ce qui ne saurait pas
me décourager,
comme si je pensais que je devais
le faire toute ma vie durant.
♥ Jean XXIII ♥
Dire OUI au changement - Nicole Bordeleau
Un jour, le ciel est bleu et le soleil est radieux.
Le lendemain, un orage éclate et la pluie tombe à tout rompre.
Un moment, tout va pour le mieux.
Le moment suivant, on fait face à une séparation,
à un conflit, à une maladie.
Dans cette précieuse vie humaine, rien n'est acquis et rien,
ni personne ne sera épargné par les vagues du changement.
Les saisons, les océans, les montagnes,
bref tout ce qui existe est appelé
à se transformer, à se réinventer.
Et dans la nature, rien ne résiste au cycle des transformations.
Rien, sauf l'être humain.
Car à moins qu'il ne provienne de sa volonté,
l'être humain considère le changement comme un problème,
un affront, un obstacle que la vie place sur sa route.
On peut ainsi s'agripper et résister de toutes nos forces
pour repousser le changement dans nos corps
et dans notre apparence, cela ne durera pas éternellement.
On peut s'accrocher fermement à notre routine,
à nos habitudes de vie, à des idées fixes, à de vieilles façons de faire, inévitablement un jour, on devra se résoudre à changer.
Ce refus de voir le changement comme étant un processus naturel
de l'évolution coûte cher en énergie et en nuits d'insomnies,
car la vie est une force puissante.
Si on lui résiste, elle insiste.
Si on persiste, elle nous déstabilise.
Si on s'obstine et que l'on refuse de changer,
elle nous y obligera, car refuser de changer,
c'est comme refuser de vivre.
Aussi difficile soit-il de l'admettre,
tout changement a sa raison d'être.
Son but est de dégager ce qu'il y a en nous de force,
de courage, de résilience pour poursuivre notre évolution.
Sans cet apprentissage, il nous serait impossible de découvrir
et de faire rejaillir les ressources insoupçonnées
qui sommeillent encore en nous.
Bien que changer peut parfois sembler
une douloureuse expérience à vivre,
c'est souvent à partir de cette expérience
que la sagesse émerge.
La sagesse, c'est une prise de conscience.
C'est la capacité de percevoir le sens profond d'une épreuve,
d'une perte, d'une expérience douloureuse.
La sagesse, c'est ce qui nous permet de faire face
à toutes les vagues de l'existence avec sérénité.
Rien ne saurait freiner le changement,
c'est l'élan même de la vie.
De plus, sans changement, rien de meilleur ne pourrait survenir
et nous serions constamment à vivre les mêmes expériences.
Alors, peu importe sous quelle forme le changement arrive.
Dites OUI...
Si aujourd'hui, vous êtes appelé à vivre un changement important,
dites-vous que c'est parce que vous avez en vous la force d'y faire face.
Au lieu de le repousser, penchez-vous vers lui,
prenez une profonde respiration et tenez bon,
car la vie vous prépare à accueillir
quelque chose de beau et de grand.
♥ Nicole Bordeleau ♥