New Year New You !
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C'est reparti, mes Anges,
il y a quelques jours,
un nouveau compteur vient d'être activé et relancé !
L'occasion de se dire
que les années défilent à une vitesse folle et que,
seconde après seconde, inéluctablement, notre compteur,
enclenché dès notre naissance, nous est défalqué.
Alors qu'allons nous faire de cette année en 8, le symbole de l'infini ?
Qu'allons nous faire de ces 365 jours (352 à ce jour)
qui nous ont, par chance, encore été donnés ?
Va t'on se projeter, encore et encore ?
Sinon de vouloir inconsciemment vieillir toujours un peu
dans l'espoir de vivre autre chose
et/ou
de courir après un hypothétique but
au lieu de simplement savoir profiter de l'instant présent
où le monde est à notre portée !
Sauf qu'en réalité, à vouloir ce qu'on pense manquer,
on passe simplement à côté de l'essentiel,
avec pour toile de fond, le sentiment amer
d'être constamment frustré.
Alors pour moi, c'est décidé,
aujourd'hui et maintenant,
je DÉCIDE et permets de m'arrêter !
Je change de perspective
et je remets mon curseur bien au centre !
Je DÉCIDE d'ignorer les injonctions multiples et variées
pour lesquelles, bombardés de toute part,
nous sommes tenus de nous conformer !
Je DÉCIDE, quitte même à apprendre, de dire NON,
de refuser de rentrer dans un moule
et/ou
me laisser cloner dans une image subliminale
constamment plébiscitée !
Je DÉCIDE de ne plus rester dans l'ombre
au risque de n'être personne, sinon
de me couper de moi même !
Je DÉCIDE d'opter pour le vœu infini et sacré
d'être moi-même et de le cultiver !
Je DÉCIDE de bonifier, jour après jour, le capital,
qui depuis ma naissance m'a été personnellement confié !
Je DÉCIDE de garder le cap fixé
et avoir le contrôle sur chaque minute écoulée
dès lors que ma santé le permet !
Je DÉCIDE de chérir ma liberté d'être,
dans tout ce qu'il m'est possible d'explorer
avec courage, sans contrainte, entrave et projets arrêtés !
Je DÉCIDE de m'ancrer, ici et maintenant,
pour ne plus me laisser embarquer par un cerveau
téléguidé ou conditionné vers un futur
qui ne m'appartient pas voire ne m'appartiendra jamais !
Je DÉCIDE de vivre dans l'intensité et par ma seule volonté,
j'augmente ma fréquence vibratoire de tout ce que je choisis
d'être en droit juste de réaliser,
seul ou accompagné, pour me gorger animé d'émotions décuplées
et ainsi me rapprocher du bonheur que j'aurai décrété !
Oui mes Anges, profitez du moment présent,
de chaque minute qui vous est donnée
car ce temps décompté ne reviendra jamais.
L'avenir, qui peut dire s'il sera meilleur ou peut être pire,
sauf qu'à cet instant, nous sommes bel et bien là !
Regardons autour de nous et tout ce qui se passe...
Ouvrons nos sens et tournons nous vers la lumière,
celle du soleil et appliquons nous à faire rayonner
celle que "solairement" nous allons dégager !
Faisons le maintenant, pas plus tard, pas demain,
car ce précieux instant nous appartient
alors que demain, nous n'en savons rien !
Et ne perdons plus notre temps
à tenter de convaincre les autres de notre valeur
ou chercher dans le regard de l'autre son approbation.
S'ils ne la voient pas, c'est que tout simplement, ils ne la méritent pas…
Ne perdez jamais non plus votre tranquillité d'esprit
face à des gens qui sont en guerre contre eux-mêmes
ou qui vous empêchent constamment de vous épanouir.
Après tous ces mois de silence faute de disponibilités,
j'envoie, à cette occasion, de l'amour à tous ceux
qui font de leur mieux pour guérir de quelque chose
dont ils ne veulent pas parler.
Ne nous laissons plus aspirer par l'espace,
ni par la spirale du temps, mais égrainons,
avec bonheur et saveur, chaque battement seconde
et connecté de notre cœur !
Il y a deux jours, nous étions
le 11 janvier 2024 (Portail énergétique 1.1.1).
Ce fut une journée puissante sous les signes de :
« l'alignement, transformation,
métamorphose, miracle,
manifestation et magie »
2024 (888) Le chiffre 8 en raison de sa forme
est associé à l'infini couché sur le côté.
Il symbolise l'équilibre entre les forces opposées
telles que le matériel et le spirituel
ainsi que l'action et la réaction…
Le chiffre 8 peut être aussi perçu
comme un rappel de l'univers quant à l'importance
d'avoir un équilibre dans notre vie.
Il contient une vibration énergétique puissante !
N'oubliez jamais que tout se décide à travers vous...
Et toute perception face à un événement
est conditionnée par notre esprit
et l'angle de vue focus donné !
Alors à tous mes Anges,
je viens vous souhaiter du fond du cœur
une très belle et merveilleuse année 2024 !
© VP - 2024 - On ne joue pas avec les sentiments
Quand on est son propre bourreau © Diane Gagnon
Avec ou sans Musique
Avant de lire ou après...
Sur la puissance du vibrant son
de Really Slow Motion
(Album Élévation)
Même si beaucoup ont tendance à pointer les autres
pour leurs malheurs ou leurs problèmes,
le pire bourreau dans notre vie, c’est souvent nous-mêmes.
Nous sommes notre propre bourreau lorsque :
• Nous disons oui aux autres sans même nous demander
si nous avons envie de dire oui ;
• Et donc, nous nous disons non plus souvent à nous-mêmes qu’aux autres ;
• Nous fournissons encore un effort supplémentaire
alors que nous sommes épuisés ;
• Nous rognons sur nos heures de sommeil
pour répondre aux attentes que l’on attribue aux autres :
patron, associé, collègues, enfants, parents,
conjoint, obligations, travail, activités ;
• Nous dépensons autant ou plus que ce que nous gagnons,
nous obligeant ainsi à maintenir un rythme de travail,
presque inhumain, pour répondre à nos faux besoins ;
• Nous nous conformons aux attentes des autres
en niant nos propres besoins ;
• Nous ne prenons pas soin de nous, de notre corps,
de notre âme, de notre conscience ;
• Nous nous efforçons d’être gentils
même avec ceux qui ne le sont pas envers nous ;
• Nous tolérons des comportements inacceptables
de la part des autres, sans rien dire, pour ne pas créer
de conflit ou par peur de ne plus être aimés ;
• Nous ne prenons pas soin de nos propres traits
de personnalité qui peuvent causer problème ;
• Nous ne prenons pas soin de notre santé
ou de notre hygiène de vie, nous faisant passer
en dernier dans la liste des priorités ;
• Nous restons dans une dépendance malsaine
envers d’autres personnes ;
• Nous faisons tout pour les autres
en nous oubliant nous-mêmes ;
• Nous nous en demandons davantage
que ce que nous pouvons offrir,
omettant que l’on ne peut offrir à autrui
ce que l’on ne peut pas se donner soi-même ;
• Nous n’exprimons pas nos besoins, nos émotions ;
• Nous refoulons nos émotions, nos réactions
ou tout comportement que l’on nous a appris
comme étant indésirable, emmagasinant dans notre corps
tous ces nœuds qui bloquent notre énergie vitale ;
• Nous passons plus de temps dans notre tête
que dans notre cœur ;
• Nous nous valorisons d’être toujours occupés,
de travailler fort, de ne pas avoir une minute à soi ;
• Nous ne nous accordons jamais de moments de repos,
de solitude, de détente, de recueillement, de silence ;
• Nous ne savons pas mettre nos limites, nous affirmer,
dire non, nous faire respecter et nous nous soumettons ;
• Nous laissons les autres décider pour nous,
nous dictant quoi porter, qui voir,
à quelle heure rentrer, comment se comporter ;
• Nous nous soumettons plutôt que de nous tenir debout ;
Mais surtout, nous nous infligeons une violence impardonnable
en refusant d’assumer notre véritable Nature.
Nous n’assumons pas la toute Puissance de ce que nous sommes,
nous mettons de côté notre créativité,
nous n’écoutons pas notre intuition,
nous avons oublié la connexion avec la Source,
nous ne faisons pas silence pour prendre le temps
d’écouter le chant de notre âme, pour découvrir la beauté
de nos propres couleurs.
Nous nous maintenons ainsi en mode survie,
oubliant que l’on se meurt lentement à force de survivre.
Il est plus que temps de nous débarrasser de ce bourreau
que nous maintenons dans notre vie, souvent à notre propre insu.
Si notre vie manque de douceur, c’est que notre bourreau
est encore beaucoup trop actif.
Mettons-le au chômage.
Il est révolu le temps où notre orgueil prenait trop de place.
Le moment est venu de faire toute la place à notre cœur,
à l’Amour, à la douceur.
Ça suffit de se traiter comme si nous étions notre pire ennemi !
Nous devons prendre soin de nous
au moins autant que nous prendrions soin de notre meilleur ami.
On peut faire la liste de tous ces moments
où nous manquons cruellement d’Amour envers nous-mêmes
et décider, un par un, de les transformer
en gestes d’Amour envers soi.
Il faut prendre du temps pour soi, pour s’arrêter,
s’observer, observer nos comportements automatiques
et remettre en question nos actions, nos décisions.
Avant chaque prise de décision, avant chaque action,
demandons-nous « pourquoi » nous nous apprêtons
à faire CE choix, à poser CE geste.
Avec cette nouvelle vigilance constante,
nous en viendrons à débusquer les moments
où le bourreau est à l’œuvre, incognito,
parfois depuis des dizaines d’années.
L’ère du bourreau intérieur est révolue.
C’est ainsi que nous créerons la fin de l’ère du bourreau extérieur.
C’est maintenant l’ère de la douce sagesse,
où nous apprenons à être bons envers nous-mêmes
et à répandre cette bonté dans le monde.
C’est le temps de s’aimer.
© Diane Gagnon
Auteur Coach Conférencière
La Ressource Positive
Comment faire du temps notre ami ? © Jean-Louis Servant-Schreiber
La plupart d'entre nous ont mal à leur temps
et ne savent pas que ça se soigne.
Courir après les minutes, sentir le stress nous gagner
au fil de la journée est devenu si banal
que nous finissons par le croire normal.
Il n'est pas si difficile que ça de réagir.
Il suffit de nous observer nous-même et de comprendre
que chaque heure est un morceau unique de notre vie.
Le temps peut ainsi devenir notre ami le plus précieux.
Vous connaissez le pouvoir des mots.
Ils nous rapprochent de la connaissance,
nous projettent dans l'imaginaire,
colorent à volonté la réalité.
Ils nous font aussi prendre des vessies pour des lanternes.
Faisons ensemble l'expérience d'un petit décalage.
Dans quelques expressions courantes qui parlent du « temps »,
remplaçons-le par le mot « Vie ».
Ainsi, au lieu de : « Cela prend du temps »
disons : « Cela prend de la Vie ».
Transposons ainsi à chaque phrase et écoutons
ce qui se passe dans notre tête :
est-il besoin d'insister ?
Mettre « Vie » à la place de « Temps »,
c'est comprendre qu'en pratique, pour un individu,
c'est bel et bien la même chose.
Voilà qui confère à la recherche d'une relation amicale
avec le temps toute l'importance qu'elle doit revêtir : vitale.
Le malheur d'être autodidacte
Vie plus longue, heures plus courtes, ainsi se présente
le temps du nouveau siècle, pour nous qui allons y vivre.
Un bébé fille qui vient de naître a
une chance sur deux de voir l'année 2100.
Et tous les enfants du millénaire travailleront
encore moins que leurs parents.
Lesquels avaient pourtant vu fondre, au siècle dernier,
la durée de leur journée de travail, comme la longueur de leur vie active.
De plus en plus de loisirs et de temps pour soi, donc ?
Comment se fait-il, alors, que l'on se plaigne plus que jamais
du stress et du manque de temps, bien plus
que du manque d'argent, de verdure ou de liberté ?
Peut-être parce que, comme toutes les choses
importantes de la Vie, bien utiliser son temps
n'est pas enseigné à l'école.
Pas plus, d'ailleurs, que réfléchir, aimer, se connaître
et se changer, bien se nourrir, élever ses enfants,
faire un bon usage de l'argent, écouter les autres…
Nous sommes donc tous, en la matière, des autodidactes.
Dès l 'école, on nous affuble d'une montre
et on nous distribue des horaires de cours.
Initiation éclair.
Peu après commencent à s'empiler dans notre petit panier
(qui ne contient, après tout, que vingt-quatre heures) :
métro, réunions, boulot, rendez-vous, dodo, coups de téléphone,
repas, sports, shopping, ébats amoureux, journaux à lire,
biberons à donner, notes à rédiger, courses à faire – et zut !...
c'est encore Noël et je n'ai toujours pas acheté les cadeaux !
Certains craquent, d'autres s'organisent.
La plupart ont mal à leur temps et ne savent pas que ça se soigne.
On nous fait croire que le temps, c'est de l'argent.
Mais, dès que l'on comprend que c'est la Vie, la nôtre,
on ne peut pas se résigner à un malaise qui mine
à la fois notre efficacité et notre plaisir à goûter les jours.
Dans les pays en voie de développement,
quand la suffisance alimentaire succède
à l'immémoriale privation, les humains ne résistent pas.
Beaucoup commencent à s'empiffrer et à grossir,
et plus ils sont riches, plus ils sont gras.
Certains en meurent .
Quelques générations plus tard,
ils se trouvent laids, mal dans leur peau.
Une réaction se produit alors sous forme d'articles,
de livres, d'émissions, voire de simples conversations,
jusqu'à devenir une préoccupation dominante.
Des progrès deviennent visibles, car de nouvelles valeurs
de santé et d'esthétique s'installent.
C'est ainsi que nos corps ne ressemblent plus guère
à ceux de nos grands-parents.
La diététique de la nourriture a touché
l'ensemble de la population.
Malheureusement, un mauvais usage du temps
ne fait pas grossir, et donc se voit moins.
Peut-être est-ce pour cela que le problème
ne passe pas encore comme une priorité nationale.
On en tombe, pourtant, tout aussi malade
que de suralimentation.
Ulcères, crises cardiaques ou cancers naissent
dans le sillage du stress, qui est au temps
ce que l'obésité est à la nourriture.
Il n'existe pas de diététique du temps et, pourtant,
le besoin est urgent : son absence menace notre bien être,
souvent notre bonheur, vraisemblablement le sens même de notre Vie.
Faire son examen de temps
Commençons par essayer de comprendre comment,
personnellement, nous en sommes arrivé là.
Examinons quelques-unes de nos nombreuses
manières de gâcher notre temps.
Que ce soit au travail ou à la maison,
nous avons des tâches à accomplir.
Petites ou grandes, ce sont elles
qui ponctuent nos journées.
Mais c'est nous qui, en principe, choisissons
dans quel ordre les effectuer et qui décidons des priorités.
En fait, voici comment les choses
se passent le plus souvent.
Nous faisons d'habitude :
- Ce qui nous plaît avant ce qui nous déplaît ;
- Ce qui va vite avant ce qui prend plus de temps ;
- Ce qui nous est facile avant ce qui est difficile ;
- Ce que nous savons faire avant ce qui est nouveau pour nous ;
- Ce qui est urgent avant ce qui est important ;
- Ce que d'autres nous demandent avant ce que nous avons choisi.
Ce n'est pas tout.
Ce qui est noté à une heure donnée sur notre agenda
prendra le pas sur des travaux auxquels
nous n'avons pas affecté d'horaire.
Nous sommes souvent plus disponible
pour les interrupteurs que pour nos propres priorités.
De même, nous traitons plutôt les problèmes
dans l'ordre où ils se présentent, ce qui n'est pas forcément
de rapport avec leur ordre d'importance.
Inutile de souligner que cette liste d'attitudes,
dans lesquelles chacun se reconnaîtra, au moins partiellement,
égrène tout ce qu'il conviendrait d'éviter
pour renouer une amitié avec son temps.
Mais c'est ainsi que nous agissons, depuis l'école,
et nous n'avons guère eu l'occasion de changer,
sauf parfois en pire, sous l'accumulation
des charges de notre métier.
Pour avancer, notre première étape consistera
à identifier, puis à surmonter,
quatre obstacles préalables :
- Nous ne nous connaissons pas assez nous-même ;
- Nous ne connaissons pas assez bien le temps ;
- Nous nous laissons trop encombrer par nous-même et par les autres ;
- Nous ne réfléchissons pas assez sur l'emploi de notre temps.
Nul ne peut savoir mieux que nous-même
les limites de la confiance que nous pouvons nous faire.
Personne n'a plus pâti de nos insuffisances,
n'est plus souvent tombé dans des pièges tendus par nous,
n'a été plus déçu par nous que nous-même.
Décider de ce que l'on veut
Nous ne pouvons prendre en main notre temps
que si nous savons ce que nous souhaitons en faire :
en gros et en détail, en fin de compte ou par étapes.
Ce qui implique de prendre conscience
de nos véritables objectifs de vie qui conditionnent
la manière dont nous allons leur attribuer du temps.
Petit exercice facile et concret : examinons nos horaires,
notre mode habituel de fonctionnement,
afin d'y distinguer entre les activités
librement choisies par nous et celles qui ne font
que répondre aux nécessités et aux demandes
de notre entourage, professionnel ou familial.
Il est ainsi très instructif de redécouvrir
notre emploi du temps en répondant, à chaque étape,
à cette question piège : « Est-ce bien moi qui l'ai voulu ? ».
Établir une amitié permanente avec notre temps
revient ainsi à nous le réapproprier, de deux manières :
en vérifiant chaque matin, que nous allons l'utiliser au mieux
et en nous assurant que cet usage est
au bénéfice de nos propres objectifs de vie.
En résumé :
1 - Une porte ouverte sur le stress :
Paradoxalement, l'impression de manquer de temps
semble croître alors même que nous disposons
de plus en plus de temps « libre ».
L'explication est que, par désir ou par manque d'organisation,
nous voulons faire tenir un nombre d'actions croissantes
dans vingt-quatre heures incompressibles.
Le plus souvent, nous nous stressons nous-même.
2 – Une prise de conscience personnelle :
L'essentiel des améliorations possibles
dans notre rapport au temps est déjà à notre disposition.
En faisant un examen précis et lucide
de nos comportements quotidiens et de nos vraies priorités,
des pistes concrètes s'ouvrent vite.
3 - Un progrès existentiel :
Nos vingt-quatre heures quotidiennes sont incompressibles,
mais nous pouvons en faire un meilleur emploi, pour disposer
de plus de vie, d'autonomie, de liberté de choix.
© Jean-Louis Servant-Schreiber
Journaliste, patron de presse et essayiste français
A retrouver dans la rubrique :
Thématiques Existentielles (Psychologie & Conseils)
Les signes avant-coureurs de la rupture
Dans toute relation, il est tout à fait normal
qu'il y ait des hauts et des bas ;
Chaque individu étant, par définition, en perpétuelle évolution.
Toutefois, lorsque le malaise perdure,
notre joie de vivre s'éteint,
notre sourire disparaît et que le sentiment d'être malheureux
s'installe lourdement en soi-même, il est urgent d'y faire face
soit en cherchant rapidement une solution à deux ou
en prenant la décision de quitter l'autre.
Oui, parce qu'on peut, tout à fait, quitter
une personne que l'on aime toujours surtout
si notre santé mentale voire physique se dégrade et en dépend.
Se sentir constamment dans le mal être
en présence de son conjoint constitue un signal fort.
Le corps ne trahit jamais ce que notre esprit
refuse de comprendre et surtout d'accepter.
Il faut donc veiller à reconnaître
tous les signes avant-coureurs qui nous sont envoyés.
Bien avant d'en arriver au choix décisif de la rupture,
il y a des signes présages qui montrent que la relation va mal.
En voici les principaux listés :
Le 1er signe évident est qu'il n'y a plus de communication :
Pour qu'une relation puisse fonctionner,
la base est de pouvoir se parler.
La communication est, en effet essentielle, pour pouvoir échanger
sur ce que l'on ressent, en tout domaine et toute circonstance confondue,
c'est à dire ses peurs, ses doutes, ses ressentis (infondés ou non),
ses aspirations, ses ambitions professionnelles, ses problèmes en général,
mais également les projets communs voire même
les questions plus délicates liées à l'argent du couple.
Le fait de ne plus vouloir parler à son conjoint
de tous ces points peut être le signe qu'on ne l’intègre plus
au fond dans la relation et qu'en réalité, on agit désormais en « cavalier seul ».
Le 2ème signe vient dans la continuité du 1er à savoir les disputes :
Faute de savoir encore communiquer,
les disputes pleuvent !
Tous les sujets nécessaires à la relation
pour fonctionner deviennent sources de conflit.
Et le signe qui doit alerter est la fréquence de ces disputes.
Vivre dans le conflit permanent dégrade,
abîme et bloque toute relation.
Le 3ème signe qui doit interpeller est de ne plus,
de ce fait, avoir de projets à deux :
Au début de la relation, on est riche et même excité
de s'imaginer dans les projets futurs à réaliser ensemble.
On s'y voit déjà…
On rêve de vivre ensemble voire se marier,
avoir un ou des enfants, acheter un appartement ou une maison,
avoir un animal de compagnie ou de se lancer à deux dans les voyages.
Tout ce qui fait, en somme, les fondations solides de la relation
parce qu'on est dans l'engagement et la réalisation concrète
d'une vie construite à deux.
Sauf que faute de communication et de disputes à répétition,
la situation change.
Exit les projets !
Et ne plus savoir construire et grandir ensemble
dans des projets communs finit par rendre malheureux
et le sentiment d'être seul...
Le 4ème signe découlant de cette déconstruction amorcée
est l'ennui avec l'autre :
Au départ, tout est tout beau,
tout rose comme dit la formule.
N'ayant plus de projets ensemble, on finit
par s'éteindre dans son coin et surtout d'ennui.
Là encore, il est plus qu'urgent de le dire
pour faire un bilan à plat de la situation.
Soit on persiste et on se donne les moyens pour en sortir,
soit on y met un terme...
Le 5ème signe, par ricochet,
est de ne plus passer de temps ensemble :
Le signal qui doit alerter, c'est la fuite à savoir
l'espace de plus en plus grand qui est mis entre les deux personnes.
Chacun trouvant des excuses
pour passer du temps ailleurs (bridge, sport, travail…) ou avec des amis.
La multiplication des occupations extérieures
doit être prise très au sérieux.
L'un (ou les deux) cherchant en fait, de son côté, un refuge
pour déserter, ne pas se plomber le moral sitôt rentré à la maison
et pour n'avoir pas à se confronter au silence lourd
et pesant de la relation en perdition.
Tout ce que vous aimiez faire ensemble autrefois
n'existe plus ou si peu (se faire un week-end rien qu'à deux,
aller au restaurant, se balader et découvrir ensemble
et en amoureux de jolis endroits…).
Quand on est dans le partage mutuel et l'amour,
même une passion de l'un est l'occasion rêvée
pour la faire connaître à sa moitié et la vivre à deux !
On veut tout faire à deux.
Encore faut-il être connectés...
Si les deux agissent de la même manière
en se fuyant l'un et l'autre, c'est le signe évident
que la relation va très mal et touche à sa fin.
Le 6ème signe, c'est ne plus avoir envie de faire d'effort :
Le fait de passer plus de temps ailleurs qu'avec sa moitié,
forcément et insidieusement, éloigne jour après jour
et pire devient une sinistre réalité.
La vision réconfortante de la relation se détourne
peu à peu et ne passe plus au 1er plan.
En outre, le fait de ne plus avoir envie de prendre soin de soi
pour lui plaire est là aussi révélateur.
Il n'y a plus de séduction dans l'air.
A l'opposé, voir son conjoint se faire beau et sortir
de plus en plus, sans vous, soulève également question.
Le pompon est lorsque cela vous est devenu complètement égal…
La lassitude s'est belle et bien installée et avec elle,
le danger omniprésent de rompre prochainement.
Le 7ème signe est l'absence de signes d'attention et d'affection :
Au début, ces signes pleuvaient :
On avait l'habitude de s'embrasser, de se dire « je t'aime »
ou se texto ter "en rafale" des mots doux
à longueur de journée (eh oui on trouve toujours du temps
pour ceux qu'on aime car tout est une question de priorités).
Aujourd'hui, il faut bien le dire : c'est le néant.
Vous êtes comme deux personnes bien dissociées
et sans la moindre affection connectée.
Bref, vous êtes comme deux étrangers sous le même toit.
Difficile d'envisager dans ces conditions,
un avenir porteur et sain commun…
A noter selon étude :
Tout ce qui est passionné et s'embrase rapidement,
peut aussi retomber, tout aussi vite, tel un soufflé !
Le 8ème signe coule de source,
c'est l'impact direct sur la vie sexuelle
(à ne pas confondre avec la baisse de libido
qui peut être liée à d'autres facteurs) :
Comme les signes d'affection se sont effrités
voire évaporés au fil du temps, le désir lui aussi s'envole.
Si l'amour n'est pas ressenti et entretenu dans la relation
entre les deux personnes, le désir forcément s'en va.
Et si le désir s'en va, tout est prétexte
pour éviter de faire l'amour.
Faire semblant est l'outrage suprême.
Et qui dit effort dit « contre-coeur ».
A ce propos, il faut toujours faire attention,
au détour de quelques mots, lorsque le partenaire dit :
« J'ai encore fait l'effort de... ».
Car qui dit effort sous-entend une volonté absente,
un acte non naturel et encore moins spontané
puisqu'on s'oblige à faire.
En clair : « on va à l'encontre de soi ».
L'épanouissement dans tout cela
a totalement plié bagage..
Le 9ème signe est l'agacement et l'énervement permanent :
C'est devenu à un point tel que vous ne supportez plus rien chez l'autre.
Tout vous énerve de manière exacerbée alors qu'au départ,
tout ce qui vous insupporte faisait son charme…
Preuve que la période dite rose est terminée.
En fait, vous n'en pouvez plus, n'en voulez plus
et souhaitez au fond que tout cela finisse
pour reprendre votre route mais, seul.
Et comme mis un introduction, le 10ème et dernier signe
est le sentiment constant d'être malheureux :
Vous êtes triste, éteint.
Plus rien ne brille en vous.
Vous ne vous sentez plus avancé.
Normal, vos ailes d'amour ont été coupées.
Pire encore est la santé qui peut parfois être impactée
selon les situations et cela vous ronge à petit feu…
Prendre la décision de quitter son conjoint
n'est pas une chose facile à faire.
Celui qui prend la décision de rompre la porte tout autant
(voire parfois plus) que celui qui est quitté.
Le poids de la décision peut être lourd à porter
durant de très longues années.
Ce en quoi, il ne faut jamais traîner
de mettre un terme dans la relation dès que la décision
est prise pour le faire.
Plus on attend et plus cela rend malheureux.
L'important étant, de préférence, le dire au moment judicieux,
dans le calme, en face et de manière posée pour ne pas rendre
encore plus douloureuse et haineuse la rupture.
Car tout ce qui n'est pas compris sur le moment
et accepté ensuite reste ancré en soi…
Enfin, rompre n'est pas une fin en soi.
Toute relation n'est malheureusement pas écrite d'avance pour durer
et aimer parfois ne suffit pas.
Ce qui importe est d'être capable de rebondir
face à l'échec plus grandi et plus construit que jamais.
Enfin, si la rupture est source de blessures en soi,
il est bon de veiller à se reconstruire avant de se lancer,
tête baissée et surtout « blessée », dans une autre relation dite « kleenex »
qui peut, elle aussi, dans un tourbillon enivrant n'être rapidement
qu'un mirage et une déception supplémentaire.
Vous pouvez retrouver cet article dans la rubrique :
Thématiques Existentielles : l'Amour
La mesure des obstacles © Stéphane Szerman
Changer ?
C'est simple et compliqué à la fois !
Qui n'a pas formulé ses bonnes résolutions au soir
du 31 décembre pour l'année suivante ?
Qui n'a jamais conçu un programme sur mesure pour parvenir à ses fins ?
Toutes ces situations révèlent souvent plus un idéal qu'une réalité
à partir de laquelle se construit le scénario du succès.
Malheureusement, après l'exaltation surviennent la peine,
la déception, puis le manque de confiance en soi.
Pourquoi ?
Parce qu'on n'est pas à la hauteur ?
Non !
Cela est tout simplement dû au fait
qu'on n'a pas mesuré les obstacles.
Dès l'instant où l'on choisit de s'engager
sur la voie du changement personnel,
il importe de bien connaître, et surtout de reconnaître
les divers obstacles relatifs à toute évolution.
Il existe, d'une part, des obstacles "intérieurs",
qui dépendent de nous-même, de notre personnalité.
Le désir de changer peut cacher une conduite
de mise en échec permanente.
D'autre part, on observe des obstacles "extérieurs",
qui tiennent aux réactions de notre entourage :
notre désir de changer provoque une menace sur celui-ci,
puisque nous sortons du rôle qu'il s'était habitué à nous voir jouer.
Ce sont ces obstacles, intérieurs ou extérieurs,
qu'il va falloir identifier et surmonter, une étape après l'autre,
pour que le désir de changement trouve sa réalisation.
Les obstacles intérieurs
Les obstacles intérieurs dépendent de nous,
aussi bien au niveau de nos pensées (cognitions) que de nos comportements.
Et le premier à vaincre est l'anxiété*.
Une cohorte de pensées négatives du type "je n'y arriverai jamais"
ou bien "on me juge mal" viendront faire obstacle
à toute tentative de changement.
Il faut savoir que le fait de vouloir, sans cesse,
se jeter des défis masque parfois, en réalité,
un phénomène d'angoisse structurelle.
On espère changer alors définitivement pour être un ou une autre.
Mais le problème reste entier puisqu'il faut être
déjà devenu un ou une autre pour changer…
Que d'angoisses !
Il s'impose donc de savoir se distancier mentalement
de soi-même de façon projective, sinon rien ne pourra introduire
cette prise de distance indispensable à toute évolution.
Le deuxième obstacle intérieur se situe
au niveau d'apprentissages que l'on juge incomplets.
On se figure que l'on ne saura pas faire ce que l'on n'a jamais appris.
Ce mécanisme suscite un faible niveau de confiance en soi.
Il semble alors important de se faire aider par une thérapie cognitive*.
Ce qui freine notre confiance en nous-même,
ce sont nos peurs non maîtrisées, nos failles,
nos faiblesses, nos appréhensions ou notre fragilité.
Le principal de ces freins s'articule autour du complexe d'infériorité.
Il n'engendre que des sentiments négatifs vouant toute action à l'échec.
La personne pense qu'elle est nulle ou qu'elle n'y arrivera jamais,
ou encore que les autres feront toujours mieux.
Ce sentiment d'infériorité se nourrit de situations dans lesquelles
on s'imagine systématiquement à son désavantage,
"Puisque les autres ne peuvent être que mieux que moi... ", pense-t-on.
Il s'ensuit une survalorisation d'autrui, d'où une autocritique permanente.
Un autre de ces freins qui perturbe la confiance en soi est la honte.
Elle résulte d'un sentiment de dépréciation reposant
sur un degré d'exigence extrême dans les rapports à autrui.
Dans ces conditions, on n'aime pas son corps ni ses idées,
encore moins sa voix ou ses défauts.
Bref, rien ne trouve grâce à ses propres yeux.
Éprouvant la honte d'elle-même, la personne s'est persuadée
de ne jamais pouvoir être telle qu'elle aurait toujours souhaité.
Elle ressent aussi l'impression de constamment faire mal les choses
et de ne pas savoir s'adapter aux changements.
Cette attitude négative engendre
la culpabilité dans la relation aux autres :
"Je ne pourrai jamais faire une rencontre"
ou "Je ne suis vraiment bonne à rien".
Le repli par rapport aux autres va créer,
à la longue, une forme d'exclusion.
On en arrive à se persuader que l'on n'est pas digne
d'être aimé tel que l'on se présente.
En conséquence, on préfère éviter les relations.
Ou encore, lorsqu'il y a relation, on vit mal les échanges
en ne conservant que les aspects négatifs de ce qui a pu être dit.
On ne retient que les mauvaises choses pour recevoir
chaque argument comme des critiques potentielles.
Cela renforce l'hypersensibilité et donc la mauvaise opinion
que l'on avait déjà de soi :
"A quoi bon donner mon avis puisque ce que je vais dire
n'intéressera personne ?".
Finalement, cette forme d'exclusion se traduira aussi
par l'acceptation permanente des idées d'autrui
par peur de déplaire un peu plus.
On s'enferme alors dans un personnage sans âme,
à l'affût de tout ce qui peut être dit de dérangeant.
Après le complexe d'infériorité, la honte et l'exclusion,
on remarque un autre obstacle à la confiance en soi : le pessimisme.
Ce comportement fait de résignation et de découragement
se manifeste au quotidien dans tous les secteurs.
On se juge incapable de quoi que ce soit,
avec une impression de défaitisme immense.
La fuite des responsabilités ou des changements caractérise cet état.
Le frein ultime à la confiance en soi sera celui de l'anxiété*
résultant de tous ces comportements et pensées négatifs.
L'anxiété généralisée provoque une peur
face à une situation donnée en induisant une incapacité à la maîtriser.
Des pensées automatiques du genre "Je n'y arriverai jamais"
ou "Mais qu'est-ce que je peux faire ?" s'imposent.
A la longue, cette anxiété pourra avoir des répercussions somatiques
sous la forme d'angoisses (sueurs, palpitations, vertiges, oppression thoracique…).
La boucle sera bouclée lorsqu'on aura dit que le manque de confiance en soi
augmente la sensation d'anxiété, puis d'angoisse.
De plus, la réaction anxieuse provoque
une forte déstabilisation ainsi qu'une désorganisation.
Le coût en énergie devenant trop important
pour assumer une situation potentiellement génératrice de phobie,
on choisit progressivement la fuite ou l'évitement,
et plus rien de bon ne peut advenir.
Les obstacles extérieurs
Les obstacles extérieurs viennent généralement
des personnes de l'entourage pour lesquelles
un changement personnel représente une menace
sur l'équilibre relationnel présent.
Il va s'ensuivre toute une cohorte de manœuvres
destinées à faire changer d'avis pour préserver une situation
au sein de laquelle les "autres" trouveraient leur compte.
Tout d'abord, celui ou celle qui veut changer
peut faire l'objet de jugements de valeur extrêmement négatifs :
"Tu es devenue complètement folle maintenant" ;
"On n'arrive plus à te comprendre".
On arrive aussi à des tentatives de culpabilisation :
"Qu'est-ce qu'on va devenir ?"
ou "Tu ne te rends pas compte ?".
D'autres obstacles extérieurs se développent aussi
face à une volonté de changement personnel
comme des menaces ou des violences verbales :
"Si jamais tu fais ça",
ou des phénomènes de rejet :
"Tu n'es plus comme nous, tu es trop différent... ".
Enfin, il arrive parfois que la personne en quête d'épanouissement
soit confrontée à la difficulté d'assumer sa volonté de changement
en devenant perméable aux sentiments négatifs de son entourage.
Elle arrive à épouser la vision protectionniste des autres
sans mesurer les causes exactes de leurs désapprobations.
Changer est plus facile à souhaiter qu'à concrétiser.
Mais en identifiant, une étape après l'autre,
les différents obstacles intérieurs et extérieurs,
on retrouve le chemin de la confiance en soi.
Cela repose sur l'acceptation de ce que l'on est
avec ses qualités et ses défauts.
En résumé :
1 – Vouloir changer :
Il est rare qu'au cours d'une existence l'on n'éprouve pas
le désir d'un changement personnel de mode de vie,
de situation, d'apparence même.
Mais bien des obstacles s'opposent à ce désir.
Il importe de les identifier.
2 – Les forces d'opposition :
Une personne qui veut changer doit affronter des obstacles
qui sont à l'intérieur d'elle-même, mais aussi parfois
surmonter ceux que son entourage dresse devant elle
pour la détourner de sa décision.
3 – L'identification des obstacles :
C'est en identifiant les obstacles, étape par étape,
que l'on parvient à se connaître, à s'accepter tel que l'on est,
et à prendre confiance en soi.
© Stéphane Szerman
Psychothérapeute
Les thérapies cognitives :
Elles s'appliquent aux phénomènes
de distorsion de la pensée avec lesquels une personne appréhende les événements.
Lorsqu'elles s'appliquent à la mesure des obstacles,
le thérapeute cherchera à identifier les phénomènes internes
inhibant l'élaboration positive de sa pensée.
En prenant conscience de ses pensées irrationnelles
induisant des comportements inadaptés,
la personne apprendra à substituer à son système
de pensées invalidantes des pensées reposant sur une vision
et sur des jugements réalistes grâce aux principes de l'apprentissage.
Qu'est-ce que l'anxiété ?
On définit généralement l'anxiété comme un « état de désarroi psychique ressenti
en face d'un danger indéterminé et imminent,
s’accompagnant d'un sentiment d'insécurité ».
Il s'agit d'un trouble intellectualisé, à la différence de l'angoisse,
qui se caractérise par des crises paroxystiques et
des équivalents somatiques (respiratoire, cardiaque ou abdominal).
En fait, on peut dire que l'anxiété est au psychisme
ce que l'angoisse est au physique, pour ce qui concerne
les répercussions somatiques liées à l'anxiété.
A lire pour aller plus loin sur le sujet :
A retrouver dans la rubrique :
Thématiques Existentielles (Psychologie et Conseils)
Le désir d'oublier - Anna de Noailles
Quand tu me plaisais tant que j'en pouvais mourir,
Quand je mettais l'ardeur et la paix sous ton toit,
Quand je riais sans joie et souffrais sans gémir,
Afin d'être un climat constant autour de toi;
Quand ma calme, obstinée et fière déraison
Te confondait avec le puissant univers,
Si bien que mon esprit te voyait sombre ou clair
Selon les ciels d'azur ou les froides saisons,
Je pressentais déjà qu'il me faudrait guérir
Du choix suave et dur de ton être sans feu,
J'attendais cet instant où l'on voit dépérir
L'enchantement sacré d'avoir eu ce qu'on veut :
Instant éblouissant et qui vaut d'expier,
Où, rusé, résolu, puissant, ingénieux,
L'invincible désir s'empare des beaux pieds,
Et comme un thyrse en fleur s'enroule jusqu'aux yeux !
Peut-être ton esprit à mon âme lie
Se plaisait-il parmi nos contraintes sans fin,
Tu n'avais pas ma soif, tu n'avais pas ma faim,
Mais moi, je travaillais au désir d'oublier !
Certes tu garderas de m'avoir fait rêver
Un prestige divin qui hantera ton cœur,
Mais moi, l'esprit toujours par l'ardeur soulevé,
Et qu'aurait fait souffrir même un constant bonheur,
Je ne cesserai pas de contempler sur toi,
Qui me fus imposant plus qu'un temple et qu'un dieu,
L'arbitraire déclin du soleil de tes yeux
Et la cessation paisible de ma foi !
© Anna de Noailles
Anna, Princesse Brancovan, Comtesse Mathieu de Noailles,
est une poètesse française (1876-1933) née le 15 novembre 1876 à Paris
et décédée à Paris le 30 avril 1933.
Elle est la première femme devenue commandeur de la Légion d'honneur
et l'Académie française lui nomma un prix en son honneur.
Anna de Noailles meurt en 1933 et est inhumée au cimetière du Père-Lachaise,
mais son cœur repose dans le cimetière d'Amphion-les-Bains.
Quand tu pars - Rose Laurens (Version longue)
J'entends bouger les arbres
Tellement j'respire fort
Je revois ton visage
Dans les bruits du dehors
Quand tu pars
Oh oh oh oh
Quand tu pars
Oh oh oh oh
J'avance au bord du vide
Où tu laisses mon corps
Entre les grands rapides
Et le fleuve qui dort
Quand tu pars
Oh oh oh oh
Quand tu pars
Oh oh oh oh
Comme ces fleurs privées d'couleurs
Dans leur lumière du soir
Je m'envole, j'm'éloigne du sol
Pour mieux t'apercevoir
J'veux vivre à ta lumière
J'veux vivre à ta lumière
Quand tu pars
Oh oh oh oh
Quand tu pars
Oh oh oh oh
Mon espace se fane
Et je danse à l'envers
Comme ces enfants tziganes
Sur des débris de verre
Quand tu pars
Oh oh oh oh
Quand tu pars
Oh oh oh oh
Comme ces fleurs privées d'couleurs
Dans leur lumière du soir
Je m'envole, j'm'éloigne du sol
Pour mieux t'apercevoir
Je t'invente des îles brûlantes
Tout au bout de la Terre
Des endroits pour toi et moi
Pour des années entières
Pour vivre à ta lumière
Pour vivre à ta lumière
Oh oh
Pour vivre à ta lumière
Oh oh
Pour vivre à ta lumière
Oh oh
Oh oh
Pour vivre à ta lumière
Oh oh...
Compositeur :
Francis Christian Cabrel
https://www.onnejouepasaveclessentiments.fr/contact
© 2023 - Le poids de ma peine
Le poids de ma peine, c'est tel un état ;
un jour, il m'entraîne, un autre, il n'est pas.
Le poids de ma peine, c'est telle une chaîne ;
une maudite gardienne qui tire vers le bas.
Le poids de ma peine, c'est souvent lui et moi ;
un matin, il malmène, un soir, il bouge pas.
Le poids de ma peine, c'est vivre avec ça ;
genre boire la fontaine du goudron qui part pas.
Le poids de ma peine, c'est larmes au plus bas ;
genre pluie diluvienne d'émotions qui lâchent pas.
Le poids de ma peine, c'est en piste tragédienne ;
genre no carpe diem offrant scène à tout va.
Le poids de ma peine, c'est mon âme en sirène ;
qui cherche l'antigène pour stopper le pourquoi.
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Nouvel an, nouvel élan © L'instant Messages
Ça y est mes Anges, on a enfin tourné le dos à l’année 2022,
une cuvée que, pour beaucoup, on n’oubliera pas de sitôt…
Depuis 2020, il n’y a pas à dire, on cumule…
Mais comme le veut la tradition,
on envoie ses meilleurs vœux à travers
quelques mots bienveillants que ce soit la famille, les amis
ou collègues pour la nouvelle année à venir…
« A nouvel an, nouvel élan ! »
© Christelle Heurtault
C’est le moment des sacro-saintes « bonnes résolutions ».
Au 31 décembre sonné, c’est souvent « la date » qui
nous invite à réfléchir sur la façon dont l’année
s’est achevée et comment nous la souhaitons la voir venir.
Que l’année 2021 fut mémorable ou non,
l’essentiel est d’en être sorti grandi en ayant
encore appris de tout ce qui nous est arrivé en bien ou mauvais.
Le message, le seul qui importe au fond
est de ne pas répéter les mêmes erreurs.
Alors oui aux bonnes résolutions prises
dont certaines malheureusement finiront par s’étioler
rapidement avec le temps ou faute de temps…
Ma foi si tout était lisse et sans relief
dans ce que nous sommes, tout ne serait qu’ennui, non ?
Alors…
et si on décidait de s’attaquer cette année
à dépoussiérer pas mal de choses autour de nous ?
Le ménage est salutaire en tout !
Comme le compteur est de nouveau relancé
pour une remise à zéro,
je trouve le moment idéal pour se lancer !
Ne pensons seulement qu’à tout ce qui nous a fait
sourire ou vibrer dans l’année et
zappons le reste sans nous retourner !
Sénèque disait :
"La Vie est comme une pièce de théâtre ;
ce qui compte ce n’est pas qu’elle dure longtemps,
mais qu’elle soit bien jouée ! »
Alors, que cette année 2023 puisse être
individuellement comme collectivement
notre meilleure représentation !
Ce en quoi, en ce 2 janvier 2023,
je viens NOUS souhaiter :
- que tous ces sourires et moments de connexion cumulés
se multiplient dès aujourd’hui par mille ;
- d’apprendre à surmonter tout ce qui nous a blessé ;
- la force, le courage pour recevoir cette année
voire la combattre et plus que tout la gagner !
- une santé de fer, un bonheur en or, des éclats de rire
et à la moindre opportunité des moments festifs,
dansants et endiablés.
Je NOUS souhaite une merveilleuse année
pleine de découvertes, de bonheur, d’affection et de joies.
Prenez bien soin de vous mes Anges !
Merci pour vos messages privés, nos échanges
et à cette occasion, j’en profite pour souhaiter
la bienvenue à tous les nouveaux membres
qui se sont inscrits et que je remercie ♥
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Joyeuses Fêtes
En ce 25 décembre 2022, pour moi,
l'instant est venu,
de venir vous souhaiter à tous
de passer de très joyeuses fêtes de Noël,
que vous soyez seul(e), accompagné(e),
en famille ou même à devoir travailler !
Eh oui, certains métiers, au services des autres,
ne s'arrêtent jamais ...
(Et c'est une chance à ne jamais oublier)
Cette période, comme celle de Noël, est normalement heureuse,
magique, en lumière, passée, pour tous ceux qui ont cette chance,
en famille, sous le signe du partage et de la célébration.
Mais parfois certains d'entre nous, et plus qu'on ne le pense,
se demandent avec angoisse voire même avec panique,
comment vont-ils encore faire pour la traverser,
ne pas y penser et surtout ne pas en pleurer ?
Entre les personnes seules de tout âge et/ou malades,
oubliées par leurs proches, les souvenirs trop douloureux,
les êtres chers partis trop tôt, mais aussi celles
qui traversent la guerre et impactent leur calendrier,
Noël peut être particulièrement difficile à vivre.
A cette occasion, je voulais également vous parler
des personnes qui ont très peur
à l'approche des fêtes de fin d'année.
Celles qui ont cette peur, la peur irrationnelle
est encore appelée la Natalophobie.
Saviez-vous que celle-ci peut aller jusqu'à déclencher
chez la personne qui en souffre les symptômes d'une peur panique
rien que de voir une publicité pour Noël,
des décorations dans la rue ou un sapin de Noël ?
Plus surprenant, c'est aussi une pathologie répandue
qui englobe les personnes déprimées par les fêtes de fin d'année.
Les personnes isolées ressentent une forte déprime,
à cette période de l'année, voire parfois même tombent en dépression.
Cela peut aussi concerner les personnes démunies qui, de ce fait,
appréhendent de ne rien pouvoir offrir
ou pire recevoir leurs enfants faute de moyens.
Sans surprise, les personnes qui souffrent
ainsi de Natalophobie doivent chercher
la (ou les) cause (s) dans leur passé,
les émotions négatives qu'ils ont vécues
en lien avec l'objet de leur phobie.
Quelles sont ces personnes touchées par cette phobie ?
Celles que l'on retrouve sont notamment :
√ les personnes qui traversent des problèmes familiaux :
Noël devient l'occasion de se retrouver en famille ou entre amis.
Cela peut s'avérer compliqué si les relations sont tendues…
√ les personnes isolées :
Au moment de Noël et celui du réveillon de la St Sylvestre,
un véritable trouble peut apparaître ;
ces personnes vont alors cogiter, plus
que d'habitude, sur leur condition et leur solitude…
√ les personnes qui ne répondent pas aux attentes
de leur famille ou leur entourage :
A Noël, les questions chroniques
autour de la table peuvent revenir ;
ce qui n'est pas simple pour celles et ceux qui n'ont pas
le même train de vie attendu par leurs proches
(les sans enfant, les homosexuel(le)s, les célibataires…
√ les personnes qui ont des problèmes financiers :
Noël fait ressurgir du stress ou de la déprime
pour ceux qui sont dans le besoin…
√ les personnes qui ont un passif traumatisant
à Noël du fait d'un vécu :
La perte d'un proche, une rupture,
la mort d'un animal de compagnie.
Des événements aux dates "anniversaires" qui peuvent rendre
cette période très compliquée à traverser…
√ les personnes « anti-noël » :
Celles qui ne voient en Noël
qu'une fête commerciale, de surconsommation
bref un mauvais moment à passer…
Alors, si tu te reconnais dans ces lignes
et que la tristesse ou la déprime,
depuis quelques semaines, t'envahit,
tu as bien fait de te poser ici !
Simplement parce qu'on a tous besoin parfois
d'une livraison urgente de Good Vibes !
A moi aussi, c'est arrivé d'angoisser
sur ces moments festifs à traverser.
Sans parler que depuis mars 2020,
on a tous pris cher question morosité.
Pour le peu que l'on soit seul(e) à tout traverser,
forcément le poids est beaucoup moins léger…
Alors toi, oui toi :
Sache que tu n'es pas oublié !
Ici, c'est simple, tout est calme
et aux couleurs de la paix.
Alors c'est à toi de décider "aujourd'hui"
que rien ne viendra assombrir ces moments,
qui se vivent, une seule fois dans l'année,
pour qui saura les accueillir.
La Vie ou son approche
est toujours celle que ton esprit en fait.
Ce peut être le moment parfait
pour prendre contact avec une personne en particulier
et plus encore, se réconcilier ?
Ce pourquoi, je viens avec tout mon cœur
et par la pensée positive exprimer ce vœu :
celui de t'offrir la paix, des câlins à souhait,
des mots guérit-tout sur un fond de bûche
et mille bonbons sucrés.
« Ceux qui parlent aux étoiles
Comme on prie le bon dieu
comme on tisse une toile
pour s’élever jusqu'aux cieux
Ceux qui tutoient les anges
quand leur cœur bat pour deux
et reçoivent en échange
de quoi rêver un peu... »
Un très Joyeux Noël à tous !
Prenez bien soin de vous mes Anges.
Je suis avec vous où que vous soyez...
© VP - 2022 - On ne joue pas avec les sentiments
L'INSTANT MESSAGE
Alors, amoureux ou attaché ?
Une question qui peut tarauder
et si souvent posée…
Alors : "Je t'aime" un peu, beaucoup,
passionnément, à la folie, ou pas du tout ?
1 - Avez-vous autour de vous
ou encore via les réseaux sociaux,
ce genre de contact qui se considère « en couple »
au bout de 3 jours ?
Celui, fou amoureux bien sûr, assurant en un éclair
que cette fois, son choix est le bon et
sans connaître la personne, à peine rencontrée,
la considère, comme tout bonnement, être celle de sa vie !
Et qui finalement, tout aussi soudainement,
en à peine moins de 3 mois, change son statut
en de nouveau « célibataire » et surtout,
se remet rapidement en chasse…
Eh bien, ce genre de personne qui saute
de relation en relation, c'est juste, pour elle,
un besoin plus profond à combler.
Et très souvent, ce besoin essentiel est,
en fait, une peur,
la peur d'être seule.
Et face à cette peur, tellement vivante en elle,
elle serez prête inconsciemment de considérer
« toute personne entrant dans sa vie »,
en état d'errance affective,
comme étant CELLE qu'elle attendait !
Alors, oui, il est là, le message de se planter
voire de se mentir à soi-même :
Celui de ne jamais confondre cette peur d'être seul(e) qui,
elle, en réalité, tronque les sentiments envers une autre.
Parce que NON, le « véritable amour »
ou « être amoureux » ne se vit pas
« en rafale » ou « en file indienne ».
Parce que, quand on est amoureux et qu'on en vient,
malheureusement, à rompre, cela ne donne
aucune envie de se remettre en chasse...
Loin de là, parce que le cœur est trop rempli de l'autre
encore bien trop présent.
A défaut, on part inévitablement sur une relation dite kleenex
(un sujet abordé également sur le site).
2 - Vous avez également et aussi sûrement,
ce genre de personne autour de vous en relation
qui finit par rompre et qui se demande
comment elle a bien pu faire pour autant se tromper
et/ou dire « je t'aime » à une personne,
si éloignée au final de ses idéaux ?
Eh bien tout simplement, parce qu'elle s'est menti
à elle-même dès le départ…
Ce n'était nullement de l'amour,
mais de l'attachement !
Alors prêts mes anges pour développer ?
Voici quelques petits indices à ne pas perdre de vue
pour vous aider à y voir un peu plus clair :
Quand on est vraiment amoureux,
on n’a pas besoin de voir l’autre personne
pour se sentir en sécurité.
On le sait…
On est en paix, sourire au vent !
A contrario, quand le seul moment
où on se sent en sécurité, c'est quand
on est avec l'autre, c'est simplement parce qu'en fait,
la relation repose sur de l'attachement.
Par exemple, on ne peut pas s'empêcher
de se demander ce que l'autre fait et/ou avec qui ;
Ce qui induit qu'on ne comprend pas vraiment
les sentiments de son partenaire.
Autrement dit : Pas de connexion en fait !
On est en réalité dans la dépendance,
le besoin de combler une peur ou une blessure non guérie.
L'attachement est donc, en fait, « un état »,
même anxieux on peut le dire, où l'on est
en attente de quelque chose (voire même parfois de mieux)
d'où le sentiment d'un non investissement
pour l'autre partenaire.
Ce dernier peut même se demander pour quelle raison,
il se s'engage pas et reste évasif ou hésitant.
Quand on se pose ce genre de question,
n'oubliez jamais qu'une alarme intérieure s'est déclenchée !
Mais encore faut-il être en capacité de
savoir décrypter les signes d'alerte
car nous en recevons, toujours...
Cela sous-entend également que la personne
dans l'attachement est constamment sur le qui vive,
placée dans une lutte constante et surtout,
a le besoin de contrôler l'autre.
Au final, elle se sent constamment
comme au bord du précipice, dans le mal être.
La relation forcément n'est ni fluide, ni apaisante…
En fait, la personne dans l'attachement
a juste besoin, de quelqu'un auprès d'elle,
sans se soucier des besoins de l'autre.
Elle a besoin de tout diriger
au lieu de partager les rennes et cela,
ce n'est pas de l'amour, ni être dans le lâcher prise.
3 - Parce que le véritable amour :
- vous donne des ailes, une énergie démesurée,
le sourire en marchant ;
- un sentiment où vous vous sentez vivifié,
transfiguré et capable de déplacer des montagnes ;
- vous place dans l'équilibre (aucun des deux
ne se sent léser par quoique ce soit, ni en danger) ;
- fait passer l'autre avant ses propres besoins ou intérêts
(Quand on est dans l'attachement, on cherche juste
à combler ses propres besoins et en aucun cas ceux de l'autre !)
L'amour est éternel, il reste en vous pour toujours.
L'attachement jamais.
Pour preuve, lorsque l'on rompt d'une relation d'attachement,
on ne ressent pas de haine, simplement,
parce que le sentiment du départ n'était pas
aussi fort vis à vis de l'autre.
On zappe et on passe très vite à autre chose...
A la différence de l'amour lorsqu'il se termine,
souvent, il se transforme en un tsunami
de rancœur passionnée et irrépressible.
Le véritable amour vous libère, vous transporte et vous rend libre.
Il est tout pour l'autre.
L'attachement n'est, quant à lui, que possession et contrôle.
Il est tout focalisé, sur et pour soi !
© 2022 – VP – On ne joue pas avec les sentiments
Dans la rubrique : Thématiques Existentielles - Les Sentiments
Méthode pour déceler une personne toxique en 1 heure
Une heure...
C'est la durée qu'il pourrait nous suffire
pour déceler chez un interlocuteur
un potentiel futur effet toxique sur soi.
Voici donc ce qu'affirme Elinor GREENBERG,
psychothérapeute américaine, dans un article
publié le 1er décembre sur le site PSYCHOLOGY TODAY.
La gestalt-thérapeute, spécialisée dans le diagnostic
et le traitement des troubles de la personnalité borderline,
narcissique et schizotypique, y présente
une méthode accessible à tous pour observer
les éventuels comportements nuisibles
d'un nouvel ami, amant, ou encore d'un membre de la famille.
1 - Compter le nombre de ses remarques négatives
La technique consiste à avoir une conversation
de 60 minutes avec la personne
que l'on soupçonne d'être toxique.
À cette occasion, on compte le nombre
de commentaires négatifs émis par ladite personne,
explique la psychothérapeute.
On observe alors la fréquence à laquelle elle se plaint,
dénigre un individu ou un objet,
partage des commérages malveillants,
ou exprime une aversion envers quelque chose,
précise la spécialiste.
"Si cette personne émet 4 remarques péjoratives
ou plus en une heure, elle est susceptible d'avoir
un effet toxique sur notre vie", prévient Elinor GREENBERG.
La psychothérapeute rappelle que le malheur est contagieux.
L'objectif n'est évidemment pas de s'entourer uniquement
de personnes qui vont bien, mais de côtoyer
des d'individus positifs, bienveillants,
hors de tout jugement permanent.
Christophe Haag, chercheur en psychologie sociale
et auteur de La Contagion émotionnelle * nous le confirmait :
"Il faut seulement 21 millièmes de seconde
pour qu'une émotion passe d'un individu à un autre.
Ce qui signifie que dès qu'on est en interaction avec quelqu'un,
on attrape ses émotions.
Si ce sont des personnes bénéfiques,
aux pensées positives, elles vont nous aider
à nous réguler et nous apaiser émotionnellement".
2 - Comparer le score avec celui d'un proche de confiance
Dans son article, la thérapeute le conçoit :
il peut arriver à tout le monde d'être
dans un état d'esprit négatif, mais la plupart d'entre nous
ne le fait pas aussi régulièrement et continuellement
en seulement une heure de temps, insiste-t-elle.
Pour le prouver, elle propose d'effectuer
l'exercice expliqué plus haut avec un proche,
puis de comparer le score obtenu
avec la personne de confiance à celui obtenu
avec la personne que l'on soupçonne d'être toxique.
Bien sûr, la méthode n'est pas infaillible,
admet Elinor Greenberg, notamment
lors de nouvelles rencontres, où certains individus
peuvent d'abord se montrer à leur avantage
puis devenir négatifs au cours du temps.
Pour cette raison, la psychothérapeute préconise
aux personnes ayant été abusées par le passé,
d'apprendre à connaître quelqu'un
avant de s'impliquer émotionnellement.
Et si les doutes persistent, il est tout à fait envisageable
d'effectuer le test à plusieurs reprises au cours de la relation.
© Publié dans Madame Le Figaro
par Léna COUFFIN 07/12/2022
* La Contagion Émotionnelle
Connaissez-vous le virus le plus contagieux sur Terre ?
Ce n'est pas celui de la grippe ou d'Ebola,
c'est celui de l'émotion.
Et nous l'avons tous déjà attrapé.
Comment la transmission opère-t-elle ?
Quelles sont les émotions les plus contagieuses,
leurs effets positifs et négatifs sur nous ?
Peut-on se décontaminer d'émotions destructrices ?
Êtes-vous émotionnellement toxique ou plutôt
bénéfique pour votre entourage ?
Pour répondre à ces questions, Christophe Haag
vous entraîne à bord d'un vaisseau spatial,
dans l'ambiance impitoyable d'une salle des marchés,
au sein d'une secte, au cœur d'expéditions en haute montagne,
dans la cellule « négociation » du RAID,
sur les bancs d'une cour d'assises...
Vous apprendrez de ces univers extraordinaires
des choses bien utiles pour votre vie un peu plus ordinaire (quoique...)
Un livre salutaire dans un monde où les émotions négatives
prennent un pouvoir grandissant sur les esprits.
Christophe Haag est professeur à emlyon business school,
chercheur en psychologie sociale, et chroniqueur
pour la Harvard Business Review en France
et le Magazine de la Santé sur France 5.
https://www.youtube.com/watch?v=IfMJECaN2Mk
Quand l'interprétation brise les relations © Diane Gagnon
La source de beaucoup de malentendus et de conflits
est bien souvent l’interprétation
que nous posons sur les gestes, les paroles,
les actes ou même les pensées de l’autre !
Quand on juge les actions de l’autre
à partir de notre propre interprétation,
sans valider si ce qu’on perçoit
est conforme à l’intention de l’autre,
on se crée des scénarios qui ne peuvent
qu’être néfastes pour la relation.
Nous sommes alors en mode projection :
nous projetons sur l’autre ce que nous croyons
que nous-mêmes ferions à sa place.
Nous teintons la réalité à partir
de nos propres scénarios de peur,
jamais à partir de nos scénarios d’amour.
Nous anticipons une réaction X
parce que nous avançons l’idée que nous-mêmes
réagirions ainsi dans une telle perspective.
Et pourtant, nous n’avons jamais
chaussé les souliers de l’autre.
Nous n’avons pas son vécu, ni ses expériences,
ni ses blessures, ni ses ressources.
Nous partons de ce que nous portons de plus petit,
c’est-à-dire un jugement gratuit sur l’autre,
conditionné par notre peur de perdre.
Et quand on est dans le jugement,
on ne peut pas être dans l’amour.
Parfois, nous avons tellement peur
de perdre l’amour de l’autre que nous créons
des scénarios dans notre mental
où justement cet amour nous est retiré,
comme pour nous donner raison
et nous faire mal à l’avance
de ce qui n’arrivera peut-être jamais,
ou que plus tard.
C’est ainsi que nous créons nous-mêmes,
de toutes pièces, nos propres souffrances,
à partir de nos scénarios erronés,
basés sur des peurs irraisonnées et des jugements hâtifs
que notre orgueil nous empêche de remettre en question.
Combien de fois après avoir vérifié
ce qu’une autre personne a voulu dire
avons-nous réalisé que ce n’était pas du tout ce que nous pensions ?
Et pourtant, nous continuons de créer d’autres scénarios
tellement étoffés que nous pourrions,
justement, remporter le premier prix d’interprétation !
Trop souvent, nous n’osons pas poser les vraies questions,
par peur de la réponse.
Et pourtant, c’est dans cette réponse
qu’on pourra mieux comprendre l’autre et décider
alors de notre propre réponse, plus appropriée,
à ses paroles et ses gestes.
Nous croyons que l’autre est fâché ?
Demandons-lui si c’est le cas.
Nous craignons que l’autre ne nous aime plus ?
Vérifions auprès de lui !
Nous estimons qu’un tel comportement
visait à nous faire de la peine ?
Validons auprès de cette personne
son intention en agissant ainsi.
Sachons reconnaître que la majeure partie
de nos interprétations ne sont pas basés
sur la réalité mais sur nos peurs !
Et il ne faut pas confondre ici l’interprétation,
créée dans notre mental, avec notre intuition,
qui vient du cœur et qui se trompe rarement, elle !
Validons plus, interprétons moins !
♥ Diane Gagnon ♥
Auteur-Coach-Conférencière
La Ressource Positive
Attribuer à l'autre des intentions qu'il n'a pas …
Beaucoup de conflits comme de souffrances
sont générés suite à cette sacro-sainte interprétation
« de ce que l’autre a dit, pourrait dire, pourrait vouloir faire. »
La jalousie maladive qui accuse, par exemple, en fait partie...
Pourtant, il est inutile de vous torturer
voire de continuellement vous remettre en question,
si vous n'avez pas obtenu de réponse claire
sur ce qui vous ronge l'esprit.
N'oublions pas que l'interprétation est souvent liée
à une peur inconsciente (ou une blessure) non réglée en nous.
Ainsi, pour pouvoir lever tout malentendu
et éclaircir la toile de fond, la base reste,
encore et toujours, la communication.
Encore faut-il que l'autre veuille répondre, me direz-vous,
ou qu'il soit capable d'affronter la réalité,
notre réalité, pour le faire.
Pour autant, retenez ceci :
une personne qui ne veut pas répondre
ou bien vous fait comprendre
que ce n’est pas le bon moment « par la fuite »
sait très bien que le problème ne vient pas de vous !
Enfin, si l'autre est à l'origine
de votre mal être ou l'entretient,
il serait grand temps de vous poser
les bonnes questions pour vous,
voire de passer peut être votre chemin…
Une relation saine n'est ni dans la frustration,
ni dans la dégradation de la santé mentale et physique
et/ou de l'image qu'on a de soi,
mais dans la qualité émise
entre deux vibrations.
© 2022 - VP - On ne joue pas avec les sentiments
L'anxiété avec un grand A
Faire de l’anxiété, c’est avoir peur de tout,
tout le temps, et ne pas savoir se raisonner.
Faire une crise de panique,
c’est comme être toute seule
sur un sentier dans le bois
et tomber face à face avec un ours ou un loup.
Tout ton corps se transforme
et active ses mécanismes de défense
pour que tu arrives à sauver ta peau.
Le problème, c’est quand ton corps fait ça,
mais que y’a pas d’ours.
Ni de sentier. Ni de bois.
Tu es dans un meeting, au resto, chez le dentiste.
C’est ça, une crise de panique.
Et c’est extrêmement difficile à vivre.
Parce que, chaque fois que ça arrive,
tu penses que tu vas mourir.
Que cette fois-là va être la bonne.
Et ça te fait paniquer encore plus.
Le stress.
On n’en parlera jamais assez.
Les relations non réglées avec les autres.
Les émotions pognées et non libérées.
Les situations dont tu ne sais pas comment te sortir.
L’hygiène de vie un peu négligée dans un rush de travail.
La fatigue accumulée pendant des années passées
à faire trop d’heures au bureau, tout le temps.
Et toutes les autres choses qui peuvent
déclencher un trouble anxieux,
appelons ça un «trouble panique».
C’est sournois en maudit.
Ça s’installe tranquillement…
Ça t’inquiète un peu, puis, après un moment, énormément.
Tu te ramasses à l’urgence,
convaincue que tu fais une crise cardiaque ou un AVC.
Tu te fais renvoyer chez toi en te faisant dire
que c’était juste une crise de panique.
Tu ne comprends pas.
Ça recommence, ça revient de plus en plus souvent.
Tu n’arrives plus à faire des choses simples,
comme prendre le métro ou conduire
sur l’autoroute sans t’affoler.
Ça y est, tu as un «trouble panique».
Et tu ne sais pas à qui en parler.
Tu penses que tu es la seule personne à qui ça arrive.
Tu te mets à éviter toutes les situations
où ça pourrait se produire.
C’est le début d’une spirale infernale.
L’anxiété, ça va et ça vient dans ma vie depuis que j’ai 30 ans.
Les premières crises se sont manifestées
pendant une période de ma vie où j’avais un super bon emploi.
Je ne réalisais pas que mon travail ne me rendait pas heureuse,
ou disons plutôt, qu’il ne me rendait PLUS heureuse.
Cet emploi avait eu un sens dans ma vie
et m’avait longtemps donné le sentiment
que je changeais des choses, que j’aidais des gens,
que je faisais avancer la société.
Mais les années sont devenues plus difficiles
dans mon domaine et tout est devenu plus superficiel.
On ne disposait plus des mêmes moyens
pour aller en profondeur dans nos démarches.
Il y avait perte de sens pour moi, jour après jour.
Je me suis mise à faire des crises de panique
de plus en plus fréquentes.
Je n’en ai parlé à personne,
je ne comprenais pas ce qui m’arrivait.
J’évitais le métro, je faisais semblant
que ça me faisait du bien de marcher
pendant une heure le matin pour aller travailler.
Je me sentais de plus en plus mal dans les meetings,
j’avais chaud, j’hyperventilais,
j’avais les mains engourdies, de grosses palpitations,
mais je m’arrangeais pour que ça ne paraisse pas.
J’avais de plus en plus de mal à être fonctionnelle.
Alors je suis partie en voyage pendant trois mois.
Ça a complètement cessé.
À mon retour, les symptômes ont repris de plus belle,
jusqu’à ce que je laisse mon emploi.
Mon corps me parlait. Fort.
J’ai recommencé à travailler, mais à la pige.
Les crises de panique se sont espacées.
Tranquillement.
Et je me disais que c’était mon emploi
qui avait causé ça.
J’ai fait une thérapie et j’ai appris
plein de choses sur l’anxiété :
comment la désamorcer et, surtout,
comment «éviter d’éviter».
Parce que c’est la pire chose, en fait,
cette fameuse peur d’avoir peur.
En évitant une situation particulière
de crainte de paniquer
– prendre le métro par exemple –
on crée un lien de cause à effet qui est faussé.
Parce que ce n’est pas le métro le problème,
c’est le trouble anxieux !
Il faut donc affronter sa peur et apprendre à gérer
les crises de panique pour multiplier les expériences positives.
C’est difficile.
Mais on finit par y arriver et par remonter
à la vraie source du problème.
J’ai appris à identifier les crises,
à les isoler comme telles, à les comprendre.
En me disant que ça ne durerait que 20 minutes,
que j’étais passée à travers plein de fois sans mourir,
que ça allait s’estomper.
J’ai appris à changer le discours mental.
Mais ça prend du temps.
Et du courage, parce que maudit
et que c’est difficile à vivre.
Et à cacher !
Et puis, je me suis séparée.
Une séparation vraiment difficile.
Rebelote pour les crises de panique.
J’ai essayé des médicaments cette fois-là,
parce que les symptômes étaient de plus en plus forts.
Depuis, ça ne fait qu’augmenter.
Même que les manifestations physiques sont différentes,
plus souffrantes, plus épeurantes.
Depuis deux ans, je passe d’un sevrage de médicaments
à un autre pour trouver la bonne molécule,
le bon dosage.
Je suis une thérapie spécifique à l’anxiété.
Aujourd’hui, finalement, je crois être sur le bon chemin.
Je fais de la méditation presque religieusement.
J’évite le café.
Je vais tranquillement me remettre à faire du sport,
quand l’énergie reviendra.
J’ai toujours été une grande sportive,
mais disons que l’anxiété, c’est un sport en soi,
ça te demande une énergie extraterrestre.
Je fais tout ce que je peux pour aller mieux
et être douce avec moi quand les crises se pointent.
J’essaie de ne faire aucun évitement,
c’est un combat de tous les instants.
Mais je vois la lumière au bout du tunnel!
Je vais y arriver, je le sais!
Avec de l’aide, bien sûr.
Parlant d’aide, le danger avec l’anxiété,
c’est vraiment l’isolement.
Tu manques d’énergie pour sortir,
pour faire face aux autres.
Tu as peur de faire des crises,
tu as peur de la réaction de ton entourage,
du fait que les gens autour de toi
ne sauront pas comment réagir si ça se produit.
Tu es gênée de ton état.
Et pourtant, quand tu t’ouvres juste un tout petit peu,
tu te rends compte qu’il y a tellement de gens autour de toi
qui ont fait face à l’anxiété à un moment de leur vie
ou même qui vivent ça souvent !
En avion, dans une salle de conférence,
assis dans leur salon…
Ça fait du bien de savoir qu’on n’est pas tout seuls.
C’est un peu le but de ce texte d’ailleurs....
© Ce texte est tiré de Bloome Magazine
Vous pouvez le retrouver dans la rubrique :
Pensées Colligées "Les Mots pour Maux"
Le saviez-vous ?
Certaines personnes sont si imprégnées par le tourment
qu’elles ressentent à l’intérieur qu’elles peuvent paraître
distantes, froides, apathiques et/ou asociales.
L’anxiété est un trouble invisible, un état anxieux
qui a également des répercussions physiques.
Ces répercussions physiques peuvent devenir très incapacitantes.
Lors de la survenue d'une crise d'anxiété,
le corps au complet se met en mode combat ou en mode fuite...
Quand ça arrive, le corps libère
une grande quantité d’hormones
telles l’adrénaline et le cortisol,
ce qui accélère les battements cardiaques,
augmente la pression sanguine
ainsi que le rythme de la respiration.
Le flux sanguin est concentré sur les muscles et le cerveau,
mais diminué partout ailleurs et les fonctions « non-essentielles »
comme la digestion ou le système reproductif
sont temporairement arrêtées.
Cela peut prendre jusqu’à une heure au corps
pour revenir à un état normal.
On peut donc imaginer les effets de cette réponse physiologique
lorsqu’elle devient fréquente et répétée.
Même sans se rendre jusqu’à la crise, l’anxiété peut mener
à des symptômes physiques désagréables,
comme des maux de tête, des douleurs musculaires,
une fatigue constante et généralisée,
de l’arythmie cardiaque, des étourdissements…
Il y a beaucoup de déclencheurs :
la peur de déplaire ou de ne pas être à la hauteur,
l’inquiétude pour le futur ou pour nos proches,
les situations sociales, les situations nouvelles ou inconfortables,
les situations similaires à un traumatisme passé…
Il n'y a pas qu'un seul type de personne anxieuse
et un seul moyen de gérer/contrôler son anxiété.
La rumination en boucle et les pensées négatives
sont parmi les pires symptômes.
Constamment bombardées par des pensées négatives
qui ne sont pas basées sur la raison
bien que paraissent bien réelles...
Elles peuvent par exemple leur rappeler
qu’elles ne sont pas à la hauteur,
que personne ne les aime,
que les gens leur en veulent personnellement,
qu'un malheur pourrait subitement arriver…
Une attaque d’anxiété peut par exemple survenir
simplement parce qu’une personne chère arrive 10 minutes en retard
ou ne répond pas tout de suite à un texto.
La rumination est également un symptôme difficile,
par lequel la personne anxieuse revit constamment
et sur-analyse toute petite erreur du passé,
toute situation dans laquelle,
elle considère n'avoir pas réagi comme il fallait sur le moment,
tout conflit aussi mineur soit-il.
C’est épuisant, énergivolre, surtout si cela arrive
pendant les heures normales de sommeil.
Personne ne souhaite vivre avec de l'anxiété.
Même si elle affecte beaucoup,
elle ne définit jamais une personne...
Après le deuil © Diane Gagnon
Faire le deuil de quelqu’un ou de quelque chose
nous semble souvent insurmontable.
Nous songeons alors à tout ce à quoi
nous devons maintenant renoncer :
la présence de l’autre, les bons moments,
les projets d’avenir, les souvenirs en commun.
Dans notre société, le deuil est souvent vécu
comme une étape difficile à traverser,
la fin de quelque chose qui nous tenait à cœur,
la fin de la vie telle que nous la connaissions jusque-là.
Qu’il s’agisse du deuil d’une personne,
d’un emploi ou de quelque chose d’important pour nous,
lorsque nous sommes dans le deuil,
il nous est difficile de nous projeter
au-delà de celui-ci ou d’en voir toutes les ramifications.
Pourtant le deuil, ce n’est pas que renoncer
à quelque chose ou à quelqu’un :
c’est aussi la manière que prend la Vie
pour créer plus d’espace pour que de nouvelles choses
ou de nouvelles personnes entrent dans notre vie.
Ce qui nous a quitté fera toujours partie de nous,
mais maintenant, il nous faut nous aussi
faire de place pour autre chose, pour la Vie.
Nous avons plutôt tendance à percevoir le deuil
comme une porte qui se ferme.
Mais peut-être que le deuil est le seuil
de quelque chose de nouveau :
une nouvelle relation, une nouvelle situation,
un nouvel emploi… une nouvelle vie peut-être.
Nous avons parfois l’impression que
si nous finissons notre deuil,
cela enlève de l’importance à ce que nous pleurions.
Mais le deuil n’est pas fait pour durer toute la vie.
Le deuil est une étape qui nous mène
aux portes du renouveau,
qui nous amène à nous dépasser,
à faire preuve de résilience,
à recommencer à créer un nouvel avenir,
une nouvelle vie.
Le deuil peut faire partie de nous,
mais il n’est pas nous et nous ne sommes pas le deuil
ni la perte qui l’a occasionné.
Le deuil est une étape, triste la plupart du temps,
douloureuse souvent, pénible parfois,
mais ce n’est pas la finitude :
c’est une étape.
Prenons le temps de la franchir,
mais ne restons pas coincés dans les ornières
de ce qui est fait pour être traversé
et non pour se cristalliser en nous.
La Vie nous demande d’avancer,
inexorablement, quoi que nous vivions.
Chaque étape est là pour nous faire grandir,
et non pour nous immobiliser.
Donnons-nous l’espace et le temps nécessaires
pour vivre notre deuil, mais n’y restons pas.
La Vie, Notre Vie nous attend.
♥ Diane Gagnon ♥
Auteur-Coach-Conférencière
La Ressource Positive