NULLA DIES SINE LINEA

NULLA DIES SINE LINEA

New Year New You !

 

 

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C'est reparti, mes Anges,

il y a quelques jours,

un nouveau compteur vient d'être activé et relancé !

 

 

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L'occasion de se dire

que les années défilent à une vitesse folle et que,

seconde après seconde, inéluctablement, notre compteur,

enclenché dès notre naissance, nous est défalqué.

 

 

 

Alors qu'allons nous faire de cette année en 8, le symbole de l'infini ? 

Qu'allons nous faire de ces 365 jours (352 à ce jour)

qui nous ont, par chance, encore été donnés ?

 

 

 

Va t'on se projeter, encore et encore ?

Sinon de vouloir inconsciemment vieillir toujours un peu

dans l'espoir de vivre autre chose

et/ou

de courir après un hypothétique but

au lieu de simplement savoir profiter de l'instant présent

où le monde est à notre portée !

 

 

 

Sauf qu'en réalité, à vouloir ce qu'on pense manquer,

on passe simplement à côté de l'essentiel,

avec pour toile de fond, le sentiment amer

d'être constamment frustré.

 

 

 

Alors pour moi, c'est décidé,

aujourd'hui et maintenant,

je DÉCIDE et permets de m'arrêter !

 

 

 

Je change de perspective

et je remets mon curseur bien au centre !

 

 

 

Je DÉCIDE d'ignorer les injonctions multiples et variées

pour lesquelles, bombardés de toute part,

nous sommes tenus de nous conformer !

 

 

 

Je DÉCIDE, quitte même à apprendre, de dire NON,

de refuser de rentrer dans un moule

et/ou

me laisser cloner dans une image subliminale

constamment plébiscitée !

 

 

 

Je DÉCIDE de ne plus rester dans l'ombre

au risque de n'être personne, sinon

de me couper de moi même !

 

 

 

Je DÉCIDE d'opter pour le vœu infini et sacré

d'être moi-même et de le cultiver !

 

 

 

Je DÉCIDE de bonifier, jour après jour, le capital,

qui depuis ma naissance m'a été personnellement confié !

 

 

 

Je DÉCIDE de garder le cap fixé

et avoir le contrôle sur chaque minute écoulée

dès lors que ma santé le permet !

 

 

 

Je DÉCIDE de chérir ma liberté d'être,

dans tout ce qu'il m'est possible d'explorer

avec courage, sans contrainte, entrave et projets arrêtés !

 

 

 

Je DÉCIDE de m'ancrer, ici et maintenant,

pour ne plus me laisser embarquer par un cerveau

téléguidé ou conditionné vers un futur

qui ne m'appartient pas voire ne m'appartiendra jamais !

 

 

 

Je DÉCIDE de vivre dans l'intensité et par ma seule volonté,

j'augmente ma fréquence vibratoire de tout ce que je choisis

d'être en droit juste de réaliser,

seul ou accompagné, pour me gorger animé d'émotions décuplées

et ainsi me rapprocher du bonheur que j'aurai décrété !

 

 

 

 

Oui mes Anges, profitez du moment présent,

de chaque minute qui vous est donnée

car ce temps décompté ne reviendra jamais.

 

 

 

L'avenir, qui peut dire s'il sera meilleur ou peut être pire,

sauf qu'à cet instant, nous sommes bel et bien là !

 

 

 

Regardons autour de nous et tout ce qui se passe...

 

 

 

Ouvrons nos sens et tournons nous vers la lumière,

celle du soleil et appliquons nous à faire rayonner

celle que "solairement" nous allons dégager !

 

 

 

Faisons le maintenant, pas plus tard, pas demain,

car ce précieux instant nous appartient

alors que demain, nous n'en savons rien !

 

 

 

Et ne perdons plus notre temps

à tenter de convaincre les autres de notre valeur

ou chercher dans le regard de l'autre son approbation.

S'ils ne la voient pas, c'est que tout simplement, ils ne la méritent pas…

 

 

 

Ne perdez jamais non plus votre tranquillité d'esprit

face à des gens qui sont en guerre contre eux-mêmes

ou qui vous empêchent constamment de vous épanouir.

 

 

 

Après tous ces mois de silence faute de disponibilités,

j'envoie, à cette occasion, de l'amour à tous ceux

qui font de leur mieux pour guérir de quelque chose

dont ils ne veulent pas parler.

 

 

 

Ne nous laissons plus aspirer par l'espace,

ni par la spirale du temps, mais égrainons,

avec bonheur et saveur, chaque battement seconde

et connecté de notre cœur !

 

 

 

Il y a deux jours, nous étions

le 11 janvier 2024 (Portail énergétique 1.1.1).

Ce fut une journée puissante sous les signes de :

« l'alignement, transformation,

métamorphose, miracle,

manifestation et magie »

 

 

 

2024 (888) Le chiffre 8 en raison de sa forme

est associé à l'infini couché sur le côté.

Il symbolise l'équilibre entre les forces opposées

telles que le matériel et le spirituel

ainsi que l'action et la réaction…

Le chiffre 8 peut être aussi perçu

comme un rappel de l'univers quant à l'importance

d'avoir un équilibre dans notre vie.

Il contient une vibration énergétique puissante !

 

 

 

N'oubliez jamais que tout se décide à travers vous...

Et toute perception face à un événement

est conditionnée par notre esprit

et l'angle de vue focus donné !

 

 

 

 

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Alors à tous mes Anges,

je viens vous souhaiter du fond du cœur

une très belle et merveilleuse année 2024 !

 

 

 

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© VP - 2024 - On ne joue pas avec les sentiments


13/01/2024
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Quand on est son propre bourreau © Diane Gagnon

 

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 Avec ou sans Musique

   Avant de lire ou après...

       Sur la puissance du vibrant son

    de Really Slow Motion

      (Album Élévation)

 

 

 

 

 

 

Même si beaucoup ont tendance à pointer les autres

pour leurs malheurs ou leurs problèmes,

le pire bourreau dans notre vie, c’est souvent nous-mêmes.

 

 

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Nous sommes notre propre bourreau lorsque :

 

Nous disons oui aux autres sans même nous demander

si nous avons envie de dire oui ;

Et donc, nous nous disons non plus souvent à nous-mêmes qu’aux autres ;

 

Nous fournissons encore un effort supplémentaire

alors que nous sommes épuisés ;

 

Nous rognons sur nos heures de sommeil

pour répondre aux attentes que l’on attribue aux autres :

patron, associé, collègues, enfants, parents,

conjoint, obligations, travail, activités ;

 

Nous dépensons autant ou plus que ce que nous gagnons,

nous obligeant ainsi à maintenir un rythme de travail,

presque inhumain, pour répondre à nos faux besoins ;

 

Nous nous conformons aux attentes des autres

en niant nos propres besoins ;

 

Nous ne prenons pas soin de nous, de notre corps,

de notre âme, de notre conscience ;

 

Nous nous efforçons d’être gentils

même avec ceux qui ne le sont pas envers nous ;

 

Nous tolérons des comportements inacceptables

de la part des autres, sans rien dire, pour ne pas créer

de conflit ou par peur de ne plus être aimés ;

 

Nous ne prenons pas soin de nos propres traits

de personnalité qui peuvent causer problème ;

 

Nous ne prenons pas soin de notre santé

ou de notre hygiène de vie, nous faisant passer

en dernier dans la liste des priorités ;

 

Nous restons dans une dépendance malsaine

envers d’autres personnes ;

 

Nous faisons tout pour les autres

en nous oubliant nous-mêmes ;

 

Nous nous en demandons davantage

que ce que nous pouvons offrir,

omettant que l’on ne peut offrir à autrui

ce que l’on ne peut pas se donner soi-même ;

 

Nous n’exprimons pas nos besoins, nos émotions ;

 

Nous refoulons nos émotions, nos réactions

ou tout comportement que l’on nous a appris

comme étant indésirable, emmagasinant dans notre corps

tous ces nœuds qui bloquent notre énergie vitale ;

 

Nous passons plus de temps dans notre tête

que dans notre cœur ;

 

Nous nous valorisons d’être toujours occupés,

de travailler fort, de ne pas avoir une minute à soi ;

 

Nous ne nous accordons jamais de moments de repos,

de solitude, de détente, de recueillement, de silence ;

 

Nous ne savons pas mettre nos limites, nous affirmer,

dire non, nous faire respecter et nous nous soumettons ;

 

Nous laissons les autres décider pour nous,

nous dictant quoi porter, qui voir,

à quelle heure rentrer, comment se comporter ;

 

Nous nous soumettons plutôt que de nous tenir debout ;

 

 

Mais surtout, nous nous infligeons une violence impardonnable

en refusant d’assumer notre véritable Nature. 

 

Nous n’assumons pas la toute Puissance de ce que nous sommes,

nous mettons de côté notre créativité,

nous n’écoutons pas notre intuition,

nous avons oublié la connexion avec la Source,

nous ne faisons pas silence pour prendre le temps

d’écouter le chant de notre âme, pour découvrir la beauté

de nos propres couleurs. 

 

Nous nous maintenons ainsi en mode survie,

oubliant que l’on se meurt lentement à force de survivre.

 

Il est plus que temps de nous débarrasser de ce bourreau

que nous maintenons dans notre vie, souvent à notre propre insu. 

 

Si notre vie manque de douceur, c’est que notre bourreau

est encore beaucoup trop actif.

Mettons-le au chômage. 

 

Il est révolu le temps où notre orgueil prenait trop de place.

Le moment est venu de faire toute la place à notre cœur,

à l’Amour, à la douceur. 

 

Ça suffit de se traiter comme si nous étions notre pire ennemi !

Nous devons prendre soin de nous

au moins autant que nous prendrions soin de notre meilleur ami. 

 

On peut faire la liste de tous ces moments

où nous manquons cruellement d’Amour envers nous-mêmes

et décider, un par un, de les transformer

en gestes d’Amour envers soi. 

 

Il faut prendre du temps pour soi, pour s’arrêter,

s’observer, observer nos comportements automatiques

et remettre en question nos actions, nos décisions.

 

 

Avant chaque prise de décision, avant chaque action,

demandons-nous « pourquoi » nous nous apprêtons

à faire CE choix, à poser CE geste. 

 

Avec cette nouvelle vigilance constante,

nous en viendrons à débusquer les moments

où le bourreau est à l’œuvre, incognito,

parfois depuis des dizaines d’années.

 

L’ère du bourreau intérieur est révolue.

 

 

C’est ainsi que nous créerons la fin de l’ère du bourreau extérieur.

 

 

C’est maintenant l’ère de la douce sagesse,

où nous apprenons à être bons envers nous-mêmes

et à répandre cette bonté dans le monde.

C’est le temps de s’aimer.

 

© Diane Gagnon

Auteur Coach Conférencière

 

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06/02/2023
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Comment faire du temps notre ami ? © Jean-Louis Servant-Schreiber

 

 

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La plupart d'entre nous ont mal à leur temps

et ne savent pas que ça se soigne.

Courir après les minutes, sentir le stress nous gagner

au fil de la journée est devenu si banal

que nous finissons par le croire normal.

Il n'est pas si difficile que ça de réagir.

Il suffit de nous observer nous-même et de comprendre

que chaque heure est un morceau unique de notre vie.

Le temps peut ainsi devenir notre ami le plus précieux.

 

 

Vous connaissez le pouvoir des mots.

Ils nous rapprochent de la connaissance,

nous projettent dans l'imaginaire,

colorent à volonté la réalité.

Ils nous font aussi prendre des vessies pour des lanternes.

 

 

 

Faisons ensemble l'expérience d'un petit décalage.

 Dans quelques expressions courantes qui parlent du « temps »,

remplaçons-le par le mot « Vie ».

Ainsi, au lieu de : « Cela prend du temps »

disons : « Cela prend de la Vie ».

 

 

Transposons ainsi à chaque phrase et écoutons

ce qui se passe dans notre tête :

est-il besoin d'insister ?

Mettre « Vie » à la place de « Temps »,

c'est comprendre qu'en pratique, pour un individu,

c'est bel et bien la même chose.

Voilà qui confère à la recherche d'une relation amicale

avec le temps toute l'importance qu'elle doit revêtir : vitale.

 

 

Le malheur d'être autodidacte

 

 

Vie plus longue, heures plus courtes, ainsi se présente

le temps du nouveau siècle, pour nous qui allons y vivre.

Un bébé fille qui vient de naître a

une chance sur deux de voir l'année 2100.

Et tous les enfants du millénaire travailleront

encore moins que leurs parents.

Lesquels avaient pourtant vu fondre, au siècle dernier,

la durée de leur journée de travail, comme la longueur de leur vie active.

De plus en plus de loisirs et de temps pour soi, donc ?

 

Comment se fait-il, alors, que l'on se plaigne plus que jamais

du stress et du manque de temps, bien plus

que du manque d'argent, de verdure ou de liberté ?

Peut-être parce que, comme toutes les choses

importantes de la Vie, bien utiliser son temps

n'est pas enseigné à l'école.

Pas plus, d'ailleurs, que réfléchir, aimer, se connaître

et se changer, bien se nourrir, élever ses enfants,

faire un bon usage de l'argent, écouter les autres…

 

Nous sommes donc tous, en la matière, des autodidactes.

Dès l 'école, on nous affuble d'une montre

et on nous distribue des horaires de cours.

Initiation éclair.

 

 

Peu après commencent à s'empiler dans notre petit panier

(qui ne contient, après tout, que vingt-quatre heures) :

métro, réunions, boulot, rendez-vous, dodo, coups de téléphone,

repas, sports, shopping, ébats amoureux, journaux à lire,

biberons à donner, notes à rédiger, courses à faire – et zut !...

c'est encore Noël et je n'ai toujours pas acheté les cadeaux !

Certains craquent, d'autres s'organisent.

La plupart ont mal à leur temps et ne savent pas que ça se soigne.

 

On nous fait croire que le temps, c'est de l'argent.

Mais, dès que l'on comprend que c'est la Vie, la nôtre,

on ne peut pas se résigner à un malaise qui mine

à la fois notre efficacité et notre plaisir à goûter les jours.

 

Dans les pays en voie de développement,

quand la suffisance alimentaire succède

à l'immémoriale privation, les humains ne résistent pas.

Beaucoup commencent à s'empiffrer et à grossir,

et plus ils sont riches, plus ils sont gras.

Certains en meurent .

 

 

Quelques générations plus tard,

ils se trouvent laids, mal dans leur peau.

Une réaction se produit alors sous forme d'articles,

de livres, d'émissions, voire de simples conversations,

jusqu'à devenir une préoccupation dominante.

Des progrès deviennent visibles, car de nouvelles valeurs

de santé et d'esthétique s'installent.

C'est ainsi que nos corps ne ressemblent plus guère

à ceux de nos grands-parents.

La diététique de la nourriture a touché

l'ensemble de la population.

 

Malheureusement, un mauvais usage du temps

ne fait pas grossir, et donc se voit moins.

Peut-être est-ce pour cela que le problème

ne passe pas encore comme une priorité nationale.

On en tombe, pourtant, tout aussi malade

que de suralimentation.

Ulcères, crises cardiaques ou cancers naissent

dans le sillage du stress, qui est au temps

ce que l'obésité est à la nourriture.

Il n'existe pas de diététique du temps et, pourtant,

le besoin est urgent : son absence menace notre bien être,

souvent notre bonheur, vraisemblablement le sens même de notre Vie.

 

 

Faire son examen de temps

 

 

Commençons par essayer de comprendre comment,

personnellement, nous en sommes arrivé là.

Examinons quelques-unes de nos nombreuses

manières de gâcher notre temps.

Que ce soit au travail ou à la maison,

nous avons des tâches à accomplir.

Petites ou grandes, ce sont elles

qui ponctuent nos journées.

Mais c'est nous qui, en principe, choisissons

dans quel ordre les effectuer et qui décidons des priorités.

 

En fait, voici comment les choses

se passent le plus souvent.

Nous faisons d'habitude :

- Ce qui nous plaît avant ce qui nous déplaît ;

- Ce qui va vite avant ce qui prend plus de temps ;

- Ce qui nous est facile avant ce qui est difficile ;

- Ce que nous savons faire avant ce qui est nouveau pour nous ;

- Ce qui est urgent avant ce qui est important ;

- Ce que d'autres nous demandent avant ce que nous avons choisi.

 

Ce n'est pas tout.

Ce qui est noté à une heure donnée sur notre agenda

prendra le pas sur des travaux auxquels

nous n'avons pas affecté d'horaire.

Nous sommes souvent plus disponible

pour les interrupteurs que pour nos propres priorités.

De même, nous traitons plutôt les problèmes

dans l'ordre où ils se présentent, ce qui n'est pas forcément

de rapport avec leur ordre d'importance.

 

Inutile de souligner que cette liste d'attitudes,

dans lesquelles chacun se reconnaîtra, au moins partiellement,

égrène tout ce qu'il conviendrait d'éviter

pour renouer une amitié avec son temps.

Mais c'est ainsi que nous agissons, depuis l'école,

et nous n'avons guère eu l'occasion de changer,

sauf parfois en pire, sous l'accumulation

des charges de notre métier.

 

Pour avancer, notre première étape consistera

à identifier, puis à surmonter,

quatre obstacles préalables :

- Nous ne nous connaissons pas assez nous-même ;

- Nous ne connaissons pas assez bien le temps ;

- Nous nous laissons trop encombrer par nous-même et par les autres ;

- Nous ne réfléchissons pas assez sur l'emploi de notre temps.

 

Nul ne peut savoir mieux que nous-même

les limites de la confiance que nous pouvons nous faire.

Personne n'a plus pâti de nos insuffisances,

n'est plus souvent tombé dans des pièges tendus par nous,

n'a été plus déçu par nous que nous-même.

 

 

Décider de ce que l'on veut

 

 

Nous ne pouvons prendre en main notre temps

que si nous savons ce que nous souhaitons en faire :

en gros et en détail, en fin de compte ou par étapes.

Ce qui implique de prendre conscience

de nos véritables objectifs de vie qui conditionnent

la manière dont nous allons leur attribuer du temps.

 

Petit exercice facile et concret : examinons nos horaires,

notre mode habituel de fonctionnement,

afin d'y distinguer entre les activités

librement choisies par nous et celles qui ne font

que répondre aux nécessités et aux demandes

de notre entourage, professionnel ou familial.

 

Il est ainsi très instructif de redécouvrir

notre emploi du temps en répondant, à chaque étape,

à cette question piège : « Est-ce bien moi qui l'ai voulu ? ».

Établir une amitié permanente avec notre temps

revient ainsi à nous le réapproprier, de deux manières :

en vérifiant chaque matin, que nous allons l'utiliser au mieux

et en nous assurant que cet usage est

au bénéfice de nos propres objectifs de vie.

 

En résumé : 

 

1 - Une porte ouverte sur le stress :

Paradoxalement, l'impression de manquer de temps

semble croître alors même que nous disposons

de plus en plus de temps « libre ».

L'explication est que, par désir ou par manque d'organisation,

nous voulons faire tenir un nombre d'actions croissantes

dans vingt-quatre heures incompressibles.

Le plus souvent, nous nous stressons nous-même.

 

2 – Une prise de conscience personnelle :

L'essentiel des améliorations possibles

dans notre rapport au temps est déjà à notre disposition.

En faisant un examen précis et lucide

de nos comportements quotidiens et de nos vraies priorités,

des pistes concrètes s'ouvrent vite.

 

3 - Un progrès existentiel :

Nos vingt-quatre heures quotidiennes sont incompressibles,

mais nous pouvons en faire un meilleur emploi, pour disposer

de plus de vie, d'autonomie, de liberté de choix.

 

 

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© Jean-Louis Servant-Schreiber

Journaliste, patron de presse et essayiste français

 

 

 

 

 

A retrouver dans la rubrique :

Thématiques Existentielles (Psychologie & Conseils)

 

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14/01/2023
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Les signes avant-coureurs de la rupture

 

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Dans toute relation, il est tout à fait normal

qu'il y ait des hauts et des bas ;

Chaque individu étant, par définition, en perpétuelle évolution.

 

Toutefois, lorsque le malaise perdure,

notre joie de vivre s'éteint,

notre sourire disparaît et que le sentiment d'être malheureux

s'installe lourdement en soi-même, il est urgent d'y faire face

soit en cherchant rapidement une solution à deux ou

en prenant la décision de quitter l'autre.

 

Oui, parce qu'on peut, tout à fait, quitter

une personne que l'on aime toujours surtout

si notre santé mentale voire physique se dégrade et en dépend.

 

Se sentir constamment dans le mal être

en présence de son conjoint constitue un signal fort.

Le corps ne trahit jamais ce que notre esprit

refuse de comprendre et surtout d'accepter.

Il faut donc veiller à reconnaître

tous les signes avant-coureurs qui nous sont envoyés.

 

 

Bien avant d'en arriver au choix décisif de la rupture,

il y a des signes présages qui montrent que la relation va mal.

 

En voici les principaux listés :

 

 

artimage_205392_1212810_20100422091378.gif   Le 1er signe évident est qu'il n'y a plus de communication :

 

Pour qu'une relation puisse fonctionner,

la base est de pouvoir se parler.

La communication est, en effet essentielle, pour pouvoir échanger

sur ce que l'on ressent, en tout domaine et toute circonstance confondue,

c'est à dire ses peurs, ses doutes, ses ressentis (infondés ou non),

ses aspirations, ses ambitions professionnelles, ses problèmes en général,

mais également les projets communs voire même

les questions plus délicates liées à l'argent du couple.

 

Le fait de ne plus vouloir parler à son conjoint

de tous ces points peut être le signe qu'on ne l’intègre plus

au fond dans la relation et qu'en réalité, on agit désormais en « cavalier seul ».

 

 

artimage_205392_1212810_20100422091378.gif  Le 2ème signe vient dans la continuité du 1er à savoir les disputes :

 

Faute de savoir encore communiquer,

les disputes pleuvent !

 

Tous les sujets nécessaires à la relation

pour fonctionner deviennent sources de conflit.

Et le signe qui doit alerter est la fréquence de ces disputes.

Vivre dans le conflit permanent dégrade,

abîme et bloque toute relation.

 

 

artimage_205392_1212810_20100422091378.gif  Le 3ème signe qui doit interpeller est de ne plus,

de ce fait, avoir de projets à deux :

 

Au début de la relation, on est riche et même excité

de s'imaginer dans les projets futurs à réaliser ensemble.

On s'y voit déjà…

On rêve de vivre ensemble voire se marier,

avoir un ou des enfants, acheter un appartement ou une maison,

avoir un animal de compagnie ou de se lancer à deux dans les voyages.

Tout ce qui fait, en somme, les fondations solides de la relation

parce qu'on est dans l'engagement et la réalisation concrète

d'une vie construite à deux.

 

Sauf que faute de communication et de disputes à répétition,

la situation change.

Exit les projets !

 

Et ne plus savoir construire et grandir ensemble

dans des projets communs finit par rendre malheureux

et le sentiment d'être seul...

 

 

artimage_205392_1212810_20100422091378.gif  Le 4ème signe découlant de cette déconstruction amorcée

est l'ennui avec l'autre :

 

Au départ, tout est tout beau,

tout rose comme dit la formule.

N'ayant plus de projets ensemble, on finit

par s'éteindre dans son coin et surtout d'ennui.

 

Là encore, il est plus qu'urgent de le dire

pour faire un bilan à plat de la situation.

Soit on persiste et on se donne les moyens pour en sortir,

soit on y met un terme...

 

 

artimage_205392_1212810_20100422091378.gif  Le 5ème signe, par ricochet,

est de ne plus passer de temps ensemble :

 

Le signal qui doit alerter, c'est la fuite à savoir

l'espace de plus en plus grand qui est mis entre les deux personnes.

Chacun trouvant des excuses

pour passer du temps ailleurs (bridge, sport, travail…) ou avec des amis.

 

 

La multiplication des occupations extérieures

doit être prise très au sérieux.

L'un (ou les deux) cherchant en fait, de son côté, un refuge

 

pour déserter, ne pas se plomber le moral sitôt rentré à la maison

et pour n'avoir pas à se confronter au silence lourd

et pesant de la relation en perdition.

 

Tout ce que vous aimiez faire ensemble autrefois

n'existe plus ou si peu (se faire un week-end rien qu'à deux,

aller au restaurant, se balader et découvrir ensemble

et en amoureux de jolis endroits…).

 

Quand on est dans le partage mutuel et l'amour,

même une passion de l'un est l'occasion rêvée

pour la faire connaître à sa moitié et la vivre à deux !

On veut tout faire à deux.

Encore faut-il être connectés...

 

Si les deux agissent de la même manière

en se fuyant l'un et l'autre, c'est le signe évident

que la relation va très mal et touche à sa fin.

 

 

artimage_205392_1212810_20100422091378.gif  Le 6ème signe, c'est ne plus avoir envie de faire d'effort :

 

Le fait de passer plus de temps ailleurs qu'avec sa moitié,

forcément et insidieusement, éloigne jour après jour

et pire devient une sinistre réalité.

La vision réconfortante de la relation se détourne

peu à peu et ne passe plus au 1er plan.

 

En outre, le fait de ne plus avoir envie de prendre soin de soi

pour lui plaire est là aussi révélateur.

Il n'y a plus de séduction dans l'air.

 

A l'opposé, voir son conjoint se faire beau et sortir

de plus en plus, sans vous, soulève également question.

 

Le pompon est lorsque cela vous est devenu complètement égal…

La lassitude s'est belle et bien installée et avec elle,

le danger omniprésent de rompre prochainement.

 

 

artimage_205392_1212810_20100422091378.gif  Le 7ème signe est l'absence de signes d'attention et d'affection :

 

Au début, ces signes pleuvaient :

On avait l'habitude de s'embrasser, de se dire « je t'aime »

ou se texto ter "en rafale" des mots doux

à longueur de journée (eh oui on trouve toujours du temps

pour ceux qu'on aime car tout est une question de priorités).

 

Aujourd'hui, il faut bien le dire : c'est le néant.

Vous êtes comme deux personnes bien dissociées

et sans la moindre affection connectée.

Bref, vous êtes comme deux étrangers sous le même toit.

Difficile d'envisager dans ces conditions,

un avenir porteur et sain commun…

 

A noter selon étude :

Tout ce qui est passionné et s'embrase rapidement,

peut aussi retomber, tout aussi vite, tel un soufflé !

 

 

artimage_205392_1212810_20100422091378.gif  Le 8ème signe coule de source,

c'est l'impact direct sur la vie sexuelle

(à ne pas confondre avec la baisse de libido

qui peut être liée à d'autres facteurs) :

 

Comme les signes d'affection se sont effrités

voire évaporés au fil du temps, le désir lui aussi s'envole.

Si l'amour n'est pas ressenti et entretenu dans la relation

entre les deux personnes, le désir forcément s'en va.

 

Et si le désir s'en va, tout est prétexte

pour éviter de faire l'amour.

Faire semblant est l'outrage suprême.

Et qui dit effort dit « contre-coeur ».

 

A ce propos, il faut toujours faire attention,

au détour de quelques mots, lorsque le partenaire dit :

« J'ai encore fait l'effort de... ».

Car qui dit effort sous-entend une volonté absente,

un acte non naturel et encore moins spontané

puisqu'on s'oblige à faire.

En clair : « on va à l'encontre de soi ».

L'épanouissement dans tout cela

a totalement plié bagage..

 

 

artimage_205392_1212810_20100422091378.gif  Le 9ème signe est l'agacement et l'énervement permanent :

 

C'est devenu à un point tel que vous ne supportez plus rien chez l'autre.

Tout vous énerve de manière exacerbée alors qu'au départ,

tout ce qui vous insupporte faisait son charme…

Preuve que la période dite rose est terminée.

 

En fait, vous n'en pouvez plus, n'en voulez plus

et souhaitez au fond que tout cela finisse

pour reprendre votre route mais, seul.

 

 

artimage_205392_1212810_20100422091378.gif  Et comme mis un introduction, le 10ème et dernier signe

est le sentiment constant d'être malheureux :

 

Vous êtes triste, éteint.

Plus rien ne brille en vous.

Vous ne vous sentez plus avancé.

Normal, vos ailes d'amour ont été coupées.

Pire encore est la santé qui peut parfois être impactée

selon les situations et cela vous ronge à petit feu…

 

 

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Prendre la décision de quitter son conjoint

n'est pas une chose facile à faire.

Celui qui prend la décision de rompre la porte tout autant

(voire parfois plus) que celui qui est quitté.

Le poids de la décision peut être lourd à porter

durant de très longues années.

 

Ce en quoi, il ne faut jamais traîner

de mettre un terme dans la relation dès que la décision

est prise pour le faire.

Plus on attend et plus cela rend malheureux.

 

L'important étant, de préférence, le dire au moment judicieux,

dans le calme, en face et de manière posée pour ne pas rendre

encore plus douloureuse et haineuse la rupture.

Car tout ce qui n'est pas compris sur le moment

et accepté ensuite reste ancré en soi…

 

Enfin, rompre n'est pas une fin en soi.

Toute relation n'est malheureusement pas écrite d'avance pour durer 

et aimer parfois ne suffit pas.

Ce qui importe est d'être capable de rebondir

face à l'échec plus grandi et plus construit que jamais.

 

 

Enfin, si la rupture est source de blessures en soi,

il est bon de veiller à se reconstruire avant de se lancer,

tête baissée et surtout « blessée », dans une autre relation dite « kleenex »

qui peut, elle aussi, dans un tourbillon enivrant n'être rapidement

qu'un mirage et une déception supplémentaire.

 

 

artimage_205392_1212767_201004220911550.gif  Vous pouvez retrouver cet article dans la rubrique :

Pique-32.png Thématiques Existentielles : l'Amour  Pique-32.png

 

 

 

 

 


10/01/2023
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La mesure des obstacles © Stéphane Szerman

 

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Changer ?

C'est simple et compliqué à la fois !

Qui n'a pas formulé ses bonnes résolutions au soir

du 31 décembre pour l'année suivante ?

 

Qui n'a jamais conçu un programme sur mesure pour parvenir à ses fins ?

Toutes ces situations révèlent souvent plus un idéal qu'une réalité

à partir de laquelle se construit le scénario du succès.

Malheureusement, après l'exaltation surviennent la peine,

la déception, puis le manque de confiance en soi.

Pourquoi ?

Parce qu'on n'est pas à la hauteur ?

Non !

Cela est tout simplement dû au fait

qu'on n'a pas mesuré les obstacles.

 

 

Dès l'instant où l'on choisit de s'engager

sur la voie du changement personnel,

il importe de bien connaître, et surtout de reconnaître

les divers obstacles relatifs à toute évolution.

 

 

 

Il existe, d'une part, des obstacles "intérieurs",

qui dépendent de nous-même, de notre personnalité.

Le désir de changer peut cacher une conduite

de mise en échec permanente.

 

D'autre part, on observe des obstacles "extérieurs",

qui tiennent aux réactions de notre entourage :

notre désir de changer provoque une menace sur celui-ci,

puisque nous sortons du rôle qu'il s'était habitué à nous voir jouer.

 

Ce sont ces obstacles, intérieurs ou extérieurs,

qu'il va falloir identifier et surmonter, une étape après l'autre,

pour que le désir de changement trouve sa réalisation.

 

 

Les obstacles intérieurs

 

 

Les obstacles intérieurs dépendent de nous,

aussi bien au niveau de nos pensées (cognitions) que de nos comportements.

Et le premier à vaincre est l'anxiété*.

 

Une cohorte de pensées négatives du type "je n'y arriverai jamais"

ou bien "on me juge mal" viendront faire obstacle

à toute tentative de changement.

 

Il faut savoir que le fait de vouloir, sans cesse,

se jeter des défis masque parfois, en réalité,

un phénomène d'angoisse structurelle.

On espère changer alors définitivement pour être un ou une autre.

Mais le problème reste entier puisqu'il faut être

déjà devenu un ou une autre pour changer…

Que d'angoisses !

Il s'impose donc de savoir se distancier mentalement

de soi-même de façon projective, sinon rien ne pourra introduire

cette prise de distance indispensable à toute évolution.

 

 

Le deuxième obstacle intérieur se situe

au niveau d'apprentissages que l'on juge incomplets.

On se figure que l'on ne saura pas faire ce que l'on n'a jamais appris.

Ce mécanisme suscite un faible niveau de confiance en soi.

Il semble alors important de se faire aider par une thérapie cognitive*.

 

Ce qui freine notre confiance en nous-même,

ce sont nos peurs non maîtrisées, nos failles,

nos faiblesses, nos appréhensions ou notre fragilité.

Le principal de ces freins s'articule autour du complexe d'infériorité.

Il n'engendre que des sentiments négatifs vouant toute action à l'échec.

La personne pense qu'elle est nulle ou qu'elle n'y arrivera jamais,

ou encore que les autres feront toujours mieux.

Ce sentiment d'infériorité se nourrit de situations dans lesquelles

on s'imagine systématiquement à son désavantage,

"Puisque les autres ne peuvent être que mieux que moi... ", pense-t-on.

Il s'ensuit une survalorisation d'autrui, d'où une autocritique permanente.

 

Un autre de ces freins qui perturbe la confiance en soi est la honte.

Elle résulte d'un sentiment de dépréciation reposant

sur un degré d'exigence extrême dans les rapports à autrui.

Dans ces conditions, on n'aime pas son corps ni ses idées,

encore moins sa voix ou ses défauts.

Bref, rien ne trouve grâce à ses propres yeux.

 

 

Éprouvant la honte d'elle-même, la personne s'est persuadée

de ne jamais pouvoir être telle qu'elle aurait toujours souhaité.

Elle ressent aussi l'impression de constamment faire mal les choses

et de ne pas savoir s'adapter aux changements.

Cette attitude négative engendre

la culpabilité dans la relation aux autres :

"Je ne pourrai jamais faire une rencontre"

ou "Je ne suis vraiment bonne à rien".

 

Le repli par rapport aux autres va créer,

à la longue, une forme d'exclusion.

On en arrive à se persuader que l'on n'est pas digne

d'être aimé tel que l'on se présente.

En conséquence, on préfère éviter les relations.

Ou encore, lorsqu'il y a relation, on vit mal les échanges

en ne conservant que les aspects négatifs de ce qui a pu être dit.

On ne retient que les mauvaises choses pour recevoir

chaque argument comme des critiques potentielles.

Cela renforce l'hypersensibilité et donc la mauvaise opinion

que l'on avait déjà de soi :

"A quoi bon donner mon avis puisque ce que je vais dire

n'intéressera personne ?".

 

Finalement, cette forme d'exclusion se traduira aussi

par l'acceptation permanente des idées d'autrui

par peur de déplaire un peu plus.

On s'enferme alors dans un personnage sans âme,

à l'affût de tout ce qui peut être dit de dérangeant.

 

Après le complexe d'infériorité, la honte et l'exclusion,

on remarque un autre obstacle à la confiance en soi : le pessimisme.

Ce comportement fait de résignation et de découragement

se manifeste au quotidien dans tous les secteurs.

On se juge incapable de quoi que ce soit,

avec une impression de défaitisme immense.

La fuite des responsabilités ou des changements caractérise cet état.

 

 

Le frein ultime à la confiance en soi sera celui de l'anxiété*

résultant de tous ces comportements et pensées négatifs.

L'anxiété généralisée provoque une peur

face à une situation donnée en induisant une incapacité à la maîtriser.

Des pensées automatiques du genre "Je n'y arriverai jamais"

ou "Mais qu'est-ce que je peux faire ?" s'imposent.

 

A la longue, cette anxiété pourra avoir des répercussions somatiques

sous la forme d'angoisses (sueurs, palpitations, vertiges, oppression thoracique…).

La boucle sera bouclée lorsqu'on aura dit que le manque de confiance en soi

augmente la sensation d'anxiété, puis d'angoisse.

 

De plus, la réaction anxieuse provoque

une forte déstabilisation ainsi qu'une désorganisation.

Le coût en énergie devenant trop important

pour assumer une situation potentiellement génératrice de phobie,

on choisit progressivement la fuite ou l'évitement,

et plus rien de bon ne peut advenir.

 

 

Les obstacles extérieurs

 

 

Les obstacles extérieurs viennent généralement

des personnes de l'entourage pour lesquelles

un changement personnel représente une menace

sur l'équilibre relationnel présent.

Il va s'ensuivre toute une cohorte de manœuvres

destinées à faire changer d'avis pour préserver une situation

au sein de laquelle les "autres" trouveraient leur compte.

 

Tout d'abord, celui ou celle qui veut changer

peut faire l'objet de jugements de valeur extrêmement négatifs :

"Tu es devenue complètement folle maintenant" ;

"On n'arrive plus à te comprendre".

 

On arrive aussi à des tentatives de culpabilisation :

"Qu'est-ce qu'on va devenir ?"

ou "Tu ne te rends pas compte ?".

 

D'autres obstacles extérieurs se développent aussi

face à une volonté de changement personnel

comme des menaces ou des violences verbales :

"Si jamais tu fais ça",

ou des phénomènes de rejet :

"Tu n'es plus comme nous, tu es trop différent... ".

 

Enfin, il arrive parfois que la personne en quête d'épanouissement

soit confrontée à la difficulté d'assumer sa volonté de changement

en devenant perméable aux sentiments négatifs de son entourage.

Elle arrive à épouser la vision protectionniste des autres

sans mesurer les causes exactes de leurs désapprobations.

 

Changer est plus facile à souhaiter qu'à concrétiser.

Mais en identifiant, une étape après l'autre,

les différents obstacles intérieurs et extérieurs,

on retrouve le chemin de la confiance en soi.

Cela repose sur l'acceptation de ce que l'on est

avec ses qualités et ses défauts.

 

 

En résumé :

 

1 – Vouloir changer :

Il est rare qu'au cours d'une existence l'on n'éprouve pas

le désir d'un changement personnel de mode de vie,

de situation, d'apparence même.

Mais bien des obstacles s'opposent à ce désir.

Il importe de les identifier.

 

 

2 – Les forces d'opposition :

Une personne qui veut changer doit affronter des obstacles

qui sont à l'intérieur d'elle-même, mais aussi parfois

surmonter ceux que son entourage dresse devant elle

pour la détourner de sa décision.

 

 

3 – L'identification des obstacles :

C'est en identifiant les obstacles, étape par étape,

que l'on parvient à se connaître, à s'accepter tel que l'on est,

et à prendre confiance en soi.

 

© Stéphane Szerman

Psychothérapeute

 

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Les thérapies cognitives :

Elles s'appliquent aux phénomènes

de distorsion de la pensée avec lesquels une personne appréhende les événements.

Lorsqu'elles s'appliquent à la mesure des obstacles,

le thérapeute cherchera à identifier les phénomènes internes

inhibant l'élaboration positive de sa pensée.

En prenant conscience de ses pensées irrationnelles

induisant des comportements inadaptés,

la personne apprendra à substituer à son système

de pensées invalidantes des pensées reposant sur une vision

et sur des jugements réalistes grâce aux principes de l'apprentissage.

 

 

Qu'est-ce que l'anxiété ?

On définit généralement l'anxiété comme un « état de désarroi psychique ressenti

en face d'un danger indéterminé et imminent,

s’accompagnant d'un sentiment d'insécurité ».

Il s'agit d'un trouble intellectualisé, à la différence de l'angoisse,

qui se caractérise par des crises paroxystiques et

des équivalents somatiques (respiratoire, cardiaque ou abdominal).

En fait, on peut dire que l'anxiété est au psychisme

ce que l'angoisse est au physique, pour ce qui concerne

les répercussions somatiques liées à l'anxiété.

 

A lire pour aller plus loin sur le sujet :

 

 

A retrouver dans la rubrique :

Thématiques Existentielles (Psychologie et Conseils)

 

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09/01/2023
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Le désir d'oublier - Anna de Noailles

 

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Quand tu me plaisais tant que j'en pouvais mourir,

Quand je mettais l'ardeur et la paix sous ton toit,

Quand je riais sans joie et souffrais sans gémir,

Afin d'être un climat constant autour de toi;

 

Quand ma calme, obstinée et fière déraison

Te confondait avec le puissant univers,

Si bien que mon esprit te voyait sombre ou clair

Selon les ciels d'azur ou les froides saisons,

 

Je pressentais déjà qu'il me faudrait guérir

Du choix suave et dur de ton être sans feu,

J'attendais cet instant où l'on voit dépérir

L'enchantement sacré d'avoir eu ce qu'on veut :

 

Instant éblouissant et qui vaut d'expier,

Où, rusé, résolu, puissant, ingénieux,

L'invincible désir s'empare des beaux pieds,

Et comme un thyrse en fleur s'enroule jusqu'aux yeux !

 

Peut-être ton esprit à mon âme lie

Se plaisait-il parmi nos contraintes sans fin,

Tu n'avais pas ma soif, tu n'avais pas ma faim,

Mais moi, je travaillais au désir d'oublier !

 

Certes tu garderas de m'avoir fait rêver

Un prestige divin qui hantera ton cœur,

Mais moi, l'esprit toujours par l'ardeur soulevé,

Et qu'aurait fait souffrir même un constant bonheur,

 

Je ne cesserai pas de contempler sur toi,

Qui me fus imposant plus qu'un temple et qu'un dieu,

L'arbitraire déclin du soleil de tes yeux

Et la cessation paisible de ma foi !

 

© Anna de Noailles

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Anna, Princesse Brancovan, Comtesse Mathieu de Noailles,

est une poètesse française (1876-1933) née le 15 novembre 1876 à Paris

et décédée à Paris le 30 avril 1933.

Elle est la première femme devenue commandeur de la Légion d'honneur

et l'Académie française lui nomma un prix en son honneur.

Anna de Noailles meurt en 1933 et est inhumée au cimetière du Père-Lachaise,

mais son cœur repose dans le cimetière d'Amphion-les-Bains.

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06/01/2023
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Quand tu pars - Rose Laurens (Version longue)

 

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J'entends bouger les arbres
Tellement j'respire fort


Je revois ton visage
Dans les bruits du dehors

 

Quand tu pars
Oh oh oh oh


Quand tu pars
Oh oh oh oh

 

 

J'avance au bord du vide
Où tu laisses mon corps


Entre les grands rapides
Et le fleuve qui dort

 

 

Quand tu pars
Oh oh oh oh


Quand tu pars
Oh oh oh oh

 

 

Comme ces fleurs privées d'couleurs
Dans leur lumière du soir


Je m'envole, j'm'éloigne du sol
Pour mieux t'apercevoir

 

 

J'veux vivre à ta lumière

 


J'veux vivre à ta lumière

 

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Quand tu pars

Oh oh oh oh

Quand tu pars

Oh oh oh oh

 

 

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Mon espace se fane
Et je danse à l'envers


Comme ces enfants tziganes
Sur des débris de verre

 

 

Quand tu pars
Oh oh oh oh


Quand tu pars
Oh oh oh oh

 

 

Comme ces fleurs privées d'couleurs
Dans leur lumière du soir


Je m'envole, j'm'éloigne du sol
Pour mieux t'apercevoir

 

Je t'invente des îles brûlantes
Tout au bout de la Terre


Des endroits pour toi et moi
Pour des années entières


Pour vivre à ta lumière

Pour vivre à ta lumière
Oh oh


Pour vivre à ta lumière
Oh oh


Pour vivre à ta lumière
Oh oh
Oh oh

Pour vivre à ta lumière

Oh oh...

 

 

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Compositeur :

Francis Christian Cabrel

 

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MERCI POUR VOTRE VISITE ET A BIENTOT.gif


https://www.onnejouepasaveclessentiments.fr/contact 


06/01/2023
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© 2023 - Le poids de ma peine

Le poids de ma peine, c'est tel un état ; un jour, il m'entraîne, un autre, il n'est pas. Le poids de ma peine, c'est telle une chaîne ; une maudite gardienne qui tire vers le bas. Le poids de ma peine, c'est souvent lui et moi ; un matin, il malmène, un soir, il bouge pas. Le poids de ma peine, c'est vivre avec ça ; genre boire la fontaine du goudron qui part pas. Le poids de ma peine, c'est larmes au plus bas ; genre pluie diluvienne d'émotions qui lâchent pas. Le poids de ma peine, c'est en piste tragédienne ; genre no carpe diem offrant scène à tout va. Le poids de ma peine, c'est mon âme en sirène ; qui cherche l'antigène pour stopper le pourquoi. © 2023 – VP – On ne joue pas avec les sentiments !

 

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Le poids de ma peine, c'est tel un état ;

un jour, il m'entraîne, un autre, il n'est pas.

 

Le poids de ma peine, c'est telle une chaîne ;

une maudite gardienne qui tire vers le bas.

 

Le poids de ma peine, c'est souvent lui et moi ;

un matin, il malmène, un soir, il bouge pas.

 

Le poids de ma peine, c'est vivre avec ça ;

genre boire la fontaine du goudron qui part pas.

 

Le poids de ma peine, c'est larmes au plus bas ;

genre pluie diluvienne d'émotions qui lâchent pas.

 

Le poids de ma peine, c'est en piste tragédienne ;

genre no carpe diem offrant scène à tout va.

 

Le poids de ma peine, c'est mon âme en sirène ;

qui cherche l'antigène pour stopper le pourquoi.

 

 

© 2023 – VP – On ne joue pas avec les sentiments

Tous droits réservés

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05/01/2023
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Nouvel an, nouvel élan © L'instant Messages

 

 

 

 

 

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 Ça y est mes Anges, on a enfin tourné le dos à l’année 2022,

une cuvée que, pour beaucoup, on n’oubliera pas de sitôt…

Depuis 2020, il n’y a pas à dire, on cumule…

 

 

Mais comme le veut la tradition,

on envoie ses meilleurs vœux à travers

quelques mots bienveillants que ce soit la famille, les amis

ou collègues pour la nouvelle année à venir…

 

 

« A nouvel an, nouvel élan ! »

© Christelle Heurtault

 

 

C’est le moment des sacro-saintes « bonnes résolutions ».

Au 31 décembre sonné, c’est souvent « la date » qui

nous invite à réfléchir sur la façon dont l’année

s’est achevée et comment nous la souhaitons la voir venir.

 

 

Que l’année 2021 fut mémorable ou non,

l’essentiel est d’en être sorti grandi en ayant

encore appris de tout ce qui nous est arrivé en bien ou mauvais.

Le message, le seul qui importe au fond

est de ne pas répéter les mêmes erreurs.

 

 

Alors oui aux bonnes résolutions prises

dont certaines malheureusement finiront par s’étioler

rapidement avec le temps ou faute de temps…

 

 

Ma foi si tout était lisse et sans relief

dans ce que nous sommes, tout ne serait qu’ennui, non ?

 

 

Alors…

et si on décidait de s’attaquer cette année

à dépoussiérer pas mal de choses autour de nous ?

Le ménage est salutaire en tout !

 

 

Comme le compteur est de nouveau relancé

pour une remise à zéro,

je trouve le moment idéal pour se lancer !

 

 

Ne pensons seulement qu’à tout ce qui nous a fait

sourire ou vibrer dans l’année et

zappons le reste sans nous retourner !

 

 

Sénèque disait :

"La Vie est comme une pièce de théâtre ;

ce qui compte ce n’est pas qu’elle dure longtemps,

mais qu’elle soit bien jouée ! »

 

 

Alors, que cette année 2023 puisse être

individuellement comme collectivement

notre meilleure représentation !

 

 

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Ce en quoi, en ce 2 janvier 2023,

je viens NOUS souhaiter :

 

- que tous ces sourires et moments de connexion cumulés

se multiplient dès aujourd’hui par mille ;

 

 - d’apprendre à surmonter tout ce qui nous a blessé ;

 

- la force, le courage pour recevoir cette année

voire la combattre et plus que tout la gagner !

 

      - une santé de fer, un bonheur en or, des éclats de rire

et à la moindre opportunité des moments festifs,

dansants et endiablés.

 

Je NOUS souhaite une merveilleuse année

pleine de découvertes, de bonheur, d’affection et de joies.

 

 

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Prenez bien soin de vous mes Anges !

Merci pour vos messages privés, nos échanges

et à cette occasion, j’en profite pour souhaiter

la bienvenue à tous les nouveaux membres

qui se sont inscrits et que je remercie ♥

 

 

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© 2023 – VP – On ne joue pas avec les sentiments

Tous droits réservés

 

 

 

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02/01/2023
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Joyeuses Fêtes

 

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En ce 25 décembre 2022, pour moi,

l'instant est venu,

de venir vous souhaiter à tous

de passer de très joyeuses fêtes de Noël,

que vous soyez seul(e), accompagné(e),

en famille ou même à devoir travailler !

Eh oui, certains métiers, au services des autres,

 ne s'arrêtent jamais ...

(Et c'est une chance à ne jamais oublier)

 

 

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Cette période, comme celle de Noël, est normalement heureuse,

magique, en lumière, passée, pour tous ceux qui ont cette chance,

en famille, sous le signe du partage et de la célébration.

Mais parfois certains d'entre nous, et plus qu'on ne le pense,

se demandent avec angoisse voire même avec panique,

comment vont-ils encore faire pour la traverser,

ne pas y penser et surtout ne pas en pleurer ?

 

 

 

Entre les personnes seules de tout âge et/ou malades,

oubliées par leurs proches, les souvenirs trop douloureux,

les êtres chers partis trop tôt, mais aussi celles

qui traversent la guerre et impactent leur calendrier,

Noël peut être particulièrement difficile à vivre.

 

 

 

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A cette occasion, je voulais également vous parler

des personnes qui ont très peur

à l'approche des fêtes de fin d'année.

Celles qui ont cette peur, la peur irrationnelle

est encore appelée la Natalophobie.

 

 

Saviez-vous que celle-ci peut aller jusqu'à déclencher

chez la personne qui en souffre les symptômes d'une peur panique

rien que de voir une publicité pour Noël,

des décorations dans la rue ou un sapin de Noël ?

Plus surprenant, c'est aussi une pathologie répandue

qui englobe les personnes déprimées par les fêtes de fin d'année.

 

 

Les personnes isolées ressentent une forte déprime,

à cette période de l'année, voire parfois même tombent en dépression.

Cela peut aussi concerner les personnes démunies qui, de ce fait,

appréhendent de ne rien pouvoir offrir

ou pire recevoir leurs enfants faute de moyens.

 

 

Sans surprise, les personnes qui souffrent

ainsi de Natalophobie doivent chercher

la (ou les) cause (s) dans leur passé,

les émotions négatives qu'ils ont vécues

en lien avec l'objet de leur phobie.

 

 

Quelles sont ces personnes touchées par cette phobie ? 

Celles que l'on retrouve sont notamment :

 

 

√ les personnes qui traversent des problèmes familiaux :

Noël devient l'occasion de se retrouver en famille ou entre amis.

Cela peut s'avérer compliqué si les relations sont tendues…

 

 

√ les personnes isolées :

Au moment de Noël et celui du réveillon de la St Sylvestre,

un véritable trouble peut apparaître ;

ces personnes vont alors cogiter, plus

que d'habitude, sur leur condition et leur solitude…

 

 

√ les personnes qui ne répondent pas aux attentes

de leur famille ou leur entourage :

A Noël, les questions chroniques

autour de la table peuvent revenir ;

ce qui n'est pas simple pour celles et ceux qui n'ont pas

le même train de vie attendu par leurs proches

(les sans enfant, les homosexuel(le)s, les célibataires…

 

 

√ les personnes qui ont des problèmes financiers :

Noël fait ressurgir du stress ou de la déprime

pour ceux qui sont dans le besoin…

 

 

√ les personnes qui ont un passif traumatisant

à Noël du fait d'un vécu :

La perte d'un proche, une rupture,

la mort d'un animal de compagnie.

Des événements  aux dates "anniversaires" qui peuvent rendre

cette période très compliquée à traverser…

 

 

√ les personnes « anti-noël » :

Celles qui ne voient en Noël

qu'une fête commerciale, de surconsommation

bref un mauvais moment à passer…

 

 

 

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Alors, si tu te reconnais dans ces lignes

et que la tristesse ou la déprime,

depuis quelques semaines, t'envahit,

tu as bien fait de te poser ici !

Simplement parce qu'on a tous besoin parfois

d'une livraison urgente de Good Vibes !

A moi aussi, c'est arrivé d'angoisser

sur ces moments festifs à traverser.

Sans parler que depuis mars 2020,

on a tous pris cher question morosité.

Pour le peu que l'on soit seul(e) à tout traverser,

forcément le poids est beaucoup moins léger…

 

 

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Alors toi, oui toi :

Sache que tu n'es pas oublié !

Ici, c'est simple, tout est calme

et aux couleurs de la paix.

 

 

Alors c'est à toi de décider "aujourd'hui"

que rien ne viendra assombrir ces moments,

qui se vivent, une seule fois dans l'année,

pour qui saura les accueillir.

 

 

La Vie ou son approche

est toujours celle que ton esprit en fait.

Ce peut être le moment parfait

pour prendre contact avec une personne en particulier

et plus encore, se réconcilier ?

 

 

Ce pourquoi, je viens avec tout mon cœur

et par la pensée positive exprimer ce vœu :

celui de t'offrir la paix, des câlins à souhait,

des mots guérit-tout sur un fond de bûche

et mille bonbons sucrés.

 

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« Ceux qui parlent aux étoiles

Comme on prie le bon dieu

comme on tisse une toile

pour s’élever jusqu'aux cieux

Ceux qui tutoient les anges

quand leur cœur bat pour deux

et reçoivent en échange

de quoi rêver un peu... »

 

 

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Un très Joyeux Noël à tous !

Prenez bien soin de vous mes Anges.

Je suis avec vous où que vous soyez...

 

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© VP - 2022 - On ne joue pas avec les sentiments

L'INSTANT MESSAGE


25/12/2022
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Alors, amoureux ou attaché ?

 

 

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Une question qui peut tarauder

et si souvent posée…

 

 

Alors : "Je t'aime" un peu, beaucoup,

passionnément, à la folie, ou pas du tout ?

 

 

 

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1 - Avez-vous autour de vous

ou encore via les réseaux sociaux,

ce genre de contact qui se considère « en couple »

au bout de 3 jours ?

 

Celui, fou amoureux bien sûr, assurant en un éclair

que cette fois, son choix est le bon et

sans connaître la personne, à peine rencontrée,

la considère, comme tout bonnement, être celle de sa vie !

Et qui finalement, tout aussi soudainement,

en à peine moins de 3 mois, change son statut

en de nouveau « célibataire » et surtout,

se remet rapidement en chasse…

 

 

Eh bien, ce genre de personne qui saute

de relation en relation, c'est juste, pour elle,

un besoin plus profond à combler.

Et très souvent, ce besoin essentiel est,

en fait, une peur,

la peur d'être seule.

 

 

Et face à cette peur, tellement vivante en elle,

elle serez prête inconsciemment de considérer

« toute personne entrant dans sa vie »,

en état d'errance affective,

comme étant CELLE qu'elle attendait !

 

 

Alors, oui, il est là, le message de se planter

voire de se mentir à soi-même :

Celui de ne jamais confondre cette peur d'être seul(e) qui,

elle, en réalité, tronque les sentiments envers une autre.

 

 

Parce que NON, le «  véritable amour »

ou « être amoureux » ne se vit pas

« en rafale » ou « en file indienne ».

 

 

Parce que, quand on est amoureux et qu'on en vient,

malheureusement, à rompre, cela ne donne

aucune envie de se remettre en chasse...

Loin de là, parce que le cœur est trop rempli de l'autre

encore bien trop présent.

A défaut, on part inévitablement sur une relation dite kleenex

(un sujet abordé également sur le site).

 

 

2 - Vous avez également et aussi sûrement,

ce genre de personne autour de vous en relation

qui finit par rompre et qui se demande

comment elle a bien pu faire pour autant se tromper

et/ou dire « je t'aime » à une personne,

si éloignée au final de ses idéaux ?

 

Eh bien tout simplement, parce qu'elle s'est menti

à elle-même dès le départ…

Ce n'était nullement de l'amour,

mais de l'attachement !

 

 

Alors prêts mes anges pour développer ?

Voici quelques petits indices à ne pas perdre de vue 

pour vous aider à y voir un peu plus clair :

 

 

Quand on est vraiment amoureux,

on n’a pas besoin de voir l’autre personne

pour se sentir en sécurité. 

On le sait…

On est en paix, sourire au vent !

 

 

A contrario, quand le seul moment

où on se sent en sécurité, c'est quand

on est avec l'autre, c'est simplement parce qu'en fait,

la relation repose sur de l'attachement.

Par exemple, on ne peut pas s'empêcher

de se demander ce que l'autre fait et/ou avec qui ;

Ce qui induit qu'on ne comprend pas vraiment

les sentiments de son partenaire.

Autrement dit : Pas de connexion en fait !

On est en réalité dans la dépendance,

le besoin de combler une peur ou une blessure non guérie.

 

 

L'attachement est donc, en fait, « un état »,

même anxieux on peut le dire, l'on est

en attente de quelque chose (voire même parfois de mieux)

d'où le sentiment d'un non investissement

pour l'autre partenaire.

Ce dernier peut même se demander pour quelle raison,

il se s'engage pas et reste évasif ou hésitant.

Quand on se pose ce genre de question,

n'oubliez jamais qu'une alarme intérieure s'est déclenchée !

Mais encore faut-il être en capacité de

savoir décrypter les signes d'alerte 

car nous en recevons, toujours...

 

 

Cela sous-entend également que la personne

dans l'attachement est constamment sur le qui vive,

placée dans une lutte constante et surtout,

a le besoin de contrôler l'autre.

Au final, elle se sent constamment

comme au bord du précipice, dans le mal être.

La relation forcément n'est ni fluide, ni apaisante

 

 

En fait, la personne dans l'attachement

 a juste besoin, de quelqu'un auprès d'elle,

sans se soucier des besoins de l'autre.

Elle a besoin de tout diriger

au lieu de partager les rennes et cela,

ce n'est pas de l'amour, ni être dans le lâcher prise.

 

 

3 - Parce que le véritable amour :

- vous donne des ailes, une énergie démesurée,

le sourire en marchant ;

- un sentiment où vous vous sentez vivifié,

transfiguré et capable de déplacer des montagnes ;

- vous place dans l'équilibre (aucun des deux

ne se sent léser par quoique ce soit, ni en danger) ;

- fait passer l'autre avant ses propres besoins ou intérêts

(Quand on est dans l'attachement, on cherche juste

à combler ses propres besoins et en aucun cas ceux de l'autre !)

 

 

L'amour est éternel, il reste en vous pour toujours.

L'attachement jamais.

Pour preuve, lorsque l'on rompt d'une relation d'attachement,

on ne ressent pas de haine, simplement,

parce que le sentiment du départ n'était pas

aussi fort vis à vis de l'autre.

On zappe et on passe très vite à autre chose...

 

 

A la différence de l'amour lorsqu'il se termine,

souvent, il se transforme en un tsunami

de rancœur passionnée et irrépressible.

 

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Le véritable amour vous libère, vous transporte et vous rend libre.

Il est tout pour l'autre.

 

L'attachement n'est, quant à lui, que possession et contrôle.

Il est tout focalisé, sur et pour soi !

 

 

© 2022 – VP – On ne joue pas avec les sentiments

 

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Pique-32.png Dans la rubrique : Thématiques Existentielles - Les Sentiments Pique-32.png


12/12/2022
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Méthode pour déceler une personne toxique en 1 heure

 

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Une heure...

C'est la durée qu'il pourrait nous suffire

pour déceler chez un interlocuteur

un potentiel futur effet toxique sur soi.

 

 

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Voici donc ce qu'affirme Elinor GREENBERG,

psychothérapeute américaine, dans un article

publié le 1er décembre sur le site PSYCHOLOGY TODAY.

 

 

 

La gestalt-thérapeute, spécialisée dans le diagnostic

et le traitement des troubles de la personnalité borderline, 

 narcissique et schizotypique, y présente

une méthode accessible à tous pour observer

les éventuels comportements nuisibles

d'un nouvel ami, amant, ou encore d'un membre de la famille.

 

 

1 Red-Dossier-32.png- Compter le nombre de ses remarques négatives

La technique consiste à avoir une conversation

de 60 minutes avec la personne

que l'on soupçonne d'être toxique.

 

 

À cette occasion, on compte le nombre

de commentaires négatifs émis par ladite personne,

explique la psychothérapeute.

 

 

On observe alors la fréquence à laquelle elle se plaint, 

dénigre un individu ou un objet,

partage des commérages malveillants,

ou exprime une aversion envers quelque chose,

précise la spécialiste.

 

 

 

"Si cette personne émet 4 remarques péjoratives

 ou plus en une heure, elle est susceptible d'avoir

un effet toxique sur notre vie", prévient Elinor GREENBERG.

 

 

La psychothérapeute rappelle que le malheur est contagieux.

L'objectif n'est évidemment pas de s'entourer uniquement

de personnes qui vont bien, mais de côtoyer

des d'individus positifs, bienveillants,

hors de tout jugement permanent.

 

 

Christophe Haag, chercheur en psychologie sociale

et auteur de La Contagion émotionnelle * nous le confirmait :

"Il faut seulement 21 millièmes de seconde

pour qu'une émotion passe d'un individu à un autre.

Ce qui signifie que dès qu'on est en interaction avec quelqu'un,

on attrape ses émotions.

Si ce sont des personnes bénéfiques,

aux pensées positives, elles vont nous aider

à nous réguler et nous apaiser émotionnellement".

 

 

 Red-Dossier-32.png- Comparer le score avec celui d'un proche de confiance

Dans son article, la thérapeute le conçoit :

il peut arriver à tout le monde d'être

dans un état d'esprit négatif, mais la plupart d'entre nous

ne le fait pas aussi régulièrement et continuellement

en seulement une heure de temps, insiste-t-elle.

 

 

 

Pour le prouver, elle propose d'effectuer

l'exercice expliqué plus haut avec un proche,

puis de comparer le score obtenu

avec la personne de confiance à celui obtenu

avec la personne que l'on soupçonne d'être toxique.

 

 

Bien sûr, la méthode n'est pas infaillible,

admet Elinor Greenberg, notamment

lors de nouvelles rencontres, où certains individus

peuvent d'abord se montrer à leur avantage

puis devenir négatifs au cours du temps.

 

 

Pour cette raison, la psychothérapeute préconise

aux personnes ayant été abusées par le passé,

d'apprendre à connaître quelqu'un

avant de s'impliquer émotionnellement.

Et si les doutes persistent, il est tout à fait envisageable

d'effectuer le test à plusieurs reprises au cours de la relation.

 

 

© Publié dans Madame Le Figaro

par Léna COUFFIN 07/12/2022

 

 

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* La Contagion Émotionnelle

 

 

 

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Connaissez-vous le virus le plus contagieux sur Terre ?

Ce n'est pas celui de la grippe ou d'Ebola,

c'est celui de l'émotion. 

Et nous l'avons tous déjà attrapé.

Comment la transmission opère-t-elle ?

Quelles sont les émotions les plus contagieuses,

leurs effets positifs et négatifs sur nous ?

Peut-on se décontaminer d'émotions destructrices ?

Êtes-vous émotionnellement toxique ou plutôt

bénéfique pour votre entourage ?


Pour répondre à ces questions, Christophe Haag

vous entraîne à bord d'un vaisseau spatial,

dans l'ambiance impitoyable d'une salle des marchés,

au sein d'une secte, au cœur d'expéditions en haute montagne,

dans la cellule « négociation » du RAID,

sur les bancs d'une cour d'assises...

Vous apprendrez de ces univers extraordinaires

des choses bien utiles pour votre vie un peu plus ordinaire (quoique...)

 

 

Un livre salutaire dans un monde où les émotions négatives

prennent un pouvoir grandissant sur les esprits.

 


Christophe Haag est professeur à emlyon business school,

chercheur en psychologie sociale, et chroniqueur

pour la Harvard Business Review en France

et le Magazine de la Santé sur France 5.

 

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https://www.youtube.com/watch?v=IfMJECaN2Mk

 


09/12/2022
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Quand l'interprétation brise les relations © Diane Gagnon

 

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La source de beaucoup de malentendus et de conflits

est bien souvent l’interprétation

que nous posons sur les gestes, les paroles,

les actes ou même les pensées de l’autre !

 

 

Quand on juge les actions de l’autre

à partir de notre propre interprétation,

sans valider si ce qu’on perçoit

est conforme à l’intention de l’autre,

on se crée des scénarios qui ne peuvent

qu’être néfastes pour la relation.

 

 

Nous sommes alors en mode projection :

nous projetons sur l’autre ce que nous croyons

que nous-mêmes ferions à sa place. 

Nous teintons la réalité à partir

de nos propres scénarios de peur,

jamais à partir de nos scénarios d’amour.

Nous anticipons une réaction X 

parce que nous avançons l’idée que nous-mêmes

réagirions ainsi dans une telle perspective.

 

 

Et pourtant, nous n’avons jamais

chaussé les souliers de l’autre.

Nous n’avons pas son vécu, ni ses expériences,

ni ses blessures, ni ses ressources.

Nous partons de ce que nous portons de plus petit,

c’est-à-dire un jugement gratuit sur l’autre,

conditionné par notre peur de perdre. 

 

Et quand on est dans le jugement,

on ne peut pas être dans l’amour.

 

 

Parfois, nous avons tellement peur

de perdre l’amour de l’autre que nous créons

des scénarios dans notre mental

où justement cet amour nous est retiré,

comme pour nous donner raison

et nous faire mal à l’avance

de ce qui n’arrivera peut-être jamais,

ou que plus tard. 

 

 

C’est ainsi que nous créons nous-mêmes,

de toutes pièces, nos propres souffrances, 

à partir de nos scénarios erronés,

basés sur des peurs irraisonnées et des jugements hâtifs

que notre orgueil nous empêche de remettre en question.

 

 

Combien de fois après avoir vérifié

ce qu’une autre personne a voulu dire

avons-nous réalisé que ce n’était pas du tout ce que nous pensions ?

Et pourtant, nous continuons de créer d’autres scénarios

tellement étoffés que nous pourrions,

justement, remporter le premier prix d’interprétation !

 

 

Trop souvent, nous n’osons pas poser les vraies questions,

par peur de la réponse.

Et pourtant, c’est dans cette réponse

qu’on pourra mieux comprendre l’autre et décider

alors de notre propre réponse, plus appropriée,

à ses paroles et ses gestes.

 

 

Nous croyons que l’autre est fâché ?

Demandons-lui si c’est le cas.

Nous craignons que l’autre ne nous aime plus ?

Vérifions auprès de lui !

Nous estimons qu’un tel comportement

visait à nous faire de la peine ?

Validons auprès de cette personne

son intention en agissant ainsi.

 

 

Sachons reconnaître que la majeure partie

de nos interprétations ne sont pas basés

sur la réalité mais sur nos peurs !

 

 

Et il ne faut pas confondre ici l’interprétation,

créée dans notre mental, avec notre intuition,

qui vient du cœur et qui se trompe rarement, elle !

Validons plus, interprétons moins !

 

 

 

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Diane Gagnon ♥ 

Auteur-Coach-Conférencière

 

 

 

 

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Attribuer à l'autre des intentions qu'il n'a pas …

 

Beaucoup de conflits comme de souffrances

sont générés suite à cette sacro-sainte interprétation

« de ce que l’autre a dit, pourrait dire, pourrait vouloir faire. »

La jalousie maladive qui accuse, par exemple, en fait partie...

 

 

Pourtant, il est inutile de vous torturer

voire de continuellement vous remettre en question,

si vous n'avez pas obtenu de réponse claire

sur ce qui vous ronge l'esprit.

 

N'oublions pas que l'interprétation est souvent liée

à une peur inconsciente (ou une blessure) non réglée en nous.

 

Ainsi, pour pouvoir lever tout malentendu

et éclaircir la toile de fond, la base reste, 

encore et toujours, la communication.

Encore faut-il que l'autre veuille répondre, me direz-vous,

 ou qu'il soit capable d'affronter la réalité,

notre réalité, pour le faire.

 

 

Pour autant, retenez ceci :

une personne qui ne veut pas répondre

ou bien vous fait comprendre

que ce n’est pas le bon moment « par la fuite »

sait très bien que le problème ne vient pas de vous !

 

 

Enfin, si l'autre est à l'origine

de votre mal être ou l'entretient,

il serait grand temps de vous poser

les bonnes questions pour vous,

voire de passer peut être votre chemin…

 

 

Une relation saine n'est ni dans la frustration,

ni dans la dégradation de la santé mentale et physique

et/ou de l'image qu'on a de soi,

mais dans la qualité émise

entre deux vibrations.

 

 

© 2022 - VP - On ne joue pas avec les sentiments


05/12/2022
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L'anxiété avec un grand A

 

 

 

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Faire de l’anxiété, c’est avoir peur de tout,

tout le temps, et ne pas savoir se raisonner.

Faire une crise de panique,

c’est comme être toute seule

sur un sentier dans le bois

et tomber face à face avec un ours ou un loup.

 

 

 

 

Tout ton corps se transforme

et active ses mécanismes de défense

pour que tu arrives à sauver ta peau.

 

 

 

 

Le problème, c’est quand ton corps fait ça,

mais que y’a pas d’ours.

Ni de sentier. Ni de bois.

Tu es dans un meeting, au resto, chez le dentiste.

C’est ça, une crise de panique.

Et c’est extrêmement difficile à vivre.

Parce que, chaque fois que ça arrive,

tu penses que tu vas mourir.

Que cette fois-là va être la bonne.

Et ça te fait paniquer encore plus.

 

 

 

Le stress.

On n’en parlera jamais assez.

Les relations non réglées avec les autres.

Les émotions pognées et non libérées.

Les situations dont tu ne sais pas comment te sortir.

L’hygiène de vie un peu négligée dans un rush de travail.

La fatigue accumulée pendant des années passées

à faire trop d’heures au bureau, tout le temps.

 

 

 

 

Et toutes les autres choses qui peuvent

déclencher un trouble anxieux,

appelons ça un «trouble panique».

C’est sournois en maudit.

Ça s’installe tranquillement…

Ça t’inquiète un peu, puis, après un moment, énormément.

Tu te ramasses à l’urgence,

convaincue que tu fais une crise cardiaque ou un AVC.

Tu te fais renvoyer chez toi en te faisant dire

que c’était juste une crise de panique.

Tu ne comprends pas.

Ça recommence, ça revient de plus en plus souvent.

Tu n’arrives plus à faire des choses simples,

comme prendre le métro ou conduire

sur l’autoroute sans t’affoler.

 

 

 

 

Ça y est, tu as un «trouble panique».

Et tu ne sais pas à qui en parler.

Tu penses que tu es la seule personne à qui ça arrive.

Tu te mets à éviter toutes les situations

où ça pourrait se produire.

C’est le début d’une spirale infernale.

 

 

 

L’anxiété, ça va et ça vient dans ma vie depuis que j’ai 30 ans.

Les premières crises se sont manifestées

pendant une période de ma vie où j’avais un super bon emploi.

Je ne réalisais pas que mon travail ne me rendait pas heureuse,

ou disons plutôt, qu’il ne me rendait PLUS heureuse.

Cet emploi avait eu un sens dans ma vie

et m’avait longtemps donné le sentiment

que je changeais des choses, que j’aidais des gens,

que je faisais avancer la société.

 

 

 

Mais les années sont devenues plus difficiles

dans mon domaine et tout est devenu plus superficiel.

On ne disposait plus des mêmes moyens

pour aller en profondeur dans nos démarches.

Il y avait perte de sens pour moi, jour après jour.

Je me suis mise à faire des crises de panique

de plus en plus fréquentes.

Je n’en ai parlé à personne,

je ne comprenais pas ce qui m’arrivait.

J’évitais le métro, je faisais semblant

que ça me faisait du bien de marcher

pendant une heure le matin pour aller travailler.

Je me sentais de plus en plus mal dans les meetings,

j’avais chaud, j’hyperventilais,

j’avais les mains engourdies, de grosses palpitations,

mais je m’arrangeais pour que ça ne paraisse pas.

J’avais de plus en plus de mal à être fonctionnelle.

Alors je suis partie en voyage pendant trois mois.

Ça a complètement cessé.

À mon retour, les symptômes ont repris de plus belle,

jusqu’à ce que je laisse mon emploi.

Mon corps me parlait. Fort.

 

 

 

J’ai recommencé à travailler, mais à la pige.

Les crises de panique se sont espacées.

Tranquillement.

Et je me disais que c’était mon emploi

qui avait causé ça.

J’ai fait une thérapie et j’ai appris

plein de choses sur l’anxiété :

comment la désamorcer et, surtout,

comment «éviter d’éviter».

 

 

 

 

Parce que c’est la pire chose, en fait,

cette fameuse peur d’avoir peur.

En évitant une situation particulière

de crainte de paniquer

– prendre le métro par exemple –

on crée un lien de cause à effet qui est faussé.

Parce que ce n’est pas le métro le problème,

c’est le trouble anxieux !

 

 

 

Il faut donc affronter sa peur et apprendre à gérer

les crises de panique pour multiplier les expériences positives.

C’est difficile.

Mais on finit par y arriver et par remonter

à la vraie source du problème.

 

 

 

J’ai appris à identifier les crises,

à les isoler comme telles, à les comprendre.

En me disant que ça ne durerait que 20 minutes,

que j’étais passée à travers plein de fois sans mourir,

que ça allait s’estomper.

J’ai appris à changer le discours mental.

Mais ça prend du temps.

Et du courage, parce que maudit

et que c’est difficile à vivre.

Et à cacher !

 

 

 

Et puis, je me suis séparée.

Une séparation vraiment difficile.

Rebelote pour les crises de panique.

J’ai essayé des médicaments cette fois-là,

parce que les symptômes étaient de plus en plus forts.

Depuis, ça ne fait qu’augmenter.

 

 

 

Même que les manifestations physiques sont différentes,

plus souffrantes, plus épeurantes.

Depuis deux ans, je passe d’un sevrage de médicaments

à un autre pour trouver la bonne molécule,

le bon dosage.

Je suis une thérapie spécifique à l’anxiété.

 

 

 

Aujourd’hui, finalement, je crois être sur le bon chemin.

Je fais de la méditation presque religieusement.

J’évite le café.

Je vais tranquillement me remettre à faire du sport,

quand l’énergie reviendra.

J’ai toujours été une grande sportive,

mais disons que l’anxiété, c’est un sport en soi,

ça te demande une énergie extraterrestre.

 

 

 

 

Je fais tout ce que je peux pour aller mieux

et être douce avec moi quand les crises se pointent.

J’essaie de ne faire aucun évitement,

c’est un combat de tous les instants.

Mais je vois la lumière au bout du tunnel!

Je vais y arriver, je le sais!

Avec de l’aide, bien sûr.

 

 

 

Parlant d’aide, le danger avec l’anxiété,

c’est vraiment l’isolement.

Tu manques d’énergie pour sortir,

pour faire face aux autres.

Tu as peur de faire des crises,

tu as peur de la réaction de ton entourage,

du fait que les gens autour de toi

ne sauront pas comment réagir si ça se produit.

Tu es gênée de ton état.

 

 

 

 

Et pourtant, quand tu t’ouvres juste un tout petit peu,

tu te rends compte qu’il y a tellement de gens autour de toi

qui ont fait face à l’anxiété à un moment de leur vie

ou même qui vivent ça souvent !

En avion, dans une salle de conférence,

assis dans leur salon…

Ça fait du bien de savoir qu’on n’est pas tout seuls.

C’est un peu le but de ce texte d’ailleurs....

 

 

 

© Ce texte est tiré de Bloome Magazine

 

 

 

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Vous pouvez le retrouver dans la rubrique :

Pensées Colligées "Les Mots pour Maux"

 

 

 

 

Le saviez-vous ?

Certaines personnes sont si imprégnées par le tourment

qu’elles ressentent à l’intérieur qu’elles peuvent paraître

distantes, froides, apathiques et/ou asociales.

 

 

L’anxiété est un trouble invisible, un état anxieux

qui a également des répercussions physiques.

Ces répercussions physiques peuvent devenir très incapacitantes.

 

 

Lors de la survenue d'une crise d'anxiété, 

le corps au complet se met en mode combat ou en mode fuite...

 

 

 

Quand ça arrive, le corps libère

une grande quantité d’hormones

telles l’adrénaline et le cortisol,

ce qui accélère les battements cardiaques,

augmente la pression sanguine

ainsi que le rythme de la respiration.

Le flux sanguin est concentré sur les muscles et le cerveau,

mais diminué partout ailleurs et les fonctions « non-essentielles »

comme la digestion ou le système reproductif

sont temporairement arrêtées.

Cela peut prendre jusqu’à une heure au corps

pour revenir à un état normal.

On peut donc imaginer les effets de cette réponse physiologique

lorsqu’elle devient fréquente et répétée.

 

 

Même sans se rendre jusqu’à la crise, l’anxiété peut mener

à des symptômes physiques désagréables,

comme des maux de tête, des douleurs musculaires,

une fatigue constante et généralisée,

de l’arythmie cardiaque, des étourdissements…

 

 

Il y a beaucoup de déclencheurs :

la peur de déplaire ou de ne pas être à la hauteur,

l’inquiétude pour le futur ou pour nos proches,

les situations sociales, les situations nouvelles ou inconfortables,

les situations similaires à un traumatisme passé…

 

 

 

Il n'y a pas qu'un seul type de personne anxieuse

et un seul moyen de gérer/contrôler son anxiété. 

 

 

La rumination en boucle et les pensées négatives

sont parmi les pires symptômes.

 

 

Constamment bombardées par des pensées négatives

qui ne sont pas basées sur la raison 

bien que paraissent bien réelles...

 

 

Elles peuvent par exemple leur rappeler

qu’elles ne sont pas à la hauteur,

que personne ne les aime,

que les gens leur en veulent personnellement,

qu'un malheur pourrait subitement arriver…

 

 

Une attaque d’anxiété peut par exemple survenir

simplement parce qu’une personne chère arrive 10 minutes en retard

ou ne répond pas tout de suite à un texto.

 

 

La rumination est également un symptôme difficile,

par lequel la personne anxieuse revit constamment

et sur-analyse toute petite erreur du passé,

toute situation dans laquelle,

elle considère n'avoir pas réagi comme il fallait sur le moment,

tout conflit aussi mineur soit-il.

C’est épuisant, énergivolre, surtout si cela arrive

pendant les heures normales de sommeil.

 

 

Personne ne souhaite vivre avec de l'anxiété.

Même si elle affecte beaucoup, 

elle ne définit jamais une personne...

 

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Qui appeler en cas d'anxiété ?
SOS CRISE 0 800 19 00 00 
 
 Appel GRATUIT – samusocial International
(Confidentialité et Anonymat)
Parce que la parole est le meilleur des remèdes
face à l'anxiété ...

 

 

 

 

 


04/12/2022
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Après le deuil © Diane Gagnon

 

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Faire le deuil de quelqu’un ou de quelque chose

nous semble souvent insurmontable.

 

 

 

Nous songeons alors à tout ce à quoi

nous devons maintenant renoncer :

la présence de l’autre, les bons moments,

les projets d’avenir, les souvenirs en commun.

 

 

Dans notre société, le deuil est souvent vécu

comme une étape difficile à traverser,

la fin de quelque chose qui nous tenait à cœur,

la fin de la vie telle que nous la connaissions jusque-là.

 

 

Qu’il s’agisse du deuil d’une personne,

d’un emploi ou de quelque chose d’important pour nous,

lorsque nous sommes dans le deuil,

il nous est difficile de nous projeter

au-delà de celui-ci ou d’en voir toutes les ramifications.

 

 

Pourtant le deuil, ce n’est pas que renoncer

à quelque chose ou à quelqu’un :

c’est aussi la manière que prend la Vie

pour créer plus d’espace pour que de nouvelles choses

ou de nouvelles personnes entrent dans notre vie.

 

 

 

Ce qui nous a quitté fera toujours partie de nous,

mais maintenant, il nous faut nous aussi

faire de place pour autre chose, pour la Vie.

 

 

Nous avons plutôt tendance à percevoir le deuil

comme une porte qui se ferme.

Mais peut-être que le deuil est le seuil

de quelque chose de nouveau :

une nouvelle relation, une nouvelle situation,

un nouvel emploi… une nouvelle vie peut-être.

 

 

Nous avons parfois l’impression que

si nous finissons notre deuil,

cela enlève de l’importance à ce que nous pleurions.

Mais le deuil n’est pas fait pour durer toute la vie.

 

 

 

Le deuil est une étape qui nous mène

aux portes du renouveau,

qui nous amène à nous dépasser,

à faire preuve de résilience,

à recommencer à créer un nouvel avenir,

une nouvelle vie.

 

 

Le deuil peut faire partie de nous,

mais il n’est pas nous et nous ne sommes pas le deuil

ni la perte qui l’a occasionné.

 

 

Le deuil est une étape, triste la plupart du temps,

douloureuse souvent, pénible parfois,

mais ce n’est pas la finitude :

c’est une étape.

 

 

 

Prenons le temps de la franchir,

mais ne restons pas coincés dans les ornières

de ce qui est fait pour être traversé

et non pour se cristalliser en nous.

 

 

La Vie nous demande d’avancer,

inexorablement, quoi que nous vivions.

Chaque étape est là pour nous faire grandir,

et non pour nous immobiliser.

 

 

 

Donnons-nous l’espace et le temps nécessaires

pour vivre notre deuil, mais n’y restons pas.

La Vie, Notre Vie nous attend.

 

 

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Diane Gagnon

Auteur-Coach-Conférencière

 

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04/12/2022
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